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La chronique de "Dbibina" : quand Ali Lmra-bête fait parler les morts, sans risque d'être contredit !
Publié dans Barlamane le 14 - 12 - 2023

Comme Dbibina l'a dit dans un précédent article, quand quelqu'un meurt au Maroc, c'est pour certaines gens forcément de la faute aux services. Vous savez, les services secrets, les méchants qui tuent, qui kidnappent, qui torturent, les méchants, quoi ! C'est ce que nous apprend notre cher Ali Lmra-bête dans sa dernière ''production cinématographique''.
On pourrait le croire, Ali, avec sa bibliothèque derrière lui qui lui donne la respectabilité si indispensable pour être convaincant. Et puis, avec sa voix posée, son air sérieux, son débit de parole lent et grave, il pourrait même être crédible. Et il l'est pour toutes ces personnes rapides à douter de leur pays, de sa police, de sa sécurité, ou de ces personnes qui croient tout ce qu'on leur raconte.
Et qu'est-ce que nous ''apprend'' Lmra-bête ? Cette fois, il décortique l'affaire de la mort de feu le docteur Mourad Sghir, cet ancien médecin militairequi avait choisi de partir à l'étranger pour y travailler, avant de revenir s'installer au Maroc, sans que personne ne le dérange, oublie de dire Lmra-bête. Notre enquêteur en vidéo, qui n'a jamais quitté son bureau ni interrogé des gens, a pourtant son idée sur la mort du médecin. Il ne le dit pas clairement mais Dbibina a compris : c'est les services qui l'ont tué.Comment lmra-bête sait-il ça ? Certainement son intuition, doublée d'une très forte dose de sournoiserie et de haine de la police marocaine, et du Maroc tout entier.
En effet, quelles sont les preuves du journaliste ? Un long statut facebook du défunt et les communiqués du parquet et de la DGSN. Avouez qu'avec d'aussi rares éléments de preuve pour conclure à une grande opération de police, c'est un peu léger ! Mais bon, de quoi s'agit-il et que dit le statut qui, toujours selon Lmra-bête, a disparu ou a été retiré (ce qui est très pratique) ? Que le défunt avait ou aurait été harcelé par la police qui l'a convoqué plusieurs fois ici et là, à Tanger, à Oujda, à Casablanca, qu'il a été ou aurait été interrogé par un procureur et que c'est tout. Est-ce vrai ? Est-on obligés de croire ce statut, si bien sûr ila existé, car puisqu'Ali dit qu'il a été retiré, nous n'avons plus que sa parole.
Arrive l'épisode de la mort du médecin militaire, toujours selon l'enquêteur en chef Lmra-bête. Le défunt part deux fois à l'hôpital pour difficulté respiratoire, ce qui peut arriver à n'importe quel homme de son âge, environ 55 ans. Il est soigné, mais la seconde fois, il meurt. Lmra-bête s'étonne que personne ne lui ai demandé ses papiers d'identité à l'hôpital ; depuis quand demande-t-on ce genre de documents à un individu à l'article de la mort, et dont notre enquêteur dit qu'il est connu ?
Dbibina est songeur. Il connaît ce monsieur Ali, qui a décidé de résider en Espagne pour pouvoir dire ce qu'il veut en se présentant comme exilé, et il sait qu'il affabule beaucoup, comme pour cette histoire de « structure secrète » digne des plus mauvais polars d'espionnage. Il pose des questions, s'interroge lui-même et se contredit beaucoup, mais comme il a l'air très sérieux et qu'il a fait de la prison, certaines personnes peuvent le croire. Et donc, pour en revenir à notre histoire, comment un médecin militaire, que Lmra-bête montre en tenue militaire à Londres, a-t-il pu exercer sa médecine en Suède et se retrouver plus tard dans la campagne marocaine ? Un peu louche. Et pourquoi donc serait-il connu à Tanger puisqu'il était militaire, puis résident en Suède puis exerçant à la campagne ? C'est pourtant les arguments que notre fin limier brandit pour s'étonner de la mort à ses yeux suspecte du médecin !
Dbibina se repasse alors encore une fois toute l'histoire, telle que racontée par Lmra-bête. Un homme, aujourd'hui mort, est supposé avoir écrit un texte sur Facebook, dont seul Lmra-bête détient une copie. Et à supposer que ce texte soit écrit par le défunt, on n'est pas obligé de le croire et, en plus, il ne comporte rien de grave : être convoqué par la police n'est pas illégal aux dernières nouvelles. Ensuite, Lmra-bête dit que l'homme se présente deux fois à l'hôpital et qu'il y décède d'un malaise cardiaque doublé d'une gêne respiratoire, mais que l'hôpital ne l'a pas identifié. Normal, Lmra-bête dit qu'il avait été trouvé, gisant au sol, donc sans doute sans papiers sur lui. Dbibina est très songeur, tout cela ne colle pas : mais pour Lmra-bête, ça n'a aucune importance, le pauvre Mourad Sghir ne peut pas le contredire.
En réalité, ce qui dérange Lmra-bête, c'est les succès des services marocains, sollicités par tellement de pays dans le monde et reconnus partout pour leur efficacité et leur sérieux. Et bien sûr leurs succès ! Le chef de la DST Hammouchi vient d'accepter de recevoir le chef de la police française, qui était heureux de pouvoir enfin le rencontrer pour la sécurité des JO de Paris en 2024, et Mansouri de la DGED vient de recevoir la plus haute distinctionroumaine pour sans doute avoir contribué à la libération en août dernier d'un otage roumain détenu depuis plusieurs années dans le Sahel. Lmra-bête est dérangé par le calme et la sécurité qui règnent au Maroc, comme s'il voulait le chaos et le désordre pour être heureux. Pauvre Monsieur Ali, voilà à quoi tu es réduit !


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