Législatives 2026 : Akhannouch accuse des parties d' «instrumentaliser» une décision royale    Maroc : Akhannouch attribue les «tirs amis» de ses alliés à des agendas partisans    Le Maroc et l'UE scellent un accord PRIMA d'une valeur de 6,6 M€ pour 2025-2027    La répression des voix dissidentes et l'instrumentalisation des « réfugiés » à Tindouf dénoncées devant le CDH    Reconstruction d'Al-Haouz : Aziz Akhannouch préside une réunion de la Commission interministérielle    Sahara : l'autonomie marocaine gagne du terrain à l'ONU    Dimiter Tzantchev, le nouveau chef de la diplomatie européenne au Maroc    Maroc : Les chiffres officiels du cheptel frappent à la porte du Parlement    Morocco's Barid Al-Maghrib and Saudi Post forge strategic alliances to boost e-commerce    Le Maroc accueille 13,5 millions de touristes (+15%) à fin août 2025    Jorf Lasfar : le pari industriel et biotechnologique d'Anouar Invest    Fatourati Collect : le CMI révolutionne le recouvrement des entreprises en 48 heures    Visa organise son premier Data & AI Summit au Maroc    Le gouvernement s'allie avec Al Barid Bank pour faciliter le versement des bourses des stagiaires de la formation professionnelle    Zuma à Rabat : L'Afrique du sud envisage de convoquer le chargé d'affaires marocain    France : Sébastien Lecornu nommé Premier ministre    Les vols de drones russes en Pologne, Varsovie dénonce un coup planifié    Qualifs CDM 2026 (Afrique) : Résultats (mardi) et classement avant la J9 (octobre    Fouzi Lekjaa et Walid Regragui en réunion stratégique au Complexe Mohammed VI    El Jadida : El Bouari s'enquiert des préparatifs de la 16ème édition du Salon du Cheval    « Le Ballon d'Or, c'est pour Hakimi » : Ramos prend position    Adam Massina le chaînon manquant ?    Prépa CDMU17 : Les Lionceaux terminent deuxièmes en Espagne    El futbolista neerlandés-marroquí Anwar El Ghazi denuncia el ataque israelí sobre Qatar.    From Doha, Dutch-Moroccan winger Anwar El Ghazi denounces Israeli strike on Qatar    Allianz Maroc transfiere sus puntos de venta a Wafa Assurance    Pour ses 20 ans, le festival Arabesques de Montpellier honore le Maroc    Rétro-Verso : Quand Mohammed III propulsa Casablanca vers la grandeur    La Fondation Dr. Leila Meziane érige un pont culturel entre le Maroc et l'Espagne    Parution: À travers les siècles « L'Histoire est un aller simple »    Hommage : Mustapha Baqbou, gardien du temple et rockstar de la transe    Manchester City annonce le forfait d'Omar Marmoush face à United    Real Betis : Abde Ezzalzouli reprend l'entraînement collectif    France : Sébastien Lecornu promet des « ruptures » pour sortir de l'impasse politique    Netanyahu demande au Qatar d'expulser ou de juger les "terroristes" sur son sol    Disparition forcée d'Ahmed El Khalil : le CIRAC interpelle le Conseil des droits de l'homme à Genève    Plaques d'immatriculation bilingues : les sources d'une polémique… Ce qu'il faut savoir    Fès-Meknès : accélération du déploiement des "Ecoles pionnières"    Industrie Pharmaceutique : Pfizer confie la direction du Cluster Afrique du Nord à Ouardia Djoudjai    GERD : L'Ethiopie inaugure le plus grand barrage d'Afrique    Religion. Les jeunes marocains moins moins pratiquants    Maroc-Chine: partenariat commercial atteint un niveau record    Les prévisions du mercredi 10 septembre 2025    Fès-Meknès : Amine Tahraoui s'enquiert de l'avancement de projets sanitaires    Maroc : Le PJD et Al Adl wal Ihsane condamnent la frappe israélienne sur le Qatar    Plus de 1200 artistes boycottent les productions israéliennes impliquées dans le génocide en Palestine    Musique : décès du maître gnaoua Mustapha Baqbou    Un élève rend hommage à son professeur après 22 ans : une Omra en guise de gratitude    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'ancien condamné n° 23052 veut laver ses crimes avec des communiqués orientés
Publié dans Barlamane le 13 - 01 - 2025

Grève de la faim simulée, fausses séquelles, déclarations manipulées, messages dirigés, déclarations imposées, textes diffamatoires contre des personnalités publiques sur les réseaux sociaux : où s'arrêtera l'ancien condamné n° 23052 ?
L'espace public marocain, ces dernières années, a été marqué par l'émergence d'obscures structures prétendument indépendantes, autoproclamées "coordinations", non reconnues et qui, sous couvert de la défense des droits de l'homme et de la liberté d'expression, s'érigent en plates-formes de soutien pour des figures jugées coupables, parmi lesquelles l'ancien détenu n° 23052, un individu condamné pour des actes relevant de la sphère pénale. Ces entités, souvent téléguidées par des agendas obscurs, opèrent dans une zone grise où la manipulation de l'opinion publique et le détournement des principes démocratiques deviennent des outils de légitimation d'individus au passé juridiquement réprouvable.
L'émergence d'un faux activisme
La mécanique de ces coordinations repose sur une méthodologie qui exploite les failles de la perception médiatique internationale. À travers des textes prémédités et orientés, souvent diffusés en plusieurs langues pour augmenter leur expansion, elles s'efforcent de remodeler la figure de Soulaiman Raissouni, en le présentant comme «une victime» du système judiciaire marocain, plutôt que comme un individu ayant fait l'objet d'un procès public (qu'il a boudé). Ces discours, fondés sur des amalgames et des généralisations, entendent transformer une condamnation pour des actes criminels avérés en une supposée atteinte à la liberté publique.
En réalité, ces entités ne sont souvent que des coquilles vides, sans assise sociologique réelle ni légitimité représentative. Leurs membres, parfois inexistants ou limités à un cercle restreint de figures proches de l'accusé, agissent sous la férule d'organisations extérieures. Ces dernières, motivées par des intérêts politiques ou idéologiques, cherchent à saper la crédibilité des institutions marocaines et à exporter une image falsifiée de la réalité nationale. Arrêté en mai 2020, Raissouni n'avait pas délibérément assisté à la plus grande partie de son procès en première instance – entre février et juillet 2021 – en raison d'une grève de la faim simulée de 122 jours. Pour les autorités marocaines, Soulaiman Raissouni a bénéficié d'un procès équitable et les poursuites «n'avaient rien à voir avec son travail journalistique.»
Les méthodes de légitimation : rhétorique et réseaux
Le méthode de ces coordinations repose sur deux axes principaux. D'une part, elles s'appuient sur une rhétorique bien ficelée, empruntant au lexique des droits humains mais en vidant ces termes de leur substance. L'objectif est de provoquer l'émotion et l'indignation, tout en éludant les faits avérés. D'autre part, elles exploitent les réseaux sociaux, véritables caisses de résonance, pour amplifier leur discours et toucher une audience globale. Ces campagnes médiatiques sont fréquemment soutenues par des ONG qui, souvent mal informées ou poussées par des rapports biaisés, endossent ces narratifs sans les soumettre à un examen critique. Il en résulte une cascade de prises de position et de dénonciations qui relèvent d'une orchestration minutieuse.
La criminalité masquée sous le vernis des droits humains
Dans le cas de Soulaiman Raissouni, la stratégie de défense déployée par ces coordinations repose sur une inversion pernicieuse des rôles. L'accusé, reconnu coupable de graves violences sexuelles après un procès respectant les normes en vigueur, est présenté comme une victime, tandis que la victime elle-même est reléguée au second plan, occultée par une surmédiatisation partiale. Du jamais vu !
Ce procédé, qui confond volontairement défense des droits fondamentaux et protection d'intérêts particuliers, sape les fondements mêmes de la justice et des droits humains. Il traduit une captation cynique des principes démocratiques au profit d'agendas personnels destinés à discréditer l'Etat marocain et ses institutions judiciaires.
Face à ces viles manœuvres, il est impératif de démystifier ces narratifs fallacieux. La réponse doit être à la fois juridique et informative pour contrer les campagnes de désinformation par des faits objectifs et vérifiables. Enfin, il est crucial de mettre en lumière les motivations réelles des acteurs derrière ces carcasses qui agissent hors la loi. Le Maroc est appelé non seulement protéger la crédibilité de ses institutions mais aussi défendre les principes universels de justice et de vérité contre ceux qui cherchent à les dévoyer.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.