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L'ancien condamné n° 23052 veut laver ses crimes avec des communiqués orientés
Publié dans Barlamane le 13 - 01 - 2025

Grève de la faim simulée, fausses séquelles, déclarations manipulées, messages dirigés, déclarations imposées, textes diffamatoires contre des personnalités publiques sur les réseaux sociaux : où s'arrêtera l'ancien condamné n° 23052 ?
L'espace public marocain, ces dernières années, a été marqué par l'émergence d'obscures structures prétendument indépendantes, autoproclamées "coordinations", non reconnues et qui, sous couvert de la défense des droits de l'homme et de la liberté d'expression, s'érigent en plates-formes de soutien pour des figures jugées coupables, parmi lesquelles l'ancien détenu n° 23052, un individu condamné pour des actes relevant de la sphère pénale. Ces entités, souvent téléguidées par des agendas obscurs, opèrent dans une zone grise où la manipulation de l'opinion publique et le détournement des principes démocratiques deviennent des outils de légitimation d'individus au passé juridiquement réprouvable.
L'émergence d'un faux activisme
La mécanique de ces coordinations repose sur une méthodologie qui exploite les failles de la perception médiatique internationale. À travers des textes prémédités et orientés, souvent diffusés en plusieurs langues pour augmenter leur expansion, elles s'efforcent de remodeler la figure de Soulaiman Raissouni, en le présentant comme «une victime» du système judiciaire marocain, plutôt que comme un individu ayant fait l'objet d'un procès public (qu'il a boudé). Ces discours, fondés sur des amalgames et des généralisations, entendent transformer une condamnation pour des actes criminels avérés en une supposée atteinte à la liberté publique.
En réalité, ces entités ne sont souvent que des coquilles vides, sans assise sociologique réelle ni légitimité représentative. Leurs membres, parfois inexistants ou limités à un cercle restreint de figures proches de l'accusé, agissent sous la férule d'organisations extérieures. Ces dernières, motivées par des intérêts politiques ou idéologiques, cherchent à saper la crédibilité des institutions marocaines et à exporter une image falsifiée de la réalité nationale. Arrêté en mai 2020, Raissouni n'avait pas délibérément assisté à la plus grande partie de son procès en première instance – entre février et juillet 2021 – en raison d'une grève de la faim simulée de 122 jours. Pour les autorités marocaines, Soulaiman Raissouni a bénéficié d'un procès équitable et les poursuites «n'avaient rien à voir avec son travail journalistique.»
Les méthodes de légitimation : rhétorique et réseaux
Le méthode de ces coordinations repose sur deux axes principaux. D'une part, elles s'appuient sur une rhétorique bien ficelée, empruntant au lexique des droits humains mais en vidant ces termes de leur substance. L'objectif est de provoquer l'émotion et l'indignation, tout en éludant les faits avérés. D'autre part, elles exploitent les réseaux sociaux, véritables caisses de résonance, pour amplifier leur discours et toucher une audience globale. Ces campagnes médiatiques sont fréquemment soutenues par des ONG qui, souvent mal informées ou poussées par des rapports biaisés, endossent ces narratifs sans les soumettre à un examen critique. Il en résulte une cascade de prises de position et de dénonciations qui relèvent d'une orchestration minutieuse.
La criminalité masquée sous le vernis des droits humains
Dans le cas de Soulaiman Raissouni, la stratégie de défense déployée par ces coordinations repose sur une inversion pernicieuse des rôles. L'accusé, reconnu coupable de graves violences sexuelles après un procès respectant les normes en vigueur, est présenté comme une victime, tandis que la victime elle-même est reléguée au second plan, occultée par une surmédiatisation partiale. Du jamais vu !
Ce procédé, qui confond volontairement défense des droits fondamentaux et protection d'intérêts particuliers, sape les fondements mêmes de la justice et des droits humains. Il traduit une captation cynique des principes démocratiques au profit d'agendas personnels destinés à discréditer l'Etat marocain et ses institutions judiciaires.
Face à ces viles manœuvres, il est impératif de démystifier ces narratifs fallacieux. La réponse doit être à la fois juridique et informative pour contrer les campagnes de désinformation par des faits objectifs et vérifiables. Enfin, il est crucial de mettre en lumière les motivations réelles des acteurs derrière ces carcasses qui agissent hors la loi. Le Maroc est appelé non seulement protéger la crédibilité de ses institutions mais aussi défendre les principes universels de justice et de vérité contre ceux qui cherchent à les dévoyer.


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