Le président russe Vladimir Poutine, a réitéré, dimanche 25 mai, l'engagement de son pays à entretenir des relations dites «traditionnellement amicales» avec les Etats du continent africain, soulignant la nécessité d'une coopération accrue face aux désordres contemporains de l'échiquier mondial. Dans un message diffusé à l'occasion de la Journée mondiale de l'Afrique, célébrée le 25 mai en souvenir de la fondation de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) en 1963 — prédécesseur de l'Union africaine (UA) établie en 2002 —, le chef du Kremlin a salué l'émergence croissante du continent dans les affaires internationales, louant notamment ses avancées dans le domaine économique et social. M. Poutine a évoqué les deux sommets Russie-Afrique organisés en 2019 à Sotchi et en 2023 à Saint-Pétersbourg, les qualifiant de «jalons déterminants» dans la redéfinition des orientations bilatérales et dans le rapprochement entre Moscou et les capitales africaines sur la scène multilatérale. «Cette année commémore plusieurs anniversaires d'une portée universelle : les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la création de l'Organisation des Nations unies (ONU), ainsi que les 65 ans de l'adoption de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux», a-t-il souligné. Le président russe a estimé que «la défaite du nazisme et l'effondrement du système colonial constituent des tournants majeurs qui ont ouvert la voie à un développement pacifique de l'humanité tout entière». Saluant le rôle croissant de l'Union africaine (UA) dans la préservation de la stabilité régionale, M. Poutine a également confirmé la tenue prochaine d'un troisième sommet Russie-Afrique sur sol africain, sans en préciser l'hôte, affirmant que ce rendez-vous poursuivrait «le dialogue fécond amorcé lors des éditions précédentes». «Je demeure convaincu que par des efforts conjoints, nous continuerons à approfondir ces liens aux multiples facettes, dans l'intérêt de nos peuples et au service d'un ordre mondial fondé sur l'équité et la souveraineté des nations», a-t-il conclu.