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Hussain Al Nowais sur le parc éolien édifié à Laâyoune : «Le Maroc a fait le choix lucide d'un avenir fondé sur les énergies propres et notre présence à ses côtés traduit une volonté partagée de bâtir un avenir affranchi des combustibles fossiles»
Le président du groupe émirati AMEA Power, Hussain Al Nowais, a salué l'entente conclue avec le conglomérat marocain YNNA Group en vue de l'édification d'un parc éolien d'une puissance de 100 mégawatts à Laâyoune, projet dont la mise en service est prévue pour 2027. Selon l'homme d'affaires, cette entreprise conjointe illustre l'alliance féconde entre souveraineté énergétique, responsabilité environnementale et enracinement territorial. Une coopération fondée sur des affinités de fond Le partenariat, noué entre AMEA Power — filiale du groupe Al Nowais Investments — et YNNA Group, repose sur ce que Hussain Al Nowais qualifie de «convergence de principes et de desseins». Selon des propos qu'il a accordés à la presse, «le Maroc a fait le choix lucide d'un avenir fondé sur les énergies propres, et notre présence à ses côtés traduit une volonté partagée de bâtir un avenir affranchi des combustibles fossiles». Installé dans une région aux vents soutenus, le site de Laâyoune a été retenu en raison de son fort potentiel aérologique. Le futur parc devrait éviter chaque année l'émission de plus de 330 000 tonnes de dioxyde de carbone. Soutenir une stratégie nationale déterminée Le projet s'insère dans le cadre de la politique énergétique marocaine, qui fixe à 52 % la part des énergies renouvelables dans la production nationale d'ici à 2030. Il est également appelé à participer à la création des 100 000 emplois liés aux énergies vertes escomptés à l'échelle nationale. À cet égard, Hussain Al Nowais déclare : «Le Maroc n'est pas pour nous un simple débouché. C'est une nation dont la lucidité écologique et la constance politique rencontrent pleinement notre propre ligne d'action». Valoriser les compétences locales et l'autonomie énergétique AMEA Power affirme vouloir inscrire ce projet dans une démarche structurante pour les territoires. À Laâyoune, la phase de construction devra mobiliser une main-d'œuvre locale, générer des transferts de savoir-faire et ouvrir des perspectives durables d'emplois techniques. «Il ne s'agit pas simplement d'éoliennes ou de câbles à haute tension, mais bien d'un chantier humain, qui doit former une nouvelle génération de professionnels marocains des énergies renouvelables», affirme Hussain Al Nowais. Le groupe émirati met également l'accent sur la contribution de ce parc à la souveraineté énergétique marocaine, en réduisant la dépendance aux approvisionnements extérieurs. Un calendrier progressif et concerté Les travaux de construction doivent débuter avant la fin de l'année 2025, pour une mise en service opérationnelle courant 2027. Le calendrier inclut des phases de diagnostic environnemental, de concertation locale, d'organisation des appels d'offres et de formation des équipes techniques. AMEA Power et YNNA Group ont promis d'observer une rigoureuse transparence tout au long de la conduite du projet. «C'est un moment décisif que nous abordons avec méthode et respect mutuel», souligne Hussain Al Nowais. «Ce parc devra être un exemple de ce que peuvent produire, de concert, les nations qui se font confiance». Un jalon dans les relations maroco-émiraties Basée aux Emirats arabes unis, AMEA Power voit dans cette coopération une manifestation tangible de la solidarité qui lie les deux pays. «Le Maroc est une nation sœur pour les Emirats. Ce projet témoigne de cette relation fondée sur l'estime et la volonté commune d'affronter les défis du climat», observe M. Al Nowais. AMEA Power, déjà active en Egypte, en Jordanie, au Kenya et au Togo, étoffe à travers ce projet son implantation dans le continent africain. Elle s'attache à proposer des solutions sobres, modulables et respectueuses des équilibres locaux, en s'appuyant sur une alliance étroite avec les pouvoirs publics. «Nous croyons que l'avenir énergétique du monde ne dépend pas seulement des technologies, mais de la fidélité aux engagements partagés», conclut M. Al Nowais.