Le Maroc a traité, en l'espace de trois ans, près d'un demi-million de demandes de visa électronique (e-visa), illustrant un engouement croissant pour cette procédure dématérialisée qui participe à l'élargissement de l'accès au territoire national et à l'affirmation du pays en tant que destination touristique de premier plan. Au cours de la troisième année, 187 895 requêtes ont été enregistrées, marquant une progression sensible par rapport à l'année précédente. Ce regain manifeste témoigne à la fois de l'enracinement progressif du dispositif et de l'intérêt soutenu des demandeurs à travers le monde. Selon la ventilation par catégories, le e-visa à motif touristique représente 94,1 % des autorisations délivrées, tandis que le visa électronique à motif professionnel en constitue 5,9 %. Ce dernier, bien que minoritaire, s'affirme comme un vecteur supplémentaire au service de la diplomatie économique et des échanges extérieurs du Maroc. Depuis son instauration, le dispositif a bénéficié à 118 nationalités, grâce à une interface accessible et des délais de traitement resserrés : soixante-douze heures pour la procédure ordinaire, vingt-quatre heures pour la formule express. Ce mécanisme s'est également imposé comme un instrument de référence dans la gestion des grands rassemblements internationaux accueillis par le pays, à l'instar des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale (2023 à Marrakech), avec 109 nationalités couvertes, ou encore du salon GITEX Africa Morocco, dont les éditions de 2024 et 2025 ont concerné respectivement 118 et 117 nationalités. L'ensemble de ces résultats atteste de la valeur stratégique du visa électronique en tant qu'outil d'accompagnement de la modernisation consulaire, de fluidification des flux de visiteurs, et de projection du Maroc sur la scène internationale en tant que terre hospitalière, ouverte aux échanges, aux manifestations de grande ampleur et au dialogue entre les peuples.