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Le Maroc accueille les 19-22 août un grand atelier panafricain sur la gestion des ressources sécuritaires en présence de dix-huit pays
Publié dans Barlamane le 03 - 08 - 2025

Le Maroc accueillera, du 19 au 22 août, un atelier d'envergure continentale consacré à la gestion efficiente des ressources allouées aux secteurs de la sécurité, organisé par le Centre africain d'études stratégiques (Caes, Africa Center for Strategic Studies), a appris Barlamane.com.
L'événement, qui se tiendra à Rabat, réunira près de cinquante hauts responsables issus de dix-huit pays africains – dont le Bénin, le Botswana, la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo, Djibouti, le Ghana, le Kenya, le Libéria, Madagascar, le Mali, le Maroc, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Tanzanie, la Tunisie et la Zambie – ainsi que des représentants d'organisations régionales telles que l'Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) et l'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad).
Des acteurs institutionnels clés seront également invités : des représentants du commandement des Etats‐Unis pour l'Afrique (Africom), ainsi que des responsables d'organisations internationales ayant des intérêts stratégiques sur le continent africain. Cette diversité de participants reflète la dimension intergouvernementale et régionale de l'atelier.
Une réflexion approfondie sur l'allocation des ressources
Selon le communiqué du Caes, l'atelier sera «consacré à l'étude de méthodes éprouvées permettant d'intégrer la gestion des ressources dans les stratégies nationales de sécurité et de garantir la viabilité à long terme des dépenses de défense». Les organisateurs insistent sur «la nécessité de bâtir des institutions robustes capables d'orienter la planification stratégique, l'élaboration de politiques publiques, la coordination interministérielle et l'évaluation des risques».
Cette réflexion s'impose face à la complexité croissante des défis sécuritaires en Afrique et aux arbitrages budgétaires que doivent opérer les gouvernements entre les besoins de développement et les impératifs de sécurité. Le Caes rappelle que la fragilité institutionnelle, le manque d'efficacité administrative et, dans certains cas, la corruption, affaiblissent la capacité des Etats à atteindre leurs objectifs en matière de défense et de sécurité.
Des thématiques variées et essentielles
Les travaux aborderont plusieurs domaines fondamentaux :
l'articulation des budgets de défense et de sécurité avec les priorités stratégiques nationales ;
la planification pluriannuelle des investissements et la pérennité financière des dépenses sécuritaires ;
la prévention des fragilités institutionnelles, de l'inefficacité des structures et des risques de corruption ;
l'amélioration de la coordination interministérielle dans l'allocation des ressources ;
la maîtrise des dépenses face aux pressions budgétaires croissantes ;
l'évaluation et la gestion des risques liés aux menaces transfrontalières, à la criminalité organisée et aux flux migratoires ;
le rôle des organes parlementaires dans la supervision et le contrôle des budgets sécuritaires.
Les participants seront amenés à partager leurs expériences et à analyser des cas concrets. L'objectif est de renforcer la capacité des Etats africains à relier plus étroitement les ressources disponibles aux objectifs stratégiques définis dans leurs stratégies nationales de sécurité.
Un programme structuré et interactif
Ce programme académique multinational, observe le communiqué, s'articulera autour de séances interactives, d'études de cas et d'exercices prospectifs «dans un cadre strict de non‐attribution».
Les organisateurs privilégieront des méthodes pédagogiques permettant une participation active : débats guidés, analyse comparative de modèles de gestion des ressources et construction de scénarios. Cette approche doit offrir aux participants des outils pratiques pour améliorer l'efficacité de leurs institutions nationales de sécurité.
Le profil des participants
Chaque pays participant délèguera trois personnalités, issues de l'administration civile ou des forces armées, sélectionnées sur la base de leur expérience avérée dans la gestion des ressources au service des stratégies de sécurité nationale.
Les profils attendus sont variés : hauts fonctionnaires issus de la présidence, du cabinet du Premier ministre, du Conseil national de sécurité, du bureau du conseiller national pour la sécurité, mais aussi cadres supérieurs des ministères de la défense, de l'intérieur et des finances. Pour les forces armées, les participants pourront être des officiers supérieurs de rang lieutenant‐colonel (O5) ou colonel (O6), ou leurs équivalents civils : directeurs de services, chefs d'agences ou responsables d'instances de coordination interministérielle.
Les thématiques couvertes incluent également : le développement des stratégies nationales de sécurité, la planification stratégique, la formulation des politiques publiques, la gestion des frontières et de l'immigration, la coopération régionale et la logistique de défense.
Une participation marocaine centrale
La délégation marocaine, composée de responsables issus notamment du ministère de la défense nationale, du ministère de l'intérieur et des services chargés de la sécurité intérieure, sera appelée à partager l'expérience du Royaume dans le pilotage de programmes sécuritaires transversaux.
Le Caes souligne «que cet atelier, conduit en français et en anglais, favorisera un dialogue structuré entre pairs» et permettra d'identifier «des référentiels communs propres à renforcer l'efficacité des politiques publiques de sécurité».
Un espace de coopération régionale
En rassemblant responsables civils et militaires de dix-huit pays, cette rencontre offre un espace privilégié pour comparer les expériences nationales et dégager des solutions collectives aux défis communs. L'atelier entend encourager la coopération entre institutions africaines, qu'il s'agisse de partage de bonnes pratiques, de coordination régionale face aux crises ou de construction de cadres juridiques favorisant la transparence et la responsabilité.


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