Le Maroc figure cette année parmi les nouveaux exposants de la 18e édition d'Asia Fruit Logistica (AFL), ouverte mercredi au centre AsiaWorld-Expo de Hong Kong. L'événement rassemble 760 entreprises venues de quarante-cinq pays et régions. Selon les organisateurs, «l'exposition accueille pour la première fois des participants venus de Lituanie, du Maroc, de Belgique et du Mexique.» Une zone spécifique a été réservée aux sociétés effectuant leur entrée sur cette scène internationale. L'édition 2025, qui se déroule du 3 au 5 septembre, devrait attirer plus de 13 000 professionnels du secteur. Les visiteurs y découvrent des fruits exotiques, des méthodes innovantes de production et de transport, mais aussi des systèmes intelligents de distribution au détail. Trois tribunes spécialisées — l'Asiafruit Congress (AFC), l'Asiafruit Business Forum (ABF) et l'Asiafruit Showcase (AFS) — offrent par ailleurs aux participants des analyses professionnelles et de nouvelles perspectives commerciales. Il a été annoncé que «le Pérou a été désigné pays partenaire officiel de cette édition.» Deux marchés de gros chinois, Guangzhou Jiangnan et Shanghai Huizhan, prennent part également en qualité de partenaires institutionnels. Il a été précisé que «le club des distributeurs a réuni plus de deux cents représentants du commerce de détail, avec des programmes conçus pour les importateurs, grossistes et transformateurs.» Résistence marocaine face aux contraintes climatiques Malgré une sécheresse persistante qui fragilise ses campagnes agricoles, le Maroc parvient à maintenir la vitalité de ses exportations fruitières. Il a été souligné que «les expéditions de fruits rouges et d'agrumes poursuivent leur progression sur les marchés internationaux, avec une place de premier plan occupée par l'Union européenne et un intérêt croissant du Moyen-Orient.» Cette capacité à préserver ses débouchés extérieurs repose sur une adaptation progressive des filières : recours accru aux systèmes d'irrigation localisée, valorisation de variétés moins gourmandes en eau et structuration plus rigoureuse des circuits de collecte et d'acheminement. Ces ajustements, mis en œuvre malgré des conditions climatiques de plus en plus contraignantes, traduisent une volonté de maintenir la compétitivité agricole du pays et de consacrer la réputation de ses produits sur des marchés à forte exigence de qualité.