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Leïla Benali engage à Nouakchott une concertation approfondie avec Mohamed Ould Khaled sur l'interconnexion électrique et les chantiers communs des énergies renouvelables
En marge de la 7e Conférence mauritanienne des mines et de l'énergie (Mauritanides), la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leïla Benali, a conduit dans la capitale mauritanienne un entretien bilatéral avec le ministre de l'énergie et du pétrole, Mohamed Ould Khaled, en présence de l'ambassadeur du Maroc auprès de la République islamique de Mauritanie. Selon les deux parties, «la réunion a permis d'examiner les voies d'une coopération accélérée entre Rabat et Nouakchott dans le domaine de l'électricité et des énergies renouvelables». Elles ont également mis en avant «des projets conjoints en cours, relatifs notamment à l'interconnexion électrique, conçus comme l'expression d'une vision commune de développement durable au service d'intérêts partagés et, au-delà, des nations africaines». Une trajectoire institutionnelle et partenariale affirmée Les ministres ont indiqué que «les discussions ont constitué une occasion de souligner les avancées substantielles de la coopération entre les deux départements». Selon eux, ce mouvement se déploie non seulement au plan institutionnel mais aussi dans les relations entretenues par les opérateurs publics et privés. Il a été relevé que «les projets d'interconnexion électrique représentent un vecteur stratégique d'intégration régionale et un instrument privilégié pour asseoir une stabilité énergétique durable». La rencontre de Nouakchott a dès lors été présentée comme une étape décisive dans l'élaboration de partenariats structurants appelés à renforcer l'architecture énergétique de la région. Sécurité énergétique et valorisation des potentialités nationales Les autorités des deux pays ont insisté sur le fait que «les avancées constatées témoignent d'une volonté partagée d'assurer la sécurité énergétique des deux pays». Elles ont ajouté que cette orientation «tend à valoriser pleinement les ressources nationales, en les inscrivant dans une trajectoire conforme aux impératifs de transition écologique». À leurs yeux, cette convergence illustre une démarche conjointe de prévoyance face à l'accroissement des besoins électriques et à la nécessité de promouvoir une transition énergétique pérenne. Elle manifeste, selon les mêmes sources, une communauté d'intérêts tournée vers un avenir continental fondé sur l'autonomie et la durabilité.