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Le Maroc, à travers le parc national de Khenifiss, prend part au projet Rescom qui déploie des solutions fondées sur la nature pour accroître la réadaptation du bassin méditerranéen
Le projet Rescom, première entreprise du Mediterranean Biodiversity Consortium (MBC) créé en 2021 en partenariat avec le Conservatoire du littoral, rassemble un ensemble d'organisations régionales autour de la préservation du bassin méditerranéen. Co-financé par le Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM) et la Fondation MAVA pour une durée de quatre ans, il associe désormais six pays, dont le Maroc à travers le parc national de Khenifiss, et conjugue actions de terrain, formation et coopération scientifique. Ses concepteurs indiquent que «Rescom s'appuie sur une approche intégrée, mobilisant des partenaires multiples et différents écosystèmes par le recours aux solutions fondées sur la nature (SfN).» Ils ajoutent que «le projet combine des activités de formation et de transmission de compétences, des dispositifs régionaux de partage d'expériences, un appel à projets à petite échelle et la mise en place d'un système d'alerte précoce.» Ces dispositifs s'accompagnent de mesures concrètes dans des sites pilotes situés au Maroc, en Albanie, au Monténégro, en Tunisie, en Turquie et en Italie. Les trois orientations majeures du programme Rescom Les responsables soulignent que «le projet s'organise autour de trois priorités spécifiques.» La première consiste à «accroître les compétences des gestionnaires et partenaires des sites pilotes en matière de solutions fondées sur la nature et de pratiques de résilience.» La deuxième ambition est de «stimuler l'échange d'expériences et de savoir-faire au sein d'un Think & Do Tank régional, lequel donnera lieu à la mise en œuvre de projets locaux et à des actions de plaidoyer méditerranéennes.» Enfin, Rescom entend «concevoir et appliquer des solutions démonstratives en collaboration étroite avec les partenaires nationaux et locaux impliqués dans la gestion des sites.» Les expérimentations menées dans l'aire marine protégée de Capo Carbonara Une convention a été signée en mars 2024 entre Initiative PIM et la municipalité de Villasimius, gestionnaire de l'aire marine protégée de Capo Carbonara (AMPCC). Elle prévoit, selon ses termes, «l'installation d'un dispositif de régulation des populations de cerfs et l'évaluation de ses effets sur les puffins yelkouans, les puffins de Scopoli et les lézards tyrrhéniens.» Le texte mentionne également «la restauration de 230 m2 de prairies de posidonies dégradées et la création de panneaux d'information destinés à sensibiliser les visiteurs à la biodiversité de l'île de Cavoli.» Parallèlement, l'Université de Cagliari, à travers son Conservatoire botanique (Unica-CCB), a lancé en 2024 une étude sur les espèces végétales endémiques les plus menacées des îles Cavoli et Serpentara. Les chercheurs expliquent avoir «procédé à la sélection et à la collecte de semences destinées à être préservées au Conservatoire botanique.» La diffusion des résultats permettra, affirment-ils, «d'adopter des mesures de gestion adaptées, en particulier dans la régulation de la fréquentation touristique de ces espaces insulaires.»