Le roi Mohammed VI a donné, mercredi 24 septembre à Casablanca, le coup d'envoi de vastes chantiers ferroviaires évalués à vingt milliards de dirhams, destinés à transformer les conditions de déplacement dans l'agglomération casablancaise. Les autorités ont souligné que «répondent aux enjeux futurs de la mobilité urbaine au sein de cette métropole et s'intègrent dans un programme global doté d'une enveloppe budgétaire de quatre-vingt-seize milliards de dirhams». Selon le communiqué diffusé par la MAP, ce plan global «accompagne le développement soutenu du secteur ferroviaire, marqué par le lancement en avril de la ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech de 430 kilomètres, développe les liaisons régionales entre Kénitra et Casablanca, améliore les conditions de déplacement dans les agglomérations de Casablanca, Rabat et Marrakech et crée un nouvel écosystème d'industrie ferroviaire à l'échelle nationale». Les promoteurs du programme ont insisté sur le fait que «cette politique traduit la vision du souverain en faveur de l'amélioration de l'offre ferroviaire nationale et correspond aux orientations stratégiques du royaume en matière de développement durable, notamment la promotion de solutions collectives de transport à faible empreinte carbone». Gares, lignes et équipements ferroviaires Le dispositif, financé à 70 % par l'Office national des chemins de fer (ONCF) et à 30 % par la région, comprend «la construction de trois grandes gares de nouvelle génération, l'édification de dix gares de trains métropolitains de proximité, la requalification de cinq gares existantes, la mise en place de deux cent soixante kilomètres de voies ferrées, la réalisation et l'élargissement de cinquante ouvrages d'art, la construction de deux technicentres à Zenata et Nouaceur et de cinq ateliers de maintenance, ainsi que l'acquisition de quarante-huit nouveaux trains destinés aux services régionaux et de proximité». Ces aménagements visent, selon les autorités, «à développer un système ferroviaire régional durable, à améliorer les conditions de transport quotidien, à contribuer au développement socio-économique et à l'aménagement urbain et à accompagner les grandes échéances nationales prévues à l'horizon 2030».
