La MINURSO réduit ses effectifs    Soutien social direct : Nadia Fettah reconnaît les limites du système de ciblage    Réforme de la santé : Vers une généralisation progressive des GST en 2026    Message de vœux de l'ambassadrice de Chine Yu Jinsong aux Marocains à l'occasion de l'année 2026    La Bourse de Casablanca débute en hausse    Électricité : la demande franchit un seuil et redessine l'architecture du marché    Une mesure douanière contre les fraudeurs mobilise les transitaires aux ports et aéroports du Maroc    Les Émirats refusent d'être impliqués dans les événements en cours au Yémen    Rejet du Somaliland, soutien au polisario : l'Union africaine face à ses incohérences    Le président coréen en visite d'État en Chine pour un sommet avec Xi Jinping    CAN 2025 : le programme des matchs du mardi 30 décembre    CAN 2025 : les 16 équipes qualifiées pour les huitièmes de finale désormais connues    Atalanta rejoint la course des clubs intéressés par Yassir Zabiri    DGSN : 15 morts dans 1.941 accidents en une semaine en périmètre urbain    Parlement : Ouahbi botte en touche sur le projet de loi relatif à la profession d'avocat    Chambre des représentants : Examen en commission du projet de loi relative à la procédure civile    Casablanca : Fin des travaux et mise en service du nœud autoroutier de Ain Harrouda    Manœuvres militaires : Simulation chinoise d'un blocus des ports de Taïwan    Ukraine : Trump tout près d'un accord, sans annoncer de percée    Pêche au poulpe: Lancement de la campagne hivernale    Maroc : L'indice des prix à la production augmente de 0,3% en un mois (HCP)    Les retenues d'eau à 1.770 millions m3 depuis septembre    CAN 2025 : Brahim Diaz égale un record mythique et ravive le rêve marocain    CAN 2025 : Le Maroc affrontera la Tanzanie en huitième de finale à Rabat    CAN 2025 : Le Maroc face à la Tanzanie en huitièmes de finale    CAN 2025 : «Tous les matchs seront des finales» (Walid Regragui)    CAN 2025 : «On ne s'attendait pas à un tel scénario face au Maroc» (sélectionneur de la Zambie)    SRM Fès-Meknès : Près de 10 milliards de dirhams d'investissements en 2026-2030    Fireworks and small fires in Molenbeek after Morocco beats Zambia    Le Maroc à la tête du CA de l'Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie    Le streamer Ilyas El Malki condamné à dix mois de prison ferme    CAN 2025: Achraf Hakimi alcanza su 60a victoria con la selección de Marruecos    Parlamento: Ouahbi elude el proyecto de ley sobre la profesión de abogado    La prison locale d'Ain Sebaa 1 dément les allégations de torture contre Saida El Alami    Accidents de la route: 15 décès et 2.559 blessés en périmètre urbain durant la semaine dernière    Malgré les stéréotypes, le darija gagne en popularité parmi les apprenants étrangers de l'arabe    Ouverture des candidatures pour la 12e édition du Prix national de la lecture    Rachat de Warner Bros. Discovery : Le conseil d'administration s'orienterait vers un rejet de la dernière offensive de Paramount    Fondation Chouaib Sdaiki, vigie culturelle sur la côte de Mazagan    Révision des listes électorales des Chambres professionnelles : Fin des inscriptions le 31 décembre    Droits de l'Homme: La DIDH adhère au Portail national du droit d'accès à l'information    BCIJ : «CAN ou pas CAN, pas de relâche face au terrorisme !»    Pétrole : le calme trompeur des prix bas    La Thaïlande accuse le Cambodge d'avoir violé le cessez-le-feu    Vernissage de l'exposition nationale «60 ans de peinture au Maroc» le 6 janvier 2026    L'exposition «Mohammed Ben Allal : Récits du quotidien» célèbre la mémoire populaire de Marrakech    Essaouira et les Provinces du sud unissent leurs mémoires pour la nouvelle génération    L'icône du cinéma français, Brigitte Bardot, n'est plus    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Or : c'est le moment de vendre vos bijoux !
Publié dans Challenge le 27 - 09 - 2020

Si vous avez besoin d'argent c'est le moment ou jamais de vendre vos pièces en or, ou plutôt vos bijoux ! En effet, le métal précieux n'a jamais aussi bien porté son nom que ces derniers mois aussi bien au Maroc qu'à l'international.
Actuellement, l'or est à son plus haut niveau et pourrait même le dépasser. Le 25 septembre 2020, le métal jaune atteignait les 1.861,35 dollars l'once (51,45 euros le gramme). Le marché marocain ne fait pas exception à la règle. Les prix sont tout aussi affectés par la conjoncture internationale, bien qu'il n'y ait pas de lien direct, qu'on n'ait pas un marché de devises et que l'investissement dans l'or se fasse uniquement à travers les bijoux. Pour autant, les bijoutiers marocains ne cachent pas qu'ils ont les yeux rivés sur les marchés mondiaux et font tout pour adapter leurs prix afin d'éviter qu'il y ait des sorties massives d'or du pays lorsque les prix y sont moins élevés ou des entrées frauduleuses quand les prix y sont plus élevés. « Avec la hausse des prix, nous recevons beaucoup de clients qui cherchent à vendre leurs bijoux, mais ce n'est pas forcément une bonne idée. Les gens ont tendance à croire que le prix de l'or risque de chuter à n'importe quel moment et que la situation deviendrait irréversible. Ils préfèrent alors vendre tant que le cycle est encore haussier », explique un bijoutier. Pour son voisin d'en face, dans le contexte de la pandémie, les bijoutiers voient logiquement affluer des particuliers ayant besoin de liquidités ou ceux qui, à l'inverse, veulent en acheter, pariant sur une plus-value future. « On assiste, ces derniers mois, à un rebond des cours de l'or, le portant vers de nouveaux sommets. L'analyse des cours de ce précieux métal depuis deux siècles montre une grande stabilité jusqu'en 1971, date de l'abandon de la convertibilité or/dollar par les Etats-Unis, mais aussi de son mouvement erratique depuis cette date. Soumise aux lois du marché, cette matière première voit son cours dépendre essentiellement de la demande. Evolution qui confirme cet actif comme valeur refuge des temps difficiles, sans pour autant envisager sa remonétisation », analyse Henri-Louis Vedie, Senior Fellow au Policy Center for the New South et Professeur émérite à HEC Paris.
Lire aussi|Aéronautique : cinq nouvelles ouvertures d'usines d'ici fin 2020
Quoi qu'il en soit, aussi bien au Maroc qu'à l'international, le métal jaune a amorcé une forte tendance haussière après avoir atteint en 2000 des niveaux très bas en raison des perturbations géopolitiques qui sévissaient dans les pays du Golfe. Depuis cette époque, le prix de l'or avait l'ascenseur pour atteindre son pic en 2011 (1.920 dollars) à cause de la crise internationale. Au Maroc, le gramme de l'or neuf pouvait atteindre 550 DH à l'achat. Mais depuis lors, les prix ont amorcé une tendance baissière avant de se stabiliser entre 2017 et 2018, année durant laquelle le gramme se négociait entre 300 et 400 DH pour le neuf et 250 DH à la casse.
Aujourd'hui, les gains qui peuvent être réalisés sont très importants. Une ceinture en or de 300 grammes coûtait en 2018, 105.000 DH à un moment où le gramme correspondait en moyenne à 350 DH. Aujourd'hui, 1 gramme vaut 580 DH, ce qui porte le prix du même bijou à 174.000 DH, soit un gain de 69.000 DH, en l'espace de deux ans. C'est dire que le placement dans l'or est devenu plus que jamais intéressant. Et jusqu'à quand ? Selon les experts, plusieurs facteurs expliquent l'envolée de la valeur de l'or. La tendance était déjà à la hausse durant le deuxième semestre de 2019, soit avant l'arrivée de la crise sanitaire liée au coronavirus. Par la politique des banques centrales de baisse des taux d'intérêt, les dettes publiques sont émises à des taux négatifs. Un placement sûr pour les investisseurs, mais alors sans aucun rendement, ce qui augmente l'attrait pour l'or. Ce n'est pas tout. Selon également les experts, la guerre commerciale qui s'est déclenchée en 2018 entre la Chine et les Etats-Unis a aussi poussé les prix la hausse. Autre élément : les doutes quant à la production d'or dans les prochaines années, qui pourrait atteindre ses limites faute de nouveaux gisements. A cela vient s'ajouter la crise économique directement provoquée par la pandémie.
Lire aussi|Centre d'immatriculation de Marrakech : tous les rendez-vous fixés précédemment sont annulés


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.