Le ministère de la Santé et de la Protection sociale hausse le ton contre les médecins spécialistes des promotions 2023 et 2024 refusant de rejoindre leurs postes d'affectation. A l'approche de l'ultimatum du 15 septembre, des commissions centrales sillonnent le pays pour débusques les « absentéistes ». Les premières sanctions commencent à tomber avec « la suspension d'un nombre de médecins absents de leur lieu de travail », affirment des « sources professionnelles », citées par nos confrères de rue20.com. Lesdites commissions effectuent, en ce moment, « des visites inopinées » dans des hôpitaux et des centres de santé dans différentes régions, afin de s'assurer du respect de l'ultimatum fixé dans la sévère mise en garde de la direction des ressources humaines (13 août). Lire aussi | Tehraoui annonce un programme de réhabilitation de 83 hôpitaux de 8.700 lits A compter de la mi-septembre, le ministère procèdera à l'exécution des procédures administratives réglementaires contre les médecins réfractaires, particulièrement celles d'abandon de poste et de suspension de salaire. De plus, les contrevenants seront exclus de toute mobilité interne. Cette mise en demeure fait suite à l'annonce du 18 juillet 2025 fixant le 4 août 2025 comme date limite pour rejoindre les postes d'affectation. Le durcissement de la position du ministère fait suite au refus constaté de plusieurs médecins d'obtempérer.
