Suite à mes précédentes réactions dans vos éditions de Challenge Hebdo du 15 et du 29 septembre 2007, et dans le fil de votre récent article «Microdata: la malédiction des NTIC», je voudrais préciser que ce qui est arrivé à cette société ne m'étonne pas. Les boursicoteurs en général et les petits épargnants en particulier se méfient des sociétés du secteur des nouvelles technologies de l'information, depuis l'introduction en bourse de la société Matel PC Market. Cette dernière a été introduite dans le sillage de la société Addoha et a bénéficié de l'engouement du public pour la Bourse. Malheureusement, tous ceux qui ont acheté cette valeur (Matel) ont été amèrement déçus. En effet, la société Matel PC Market a été introduite en Bourse au mois de février 2007 avec une valeur d'émission de 370 DH et un premier cours de cotation de 492,45 DH, à la date du 2 mars 2007. En quatre séances seulement (dont trois réservées à la hausse), le cours a grimpé à 792 DH. Après ce pic, la dégringolade a commencé et le cours de cette société se retrouve aujourd'hui à 417 DH, c'est-à-dire juste à quelques points de son cours de souscription et très au-dessous de son premier cours de cotation en Bourse. Maintenant, cela fait bientôt une année que le cours de cette société fait du surplace aux environs de son cours le plus bas de l'année, qui est de 400 DH. Il est donc légitime de se poser la question suivante : la situation de la société Matel PC Market ne serait-elle pas en rapport avec les états financiers du 30 juin 2007, établis par les Commissaires aux comptes (publiés dans un quotidien, le 25 septembre 2007) et révélant ce qui suit : «nous attirons l'attention sur le fait que la société absorbée PC Market fait l'objet d'un contrôle fiscal depuis décembre 2006, actuellement toujours en cours…»? Pourquoi cette information a-t-elle été occultée par la Note d'Information lors de l'introduction en Bourse, au mois de février 2007 ? J'adresse à cette occasion un clin d'œil au CDVM (NDLR : Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières)... Et dire que l'introduction de cette société a fait l'objet d'une large publicité: presse, radios, TV vantant ses performances. Sous d'autres cieux, cette publicité a un nom... Cordiales salutations