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Sécurité au travail
Le BTP mal en point !
Publié dans Finances news le 06 - 09 - 2007

* Le Code du travail met les ouvriers de chantiers et maçons sur un pied d’égalité avec les salariés des autres secteurs.
* Mais il demeure que le secteur est à la traîne.
Conditions, vacances, retraite et heures de travail, le maçon ne connaît pas ! C’est le triste constat après un tour dans quelques chantiers de construction dans la capitale économique. Certes, une seule composante du Code du travail semble être respectée, c’est le SMIG, comme le prévoit la législation. Voire plus, comme l’explique un promoteur immobilier, le marché est tellement sollicité que les rémunérations dépassent largement le SMIG.
Mais sur les autres composantes, on croirait que les maçons de chantiers font partie de cette catégorie de salariés qui n’est pas prévue dans le Code du travail, et pourtant : «Le Code du travail ne fait aucune distinction entre ouvriers de chantiers ou autres salariés. Les maçons et autres ouvriers bénéficient des mêmes droits prévus dans le Code. Et les employeurs ont l’obligation de respecter l’ensemble de ces dispositions qu’il s’agisse du SMIG, des heures de travail…», explique Abdelouahid Khouja, Secrétaire général du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
Mais voilà, au sein du ministère on reconnaît que le secteur du BTP est à la traîne. Un constat qui s’est affirmé lors de l’élaboration du plan d’action national de mise en conformité sociale.
La dispersion des chantiers renforce un peu ce constat puisque le contrôle devient très difficile dans la mesure où leur nombre important et leur dispersion nécessiteraient du ministère de l’Emploi une armée de contrôleurs.
Alors on a pensé à mieux : «Nous avons opté pour une démarche participative en associant les syndicats, les associations professionnelles comme la CGEM. Pour faire respecter les dispositions du Code du travail nous avons commencé par les entreprises organisées à 50 salariés et plus avec un suivi et un contrôle des indicateurs sociaux, mais également par une campagne de communication et de sensibilisation», poursuit Khouja.
Un marché hétérogène
Le passage du chantier d’un particulier à celui d’une société de construction, fait ressortir une certaine amélioration dans le statut des maçons, dont le nombre est nettement plus élevé et par conséquent les heures de travail moindres.
Cela dit, ces maçons ne disposent d’aucun contrat de travail ne sont pas affiliés à la CNSS pour la plupart.
«On peut distinguer entre trois catégories d’entreprises. D’abord les sous-traitants qui travaillent pour le compte d’établissements publics qui respectent les dispositions du Code du travail en matière de sécurité et de droits sociaux. La deuxième catégorie concerne ces entreprises qui sont en charge de la réalisation des projets de promoteurs étrangers qui respectent plus ou moins la législation en vigueur, notamment la déclaration des ouvriers à la CNSS et la souscription à une assurance. Et enfin, les petites et moyennes entreprises qui sont à la traîne et ont du mal à appliquer le Code puisqu’en général elles ont des petits marchés», explique Abdelouahid Khouja.
Pour notre promoteur immobilier qui préfère garder l’anonymat, le marché a évolué, notamment le degré de maturité des chefs d’entreprise mais également des ouvriers eux-mêmes de plus en plus conscients de leurs droits. «Autrefois, les gens issus du milieu rural acceptaient tout ce qu’un constructeur leur proposait pourvu qu’ils aient du travail. Actuellement, la demande est telle qu’un ouvrier peut choisir de travailler dans des conditions plus avantageuses. On n’accepte plus les 39 DH d’autrefois puisque aujourd’hui un maçon peut toucher jusqu’à 80 DH par jour et 120 DH pour un Maâlem. En plus de cela, certains ouvriers commencent à comprendre qu’être affilié à la CNSS leur garantit une retraite quand ils ne seront plus en âge de travailler et ils prennent conscience que leur corps est leur unique patrimoine et s’ils le perdent ils n’auront plus de ressource d’où l’importance d’une assurance», explique-t-il. Néanmoins, il a conscience que les conditions ne sont pas les mêmes partout car le marché reste très hétérogène, elles changent d’un chantier à l’autre et d’une ville à une autre. La solution passe, pour lui, par une sensibilisation des ouvriers de chantiers à leurs droits et les chefs d’entreprise que le respect des dispositions du Code du travail ne coûte pas si cher que ça.
En attendant, seuls les ouvriers assurant les gros œuvres semblent émerger du lot. Ce sont des ouvrires qui ne travaillent pas de manière permanente sur le chantier mais viennent pour des durées très courtes et leurs «cachets» frôlent en général les 1.000 DH par jour, et encore, car ils sont rarement recherchés par le secteur.


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