Casablanca : Boudrika destitué de la présidence de la commune Mers Sultan    Sahara-CIA files #5 : Hassan II a transformé les victoires du Polisario en défaites    IDE : le flux net grimpe de 56,2% à fin mars 2024    Etats-Unis : L'AMDIE en quête d'investissements dans les technologies au Maroc    IR des profits fonciers: Demander un avis préalable auprès de la DGI est désormais possible    Le réseau social X modifie la fonction de blocage des comptes    Le Président Xi Jinping tient avec le Président français Emmanuel Macron et la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen une réunion des dirigeants Chine-France-Union européenne    Message de condoléances de SM le Roi au Serviteur des Lieux Saints de l'Islam suite au décès de SAR le prince Badr Ben Abdel Mohsen Ben Abdelaziz Al-Saoud    La FIFA lance un classement mondial de futsal, le Maroc pointe au 6è rang    Tanger: Ouverture d'une enquête pour déterminer les circonstances d'une tentative de trafic de cocaïne (source sécuritaire)    Koweït : Le Marocain Mohamed Daoudi parmi les lauréats du 42e prix de la KFAS au titre de 2023    Hassan Hajjaj brille au festival des Arts d'AlUla    Bourse de Casablanca: Clôture en territoire négatif    Le Maroc voudrait ajouter les drones SeaGuardian à son arsenal    Accord social : L'OTRAGO apporte ses remarques et exprime des préoccupations    Education : Construire l'Afrique de demain avec une jeunesse bien formée    Sommet des propriétaires des médias : Réorganiser le secteur sur le continent    Des intempéries continuent de frapper le Kenya    Présidentielle. Les Tchadiens appelés aux urnes    Horizon 2030 : Casablanca sera-t-elle au rendez-vous ?    Botola D2/J24: Le CODM chute à Beni Mellal, le KACM en profite !    UEFA Conférence Europa League/Demi-finales : El Kaabi meilleur joueur de la journée    Liga / En-Nesyri buteur face à Grenade    Cyclisme. Le Marocain Achraf Ed-Doghmy vainqueur du Tour international du Bénin    Amine Adli ou l'ambition de remporter la CAN 2025 à domicile    LdC : Le PSG de Hakimi déterminé à inverser la tendance face au BVB    Sortir la HACA de son vacuisme    OLA Energy Maroc: Nouvel accord pour mélanger des lubrifiants de la marque Mobil au Maroc    Santé : Meknès renforce son offre en centres de soins    La Fondation Banque Populaire restaure des écoles dans la région de Nador-Al Hoceima    Vaccins anti-Covid-19 : Résurrection du débat sur les effets secondaires !    Transport aérien : Ryanair inaugure sa liaison Tanger-Ouarzazate    Azerbaïdjan : Exposition photographique consacrée au patrimoine architectural du Maroc    Alune Wade, Ablaye Cissoko et Aïta Mon Amour... enflammeront les scènes du Festival Gnaoua 2024    Jazz au Chellah 2024 : une symphonie transfrontalière s'invite à Rabat    Championnat d'Espagne : En-Nesyri continue sur sa lancée    Détenu attaqué : la prison de Casablanca réfute    Le CESE plaide pour un renouvellement des informations sur la mendicité    Présidentielle en Mauritanie: le parti au pouvoir adopte la candidature de Mohamed El Ghazouani    Grève : les secteurs de la santé et de la justice se mobilisent    Ventes de ciment : évolutions disparates selon les segments    Le bilan des réalisations de l'Agence Bayt Mal Al-Qods dépasse 13,8 millions de dollars pour la période 2019-2024    La Fondation BMCI réitère son soutien au Festival « Moroccan Short Mobile Film Contest » pour sa deuxième édition    Sortie, cinéma, exposition, festival… 10 choses à faire ce mois-ci    CV, c'est vous ! EP-69. Zineb Bouzoubaa, la danse au service des femmes    Les musées de France ne connaissent pas la crise dans leur histoire d'amour avec le public    Maroc-Azerbaïdjan : signature d'un accord d'exemption de visas    Les températures attendues ce lundi 6 mai 2024    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'économie marocaine face au printemps arabe : Quels pronostics ?
Publié dans Finances news le 09 - 06 - 2011

Le premier effet des révoltes populaires est la hausse du prix du baril de pétrole.
Au Maroc, l'économie est impactée via les cours du pétrole, les flux migratoires de retour, mais aussi les effets des révoltes sur le tourisme.
En matière budgétaire, une loi rectificative est peut-être envisageable. La mesure de l'impact du printemps arabe n'a cessé de tarauder les esprits des analystes, et ce depuis l'éclatement de l'événement. Aussi, la mesure de cet impact a suscité l'intérêt des agences de notation qui, à leur tour, se sont interrogées sur les incidences dans l'ensemble des pays de la rive Sud de la Méditerranée. Récemment, les conjoncturistes ont publié un communiqué où ils essayent de lancer quelques pistes de réflexion relatives à l'impact des derniers évènements qui ont secoué le Monde arabe sur notre économie.
Au cours des dernières années, les agences de notation agréées (Fitch Ratings, Moody's, S&P, etc.) qui constituent de véritables aiguilleurs du ciel de la finance et de l'économie mondiales, sont devenues?les?médecins modernes pour juger de la bonne santé des différentes économies de la planète. Depuis la réglementation bancaire Bâle II de 2006, et surtout depuis le début de la crise économique de 2008, ces agences se révèlent détenir un puissant pouvoir pour l'établissement des diagnostics voire des prédictions du potentiel compétitif de tous les pays sans exception.
D'après les agences de notation, les effets sur l'économie mondiale des révoltes populaires, qui ont secoué plusieurs pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, ont pour premier effet la hausse du prix du baril de pétrole.
Pour la région MENA elle-même, les pays exportateurs voient leur croissance profiter de la hausse des cours qui produit un impact négatif sur la croissance des pays importateurs, alors que les concernés au premier chef par les révoltes connaissent une dégradation importante de leurs perspectives de croissance. «Au Maroc, l'économie est impactée via les cours du pétrole, les flux migratoires de retour, mais aussi les effets des révoltes sur le tourisme, les exportations et les investissements étrangers», apprend-on dans le communiqué du CMC. De façon plus générale, les prix des matières premières connaissent de fortes hausses sur les marchés internationaux depuis plusieurs mois. L'indice des matières premières du?Fonds?Monétaire International évalue le cumul des hausses enregistrées sur une année à près de 32%. L'indice des prix à la production industrielle a en effet enregistré une hausse moyenne de 3,1% par mois durant le premier trimestre de 2011.
Budget 2011 : quelles incidences ?
Les analystes s'interrogent par ailleurs si de telles révoltes n'auraient pas un impact sur l'exécution du budget au cours de l'année 2011.
A cet égard, l'exécution de la Loi de Finances qui a été votée par le Parlement doit être régulièrement contrôlée, en vue d'éviter certains dérapages susceptibles de compromettre la bonne marche de l'économie. De nombreux évènements de nature à peser lourdement sur le budget initial incitent à se poser la question sur le bouclage du budget de l'année en cours. Les marges de manœuvre de l'Etat seraient de ce fait limitées et le problème de financement du déficit en forte aggravation devient de plus en plus préoccupant, si bien qu'une Loi de Finances rectificative serait envisageable en cours d'année.
Enfin, la faiblesse des IDE drainés par le Maroc suscite de nombreuses interrogations sur les déterminants majeurs de cette faiblesse structurelle. Considéré comme l'un des déterminants majeurs de la croissance et l'un des principaux leviers de modernisation du tissu productif national, le Maroc à l'instar de nombreux autres pays déploie des efforts appréciables pour inciter le capital étranger à s'investir dans les différents secteurs de l'économie nationale. Dans l'ensemble, et même si le solde net de ces capitaux est positif et est à l'avantage du Maroc, les rythmes d'évolution sont particulièrement faibles depuis le déclenchement de la crise financière. Ainsi, le flux net des IDE relevé en 2010 ne progresse que de 2,7% seulement contre respectivement 4,9% en 2009 et 7,1% en 2008. Aujourd'hui, on se demande si cette faiblesse structurelle est due à un problème de gouvernance économique, à la lenteur des réformes ou à une faiblesse d'opportunités d'investissement comparativement aux économies tunisienne et jordanienne.
Le rythme de croissance des IDE connaîtra-t-il une évolution suite au printemps arabe ? Va-t-il changer dans la perspective de réforme constitutionnelle en cours de finalisation ?
Autant de questions qui restent posées et toute réponse avancée aujourd'hui peut être hasardeuse.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.