Le Maroc est le seul pays en Afrique du Nord à enregistrer une croissance de 24% des flux d'investissement. Le montant global investi dans les énergies renouvelables entre juin 2000 et mai 2013 est de l'ordre de 122,6 Mds de DH, ayant créé 3.253 emplois. L'ONHYM prévoit l'augmentation des investissements de 50% par rapport à 2013, soit 5 Mds de DH. L'attractivité du Maroc vis-à-vis des investisseurs étrangers a été nettement renforcée ces dernières années. L'amélioration du climat des affaires, la mise en place de mesures incitatives, la stabilité politique, les fondements macroéconomiques stables, les infrastructures aux standards internationaux... sont autant de facteurs ayant fait du Royaume l'un des pays les plus attractifs d'Afrique. En effet, le gouvernement, conscient de l'importance de l'investissement privé dans la promotion et la croissance socioéconomique, a multiplié les efforts en matière de promotion des investissements productifs, de réhabilitation des infrastructures et de réformes sectorielles programmées. En 2013, le Maroc était le premier pays africain et dans la région MENA à attirer des IDE estimés à quelque 5 milliards de dollars. Le dernier classement, qui comporte 112 pays, le place à la 42ème place devant plusieurs pays émergents, notamment arabes comme l'Egypte, la Jordanie, l'Arabie Saoudite ou le Bahreïn. Secteur des énergies renouvelables Par ailleurs, le cabinet d'études international Ernst&Young dans son rapport 2014 sur l'attractivité de l'Afrique a révélé que le Maroc est le seul pays à enregistrer en 2013 une croissance de 24% des flux d'investissement en Afrique du Nord. Parmi les secteurs qui font office de locomotive des IDE, celui des énergies renouvelables. En effet, pour réduire sa forte dépendance aux importations des hydrocarbures et devenir un exportateur d'énergie verte, le Maroc a adopté des objectifs ambitieux déclinés dans la Stratégie énergétique nationale visant à produire 6.000 MW en énergies alternatives d'ici 2020, dont un tiers d'énergie hydraulique, un tiers d'énergie éolienne et un autre tiers d'énergie solaire. Le rapport de la Commission européenne sur les opportunités d'affaires en Méditerranée révèle que le Maroc est parmi les plus performants des pays méditerranéens en termes d'IDE dédié aux énergies renouvelables. Selon l'observatoire Anima-Mipo, le Maroc a attiré en moyenne un projet d'IDE par an dans le domaine des énergies renouvelables entre 2003 et 2009, avec 3 projets en 2010, 4 en 2011 et 7 en 2012. Le secteur de l'énergie reste, faut-il le rappeler, un secteur dynamique malgré une tendance à la baisse des investissements. Le montant global affecté entre juin 2000 et mai 2013 est de l'ordre de 122,6 Mds de DH, ayant permis la création de 3.253 emplois. Les projets d'envergure que le Maroc lance dans le secteur du solaire et de l'éolien ont attiré les investisseurs potentiels ainsi que les bailleurs de fonds. La BAD, la Banque mondiale, la BEI, l'AFD, KFW et l'UE mais aussi les entreprises internationales opérant dans le secteur, notamment EDF, GDF Suez, Theolia, Italcementi AE Photonics accompagnent le Maroc dans cette politique. Outre ces multinationales, les PME étrangères se sont également installées, ou envisagent de le faire, attirées par les atouts et les opportunités qu'offre le marché. En plus des énergies renouvelables, le Maroc a connu ces dernières années un engouement des entreprises d'exploration pétrolière. Le secteur pétrolier captive Depuis 2000 et avec la mise en place du nouveau Code de l'investissement pétrolier, le nombre des compagnies étrangères a considérablement augmenté. Aujourd'hui, 34 compagnies opèrent dans le territoire. Il faut dire que le Code très attractif pour l'acte d'exploration pétrolière, a donné une impulsion et une dimension nouvelles à l'exploration des richesses du sous-sol national. Exonérations de droits de douane, de TVA, de paiement d'impôt en cas d'exploitation, ainsi qu'une part de 75% pour la compagnie et seulement 25% pour l'Etat en cas de découverte sont autant de mesures qui expliquent ce regain d'intérêt. Le montant des investissements sur la période 2000-2012 tourne autour de 600 millions à 1,2 Md de DH. Amina Benkhadra, Directeur général de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) a récemment annoncé qu'en 2013 environ 2,4 Mds de DH ont été investis. En 2014, l'ONHYM prévoit une augmentation de 50% de cet investissement, soit 5 Mds de DH.