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Développement des provinces du Sud : Attijariwafa bank sur le front de la culture
Publié dans Finances news le 25 - 07 - 2014

«Cette rencontre à caractère économique et culturel constitue un moment privilégié, destiné à découvrir et apprécier la richesse du patrimoine de nos provinces du Sud dans toutes ses dimensions».
C'est en ces termes que lecture a été donnée du discours de Mohamed Kettani, président du groupe Attijariwafa bank à l'oc-casion du Ftour organisé, mer-credi, dans le cadre de son Cycle de conférence, «échanger pour comprendre». Le thème de cette soirée portait sur la «culture et le développement économique, voyage au coeur des provinces du Sud». Outre le management de la banque, il a réuni plusieurs personnalités des milieux de la banque, de l'industrie, de l'uni-versité, des professions libérales, des arts et de la culture, ainsi que de la presse. L'originalité du thème, la métho-dologie choisie pour le traiter, entre exposés et prouesses musicales, le visionnage d'illus-trations et d'iconographies sur système data show, ont conféré à ce Ftour une dimension signi-ficative. Ce sont en fait trois temporalités, celle de la musique et de la poésie, celle de la décou-verte anthropologique et ethnolo-gique, celle enfin de l'économie et des réalisations. Une assis-tance nombreuse et attentive, qui dépasse les 200 personnes, a prêté l'oreille à l'exposé que Hajbouha Zoubeir, expert du CESE, chiffres à l'appui, a pré-senté sur les potentialités éco-nomiques des provinces du Sud. Elle a mis en exergue les poten-tialités économiques de la région, ses richesses et ses perspectives d'investissement. Elle a égale-ment insisté sur la responsabilité du secteur privé et le rôle qu'il est appelé à jouer pour contribuer à l'accélération du développement des provinces du Sud. Elle a aussi loué le modèle participatif des populations du Sahara. L'Etat, au lendemain de la Marche verte et de la récupération des provinces du Sud, a investi considérable-ment en infrastructures, dans le domaine de l'habitat, des routes, des ports, des centres de for-mation. Un effort soutenu qu'il est demeuré le seul investisseur potentiel. Les investissements de l'Etat dans ces provinces représentent depuis toujours pas moins de 30% du PIB. Pour rappel, les besoins en investissement des provinces sahariennes sont estimés, dans le cadre de la feuille de route tracée par le CESE, à plus de 140 milliards de dirhams pour la décennie à venir. Or, le montant considérable de tels investisse-ments structurants et généra-teurs d'emplois ne pourrait être atteint que si les opérateurs du secteur privé accompagnaient l'Etat dans le cadre de parte-nariats public/privé, pour favo-riser leur intégration aux autres grandes régions du Royaume. Il convient de souligner que l'Etat reste le premier employeur dans les provinces du Sud où le sec-teur privé n'est pas très actif avec 1,2% de la production industrielle nationale et où prédomine une forte logique de rente. Quelque 75% de l'activité économique est concentrée sur 3 secteurs essentiels : la pêche, le secteur public, le commerce et l'indus-trie. Hajbouha Zoubeir, tout à sa détermination de convaincre, souligne la nécessité de conju-guer les efforts de l'Etat et du secteur privé pour dynamiser le partenariat entre les deux, dans le but de la vision participative proclamée. Mais elle n'hésite pas à rappeler, sur la base de l'expertise réalisée par le CESE, que le taux de chômage s'élève à 18,4% , soit deux fois plus que la moyenne nationale, représentant 29% chez les jeunes, et 35,9% chez les femmes. Ce sont ensuite quelque 70.000 personnes, soit 29% de la population qui travaille dans le secteur informel.
Doubler le PIB en 10 ans
La perspective est de passer d'une économie de rente à une économie de marché, valoriser les richesses naturelles et garan-tir leur répartition équitable au profit des populations, enfin réa-liser un développement durable et responsable. L'objectif est de doubler en 10 ans le PIB, pro-mouvoir les PPP (Partenariats public-privé), multiplier par deux les investissements publics et pri-vés, enfin réduire le chômage de moitié en créant à terme 120.000 emplois dans les trois pôles éco-nomiques : Lâayoune-Boujdour ; Oued Eddahab-Lagouira et Guelmim-Smara. Comme l'a souligné Mohamed Kettani dans son discours, lu par El Jaï, «ce travail de terrain de grande qualité a révélé l'étendue des potentialités des provinces sahariennes qui s'offrent aux entreprises» ! La partie culturelle de la soirée organisée par la Fondation Attijariwafa bank a été marquée par le brillant exposé de Ahmed Aydoun. Musicologue et compositeur, docteur en écono-mie de la culture, directeur artis-tique de nombreux festivals et projets d'anthologies, spécialiste du patrimoine culturel, ex-chef du département musical au minis-tère de la Culture, Inspecteur principal de l'enseignement musical, il est connu pour être le spécialiste de la culture has-sanie. Il a brossé un tableau vivant et exhaustif de la pro-duction musicale hassanie, son histoire, ses origines, ses genres, ses musiciens et ses groupes, enfin l'enracinement dans l'his-toire et la mémoire du Maroc. Assisté par le poète Taleb Bouya Lâatigue qui a agrémenté la soi-rée en déclamant des morceaux choisis de la poésie hassanie. Lui-même poète hassani, cher-cheur reconnu dans le patrimoine hassani, ex-directeur régional du ministère de la Culture, succes-sivement à Laâyoune, Marrakech et Guelmim , ancien directeur du Centre des études hassanies, il anime plusieurs émissions à la télévision marocaine. Alternant chiffres économiques, poésie hassanie, danses de transe et histoire ethnologique de nos pro-vinces, la soirée a été marquée par ailleurs par la présence cap-tivante et les prouesses enchan-teresses de la magnifique troupe Mnat Aïchata et Sallam Yamdah, alliant le chant, la mélodie et l'extase émotionnelle. Cantatrice à la voix de stentor, Mnat Aïchata est une diva. Elle appartient à une prestigieuse lignée d'hymnodes traditionnels qui évoluaient - entre Smara et Guelmim - dans le double registre du sacré (amdah) et du profane (chants et danses populaires, achwar). Groupe informel aupara-vant, Mnat Aïchata s'est constitué en association en 2000 autour de Sallam Yamdah. Depuis, le groupe s'est produit dans de nombreux événements culturels et festivals au Maroc et à l'étran-ger (France, Italie, Corée du Sud, Angleterre, Etats-Unis, Belgique, Portugal, Espagne, Sénégal, Qatar, Bahreïn, ...).


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