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Université Mohammed VI des Sciences de la santé : Dissiper les a priori
Publié dans Finances news le 04 - 09 - 2014

La pénurie de personnel qualifié dans le secteur de la santé, «c'est presque une tradition» si l'on en croit les professionnels exerçant dans le secteur privé, mais aussi les citoyens qui le constatent à chaque fois qu'un malaise les conduit au service des urgences ! Ce manque persistant de personnel formé dans le secteur a conduit à la mise en place d'une nouvelle formule pour répondre à ce besoin vital : les universités privées des sciences de la santé. Non sans provoquer toutefois quelques réactions !
Conçue dans le cadre d'un partenariat public-public, d'une part avec le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres qui est son ministère de tutelle, et d'autre part, avec le ministère de la Santé et les autres établissements de l'Etat dans le domaine de la santé et de l'enseignement, l'université Mohammed VI des Sciences de la santé ambitionne dès son lancement de se positionner comme un acteur majeur de l'enseignement, de la recherche et de l'innovation dans le domaine de la santé. En réponse à la notion controversée de la privatisation de la médecine allant de la formation à la libéralisation des capitaux des cliniques, les ministères précités ont trouvé la parade aux détracteurs en encourageant l'ouverture des facultés privées de médecine avec en arrière-plan la «normalisation» des relations entre enseignements public et privé. Mais dans le cas de l'université Mohammed VI des Sciences de la santé peut-on vraiment parler d'université privée ? La réponse est négative puisque son statut stipule que c'est un établissement d'utilité publique et à but non lucratif. Elle répond aussi aux fonctions de l'Université telles que fixées par la loi 01-00.
Dans le but de briser la pensée unilatérale qui domine le débat de la création de cet établissement, prenons le temps de discuter et d'analyser les arguments de ses dirigeants et des professionnels du secteur et répondre aux personnes qui affirment que la formation en médecine ne peut pas être privatisée.
Selon Al Mountacer Charif Chefchaouni, Professeur de pathologie chirurgicale, gestionnaire au Centre Hospitalier Ibn Sina à Rabat et membre de la Fondation Cheikh Khalifa Ibn Zaïd «Les détracteurs de la Faculté de médecine «privée» partent du principe que la qualité de la formation doit être nécessairement de moindre qualité du moment que les études sont payantes et que les promoteurs de la formation veulent faire des bénéfices. Ce parti pris n'est basé sur aucun fait tangible, ni sur l'expérience».
En effet, de très nombreuses formations universitaires sont aujourd'hui dispensées dans le secteur privé marocain (architectes, ingénieurs, financiers,.....) sans qu'il n'y ait de critiques sur leur qualité alors même qu'elles sont à but lucratif.
Le cas de l'université Mohammed VI est de plus différent : cette institution est autorisée et accréditée par l'Etat et n'est pas à but lucratif. Elle apporte donc son soutien aux objectifs de l'Etat celui de réduire le déficit en professions de santé qui est abyssal dans notre pays et auquel le gouvernement ne peut faire face seul. Les programmes sont accrédités et comportent les mêmes contenus que les facultés publiques tout en apportant un enrichissement et des pratiques pédagogiques novatrices.
Sans pour autant oublier que quel que soit le cursus suivi, la qualité intrinsèque du candidat reste capitale.
«Les étudiants marocains qui ne trouvent pas de place dans les facultés de médecine publiques alors même qu'ils ont eu d'excellents résultats au baccalauréat étaient jusqu'à aujourd'hui réduits à s'inscrire dans des facultés de médecine à l'étranger et pour la plupart dans des facultés privées des pays de l'Est de l'Europe et de la Fédération de Russie. Personne n'a trouvé jusqu'à présent à y redire», argumente le Pr Chefchaouni. Pourquoi donc s'opposer à une Faculté marocaine autorisée et accréditée par l'Etat ? Toujours selon notre interlocuteur, «Il n'y a pas de réponse raisonnable à cette question et nos parlementaires et nos conseillers ne s'y sont pas trompés en donnant leur feu vert à la création de cette université. Il faut par ailleurs rappeler que les universités d'excellence du Nord de l'Europe et des pays anglo-saxons sont dans leur grande majorité des Universités dites «libres» donc privées à but non lucratif».
L'université Mohammed VI des Sciences de la santé à Casablanca et l'Université internationale Abulcassis des Sciences de la santé à Rabat sont les premières de ce type au Maroc, ce qui expliquerait ainsi les difficultés qu'ont certains à comprendre et s'approprier ce modèle.
Les rumeurs vont bon train
L'UM6SS vient de démentir les informations qui ont circulé sur le web et les réseaux sociaux juste après le concours d'admission à la Faculté de médecine. Selon un démenti publié sur le site de l'université, ces rumeurs «visent à ternir l'image de notre université en véhiculant des propos calomnieux. Le président de l'université Mohammed VI des Sciences de la santé déplore de tels agissements». En effet, ces informations ont fait état de dysfonctionnements lors de la phase de concours et que plusieurs candidats ne répondant pas aux critères auraient été admis à les passer.
D'après le communiqué du professeur Mohammed El Andaloussi, président de l'université, seuls les étudiants reçus au baccalauréat avec mention ont pu accéder à l'inscription au concours de médecine de l'université.
«Tous les documents présentés par les étudiants étaient certifiés conformes par les administrations nationales compétentes et vérifiés par nos équipes», précise la présidence, avant d'ajouter «Lors de l'inscription définitive, les documents originaux sont exigés et toute fraude donnera lieu à une exclusion définitive des listes d'admis».
Pour leur part, les étudiants concernés ont réagi pour attester de leur mécontentement face à la diffamation à leur encontre.
Notons que les étudiants étrangers sont admis à la Faculté de médecine sans concours.


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