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Khalid El Ibrahimi, une fourmi ouvrière
Publié dans Finances news le 08 - 10 - 2007

Né d’un père magistrat et d’une mère directrice de l’école Moulay Rachid de Rabat, Khalid El Ibrahimi, le Directeur général de GSI Maroc, est un modèle de la fourmi ouvrière. Le travail est son loisir favori.
Né d’un père magistrat et d’une mère directrice de l’école Moulay Rachid de Rabat, Khalid El Ibrahimi, le Directeur général de GSI Maroc, est un modèle de la fourmi ouvrière. Le travail est son loisir favori.
Affairé, c’est la première impression qu’on a de lui, mais au fur et à mesure de la discussion, on découvre un être très sensible, bien que n’extériorisant pas facilement ses émotions ou sentiments.
Né le 8 septembre 1961, Khalid El Ibrahimi a eu une enfance ordinaire. Il était plutôt discipliné et a eu un soutien familial confirmé et un encadrement très strict autant sur le plan éducatif qu’instructif. «De père magistrat et de mère directrice d’école, c’est le vrai cocktail qui a dès mon jeune âge, su déterminer mes centres d’intérêt et me guider en mettant en avant mes qualités personnelles dont l’esprit de challenge».
Un esprit de challenge que va cultiver chez lui sa défunte mère. Il a d’ailleurs toujours été impressionné par sa force de caractère. «Elle a été pour beaucoup dans ma réussite, elle était à la fois ma mère dans le sens affectif du terme et mon coach dans son sens le plus large. Elle m’a inculqué des valeurs sûres, notamment la persévérance, la rigueur, la tolérance, la générosité, l’amour de Dieu, de mon prochain et du travail».
Après une maîtrise en gestion d’entreprises en 1985, Khalid El Ibrahimi poursuit sa quête de savoir avec un diplôme d’études approfondies à Sup de Co de Lyon, en France en 1986 et un diplôme d’études supérieures spécialisées en micro-informatique de gestion en 1987. Titulaire d’un Doctorat en informatique des organisations en 1988, il décide de rentrer au bercail après huit années passées en France. Sa vie active au Maroc démarre dans une compagnie d’assurance, La Victoire, où il a occupé le poste de Directeur général, qu’il a quitté en 1989 pour créer GSI Maroc, une entreprise d’ingénierie de services informatiques.
«Dans mon précédent poste, je gérais une équipe de 350 personnes que je n’avais pas choisie. L’idée pour moi était de gérer ma propre équipe que j’aurais constituée par mes propres soins. Il est d’ailleurs plus facile de construire sur un terrain vierge».
Il a monté sa propre société à une époque où l’activité informatique était toute récente. Mais c’était sans compter sur le soutien de sa mère qui l’a motivé dans son choix de carrière. Hélas, une année après son retour au Maroc, le décès de sa mère fut un choc qui l’a profondément bouleversé.
S’il pouvait remonter le temps, il aurait certainement passé plus de temps avec sa mère. «Son décès m’a beaucoup marqué».
Mais sa mère lui a légué une énergie inépuisable qui émane de cette passion qu’il a pour les actions qu’il entreprend dans sa vie. C’est un homme passionné et plein de volonté. «Rien dans ce monde ne s’accomplit sans passion». Et ce qui peut expliquer également son succès dans son travail c’est qu’il ne s’impose pas de barrières fictives. «La passion est le moyen d’atteindre ses objectifs et de réussir dans ce que l’on fait».
Cela dit, il se reconnaît l’exigence comme défaut, dans le sens où elle peut-être mal comprise. «Mais avec le temps, l’exigence couplée à la maturité aboutit à la tolérance. L’exigence rend service à l’entourage même si ce n’est pas souvent apprécié». Il ne tolère pas néanmoins le manque de volonté, la médiocrité et la rancune.
Sa stratégie de travail est infaillible. Il définit l’objectif, étudie la démarche à suivre, y met la volonté qu’il faut et entreprend l’action immédiatement, «car le temps compte beaucoup».
S’il avait à être ministre, son choix se porterait sans hésitation sur l’organisation et le développement du secteur des NTIC car c’est un secteur qui est au cœur de toutes les activités et de tous les métiers. Il inciterait tous les opérateurs alliés à soutenir les entreprises opérant dans ce domaine.
Sa devise dans la vie, «le travail est le seul trésor qui ne s’épuise jamais». Sa motivation, la foi. D’ailleurs, sa crainte dans la vie est de s’éloigner de la bénédiction divine, de subir un échec spirituel. Ainsi, dans des moments de doute, il se réfugie dans la lecture du Coran. C’est par ailleurs sa lecture préférée. «La diversité culturelle m’enchante également». Alors, il lit beaucoup, question de se forger une réelle culture générale. Il est particulièrement attiré par les livres sur le management et ceux qui sont en relation avec son activité.
«Mon auteur préféré est celui qui exprime clairement ses idées sans ambiguïté».
Passionné du travail, Khalid El Ibrahimi n’en est pas moins un amoureux de la découverte, non pas uniquement par la lecture mais par le voyage également. La destination dépend du choix de la famille mais généralement dans les villes impériales, particulièrement Marrakech, ou à l’étranger.
Il dépense également son énergie dans le sport, notamment le footing, la natation ou le volley ball. «Cela me libère l’esprit».
La musique douce aussi est une thérapie qui l’aide à trouver la sérénité et le calme spirituel.
Si l’amitié est primordiale dans sa vie, il préfère la sincérité des rapports et ne se confond pas dans des futilités. Sa rigueur et sa franchise lui ont permis de tisser un relationnel très fort. Il doit également cela à sa compétence. D’ailleurs, c’était lui qu’on avait choisi pour faire une présentation à SM le Roi sur les systèmes d’information des CRI. «C’est le fait le plus marquant de ma vie».
Tout ce qu’il a eu dans la vie, il l’a obtenu par la force de son travail et par les encouragements de sa mère. Il garde néanmoins les pieds sur terre et inculque cela à ses deux filles. «Je suis très rigoureux avec elles et je les sensibilise au fait qu’il y a dans la vie des gens misérables qui ne trouvent même pas de quoi manger».
Sans être ingrat envers son destin, il s’investit dans le social. D’ailleurs, sur le plan personnel, il espère donner le maximum de son temps aux œuvres sociales. Il en fait déjà sans le crier sur tous les toits.
Sur le plan professionnel, il aspire à agrandir son entreprise et à élargir ses activités.
C’est tout le mal qu’on lui souhaite !


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