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Un poste à haut risque !
Publié dans Finances news le 17 - 04 - 2008

* Présidence de l’ONA et d’Attijariwafa bank : des postes prestigieux.
* Revers de la médaille : la déception peut être cruelle.
C’est un privilège que d’assurer la présidence de l’ONA. C’est également un privilège que de diriger l’une des banques les plus prestigieuses du Royaume, Attijariwafa bank. Ceux qui ont eu ce privilège ont trôné, l’espace d’un moment, sur le monde des affaires, en étant des acteurs incontournables de la vie économique. Khalid Oudghiri l’a été. Bendidi aussi.
Mais quand on est au sommet d’une pyramide, on ne peut aller plus haut. Seule possibilité : s’y maintenir ou descendre. Au pire, dégringoler, surtout si l’on vous pousse. Et c’est ce qui est arrivé autant à Oudghiri qu’à Bendidi. Difficile de se refaire quand on tombe de si haut !
Lorsqu’il est arrivé de BNP Paribas, Oudghiri a eu droit au tapis rouge. Bénéficiant d’un préjugé favorable, motivé à bloc, il entama, par la grâce des actionnaires, la restructuration du Groupe pour créer le concept désormais populaire de «champions nationaux». La suite, on la connaît : il est entré par la grande porte, mais est ressorti par la petite pour tomber dans un cruel anonymat. Aux dernières nouvelles, il dirige une banque en Arabie Saoudite.
Le cas Bendidi est encore plus grave. Bras droit de Othman Benjelloun alors qu’il occupait de hautes fonctions au sein du Groupe Finances.com, il s’est subitement retrouvé numéro 1 de l’ONA. Pratiquement trois ans après, on ne lui laissera même pas le privilège de sortir par la petite porte. Lui est sorti par la fenêtre, avec un CV sali et une image ternie par des termes pour le moins graves : «pilotage approximatif, dissimulation d’informations stratégiques». Il a ainsi une double peine : la disgrâce et les sarcasmes.
Où poser ses valises quand de tels faits sont portés sur la place publique et, surtout, quand une certaine presse instrumentalisée, celle qui l’encensait hier, lui tire dessus sans aucune forme de retenue ?
Mieux encore : où poser ses valises quand on est autant discrédité et débarqué de la sorte de la présidence de structures aussi prestigieuses que l’ONA ou Attijariwafa bank ?
L’une des seules issues : émigrer et essayer de se faire oublier en attendant des jours meilleurs. Comme l’a fait Oudghiri.
Lui comme Bendidi ont tour à tour connu la grandeur et la décadence.
Aujourd’hui, c’est Belghazi qui a repris le flambeau. Il a la faveur des pronostics.
Mais pour combien de temps ? Car l’histoire récente de l’ONA et d’Attijariwafa bank nous enseigne qu’assurer la présidence de l’une de ces deux entités est certes exaltant, mais c’est un cadeau empoisonné. Un couteau à double tranchant qu’il va falloir manier délicatement et subtilement, au risque de se couper les doigts. Et comment ?!
C’est dire que Belghazi a tout intérêt à bien verrouiller le contrat qui le lie désormais à l’ONA. Autrement dit, ne jamais se séparer de son parachute puisqu’il est assis sur un siège éjectable.
Un homme averti en vaut deux !


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