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Université Cadi Ayyad/Marrakech : Une accalmie fragile
Publié dans Finances news le 29 - 05 - 2008

* Une quarantaine de véhicules des forces de l’ordre et des forces auxiliaires sont postés autour de l’Université Cadi Ayyad pour parer à tout retour à la violence.
* Les étudiants ont repris les cours durant cette accalmie très fragile puisqu’aucun dialogue n’a encore été entamé entre étudiants et présidence de l’Université.
* Dix-huit étudiants sont toujours détenus pour déterminer leur implication dans les évènements des 14 et 15 mai.
Une semaine après les violents affrontements entre forces de l’ordre et étudiants de l’Université Cadi Ayyad à Marrakech, la cité Universitaire est toujours sous haute tension, comme en témoigne la présence massive des véhicules des forces de l’ordre et des forces auxiliaires.
Jeudi 22 mai, soit une semaine jour pour jour après les événements, les étudiants ont regagné les amphis mais sous très haute surveillance. On est loin des évènements des 14 et 15 mai qui ont enregistré de nombreux blessés de part et d’autre. Les hostilités ont été déclarées bien avant ces dates-là quand les forces de l’ordre avaient interdit une marche de protestation contre l’intoxication d’une vingtaine d’étudiants au resto de la cité universitaire.
«Nous avons marché par solidarité avec nos camarades et j’étais loin de me douter que la marche tournerait à la confrontation», explique cette jeune étudiante à l’entrée de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales. «Quand les hostilités ont commencé, j’ai vite rejoint le domicile parental et je ne suis retournée à la Fac que le mardi 20 mai quand j’ai appris que les choses s’étaient calmées», conclut-t-elle avant de se fondre dans la foule des étudiants qui passent sous le regard inquisiteur des agents de l’ordre.
Le jour de cette marche, le 25 avril, en plus des troubles et dégâts causés, la police interpelle pas moins d’une quarantaine d’étudiants dont la plupart seront relâchés le jour même. D’autres passeront en audition et c’est leur libération le 12 mai qui sera le déclencheur d’hostilités qui dureront deux jours.
«La libération des étudiants a été célébrée par des étudiants du courant basique d’Annahj Addimocrati de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales ainsi que de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines. La manifestation de joie a vite donné lieu à des affrontements violents et plusieurs étudiants ont été blessés», explique Mohamed J., étudiant en sciences juridiques.
Un autre étudiant qui l’accompagnait explique que le déclenchement de tant de violences est la marche menée par les étudiants du courant basique vers la Présidence de l’Université. Entre autres revendications des étudiants, la revalorisation des bourses d’études et l’amélioration de leurs conditions de vie dans la Cité Universitaire.
Cette marche a suscité une intervention rapide des forces de l’ordre. Les étudiants n’y sont pas allés de main morte en répliquant avec des jets de pierres. Mais des évènements pareils sont monnaie courante à l’université Cadi Ayyad ; tantôt ce sont les basiques, tantôt les étudiants issus des provinces du Nord. Mais la crise a atteint son paroscysm quand les étudiants ont déclaré à la presse le décès d’un des leurs qui aurait été jeté du troisième étage. Un communiqué officiel du Parquet de Marrakech a aussitôt démenti l’information. Le sujet est tabou et personne ne semble vouloir s’avancer sur la question. Mais, il semble que ledit étudiant aurait été admis dans un état comateux dans l’un des hôpitaux de la ville.
Dans le feu de l’action, rien n’a été épargné même les locaux de l’administration ont été incendiés par des cocktails Molotov lancés par les manifestants.
Aujourd’hui, quelque 18 étudiants ont été écroués pour déterminer le degré de leur implication dans ces troubles qui ont touché même les quartiers avoisinants. Leur condamnation ou leur libération pourrait éventuellement rallumer la mèche des hostilités, ce qui explique la forte présence des forces de l’ordre à ce jour. Et ce d’autant plus qu’aucun dialogue n’a encore été établi entre les étudiants et la présidence de l’Université.


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