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AMO : Le tiers payant au cœur du débat
Publié dans Finances news le 11 - 12 - 2008

* Le système du tiers payant, tout en limitant l’aggravation des pathologies lourdes, facilite l’accès aux soins aux populations à revenus moyens.
* La CNSS est vivement appelée à mettre en place ce dispositif avantageux pour toutes les parties concernées.
* Il est également important de prendre en charge, totalement et au préalable, les affections de longue durée pour éviter aux patients l’aggravation de leur pathologie.
La place du système du tiers payant dans l’amélioration des prestations offertes aux bénéficiaires de la CNSS, est à l’ordre du jour des travaux du Colloque National sur le Patient et l’AMO.
Pour les initiateurs de ce colloque, SOS Hépatites en collaboration avec le collectif associatif du «Printemps du patient 2008», un tel choix est doublement justifié. D’une part, il répond à la volonté de contribuer à l’amélioration des performances de ce système de couverture sanitaire. Et d’autre part, il tente de souligner un triste constat : au moment où la prise en charge totale et préalable demeure la condition sine qua non pour que les malades puissent se soigner et limiter l’aggravation de leur pathologie, la CNSS, un des piliers de l’AMO, semble leur ignorer ce droit fondamental.
Le cas de A.B, un malade atteint de polyarthrite rhumatoïde, est un exemple criant de cette «injustice» que subissent les malades : «Après avoir payé depuis de longues années des cotisations, on vient m’imposer ces 30 %. Comment un salarié, qui touche un salaire de 3.000 DH, peut-il couvrir les frais de soins qui dépassent 12.000 DH par mois ? N’est-il pas judicieux, de la part des responsables de la CNSS, de traiter la maladie aux stades précoces, au lieu de se retrouver avec des dépenses énormes une fois les complications installées ?», s’indigne cet affilié.
En effet, le paiement des frais en amont peut poser de sérieux problèmes aux personnes à revenu limité souffrant d’affections de longue durée et dont le traitement s’avère très onéreux.
Face à cette situation chaotique, le Pr Driss Jamil, Président de l’Association SOS Hépatites, prône l’instauration du système du tiers payant. Grâce à cette pratique, le malade est dispensé du paiement des frais des soins médicaux. Quant au prestataire de soins, il reçoit directement de l’organisme assureur auquel est affilié le bénéficiaire, le paiement de l’intervention dû dans le cadre de l’AMO.
«Ce dispositif permettra non seulement de garantir aux patients d’accéder aux soins mais aussi de favoriser la prévention des pathologies chroniques et leurs complications. Sans oublier qu’il agit efficacement sur les facteurs liés, entre autres, à l’environnement, aux conditions de vie et de travail. Les résultats de la CNOPS dans ce domaine, attestent bel et bien de l’intérêt de la mise en place d’une telle mesure. La CNSS a déjà entamé des réflexions sur la question. Mais à mon sens, il est grand temps de passer à l’application. La vie de milliers de malades en dépend», ajoute dans ce sens le Pr Jamil.
Cette revendication émane du succès de ce système en France. En effet, le tiers payant est généralisé en France et s’est avéré d’un appui inestimable dans la réussite de plans sanitaires visant l’équité dans l’accès aux soins. Il s’avère aussi d’un apport utile dans la résolution du retard de remboursement. Nul n’ignore, à ce propos, ce que cette problématique engendre comme entraves à l’observance et au suivi des traitements.
Dans ce cadre, l’étude réalisée en 2000 par le CREDES, bureau d’études spécialisé dans la consultation de santé publique, a conclu que le tiers payant en «aplanissant les effets revenus, (…) apparaît donc comme un facteur de diminution des inégalités de consommation dues aux écarts de revenus. A morbidité et couverture égales, il tend à rapprocher la dépense des assurés «moins riches» de celle des assurés plus aisés. Cette étude économique tend donc à montrer que le tiers payant est un mode de paiement socialement équitable».
Autre recommandation de ce colloque : la généralisation de la prise en charge totale et partielle de toutes les ALD et ALC au nombre de 41. La prise en charge totale et préalable demeure ainsi la condition sine qua non susceptible de permettre aux malades en général, et aux plus démunis en particulier, d’accéder aux soins, limitant par là les énormes dépenses engendrées par l’aggravation de leur pathologie.


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