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Inondations : Le Maroc revivra-t-il le même scénario de 2009 ?
Publié dans Finances news le 07 - 01 - 2010

* Si les dégâts des dernières précipitations sont moindres ailleurs, à Tanger, le même calvaire a été vécu par les citoyens.
* Il a suffi de six heures de précipitations et de 62 mm pour que la ville du Détroit soit noyée sous les eaux boueuses.
* Les autorités ne semblent pas avoir bien retenu la leçon de mère nature.
* Le projet de loi relatif aux catastrophes naturelles reste prisonnier des tiroirs du Secrétariat général du gouvernement.
Rebelote ! On a l’impression de revivre le même début de la saison pluviale que celle de l’année dernière. À fin décembre 2009, le
24 plus précisément, un jeudi noir comme celui d’octobre 2008, des inondations limitées et des perturbations au niveau du trafic routier ont été enregistrées dans certains quartiers de Tanger suite aux fortes pluies qui se sont abattues sur la ville. Et encore, on n’était qu’au début de la saison. À croire que les autorités locales n’ont pas bien retenu la leçon à voir les nouvelles images de Tanger sous les débordements.
Il a en effet suffi d’un cumul de
62 mm pour provoquer une rapide augmentation des débits des cours d’eau traversant la ville, entraînant de légers dégâts matériels. La fin de l’année s’est faite un peu dans le désordre pour la ville du Détroit, puisque le trafic routier a été momentanément perturbé dans les quartiers de Dradeb, Beni Makada, Dar Tounsi et Souani, ainsi qu’au niveau de carrefours routiers, tels la place de la Ligue Arabe et Dchar Bendibane.
Même si les autorités locales avaient annoncé la mise en place d’un plan de pré positionnement pour la prévention des inondations, basé sur les prévisions de la Météorologie nationale, il n’en demeure pas moins que les habitants se sont retrouvés dans la même situation que celle de l’année dernière.
Heureusement que les éléments de la protection civile et des forces auxiliaires ont été déployés dans les zones les plus menacées par les inondations, puisqu’en quelques heures la zone industrielle semblait une fois de plus menacée de débordements. Selon des habitants de la ville, en plus des fortes précipitations, le vent qui soufflait fort rendait les déplacements très pénibles et risqués.
Et une fois de plus, des pertes humaines sont à déplorer, en plus de sérieux dégâts matériels. Et encore, comme l’an passé, le pire reste à venir aux mois de janvier et de février.
La protection civile doit se déplacer en barque pour porter secours aux citoyens qui ont voulu sauver leurs peaux, laissant leurs biens derrière eux sans espérer les récupérer ni se faire rembourser pour les dégâts matériels.
Les zones industrielles de Moghogha et d’Al-Majd ont été également inondées et beaucoup d’installations ont rapidement été détruites par les flots. En moins d’une année, la zone revit le même film d’horreur. Certes, les pertes ne sont pas comparables à celles estimées à 700 millions de DH l’année dernière. N’empêche qu’à peine remise sur pied la zone est une fois de plus «submergée».
Les dommages sont difficiles à évaluer et leur coût s’avère exorbitant.
La ville de Tanger n’est pas la seule concernée puisque les intempéries ont touché toutes les villes marocaines à des degrés de gravité différents certes, mais pratiquement tout le monde a eu les pieds dans l’eau.
Un projet de loi en otage
Au Maroc, le projet de loi relatif aux catastrophes naturelles reste malheureusement prisonnier des tiroirs du Secrétariat général du gouvernement. En chantier depuis 2003, suite aux attentats terroristes de Casablanca, il avait été soumis, en décembre 2006, au SGG. Il s’agit d’un projet dont les risques y afférents intègrent les inondations, les tremblements de terre, les tsunamis, en plus des actes de terrorisme. Et ce sont les dernières inondations du mois d’octobre qui ont constitué un déclencheur pour la relance du projet qui a nécessité une étude préalable facturée à 5 MDH par la Direction des Assurances et de la Prévoyance Sociale.
Le projet comprend deux volets : l’assurantiel, qui concerne les détenteurs d’une police d’assurance. En cas de sinistre, l’assuré sera indemnisé aussi bien pour lui-même que pour ses biens, selon les capitaux couverts au niveau de la garantie de base. Le second volet concerne les assurés non détenteurs d’une police d’assurance. Ces derniers vont surtout bénéficier d’un fonds de solidarité. Appelé Fonds de solidarité nationale pour la couverture des risques de catastrophes naturelles, il sera financé par l’excédent du Fonds de solidarité des assurances (FSA) dont la finalité est de faire face à de gros problèmes, notamment les faillites et les difficultés financières.
Ceci étant, en attendant l’entrée en vigueur du projet de loi, l’Etat est appelé à puiser dans ses réserves. Lors des dernières inondations, un fonds de solidarité, de 2 Mds de DH cofinancé par le Fonds Hassan II et l’Arabie saoudite, a été mis à la disposition des populations sinistrées.
Cette année encore les pouvoirs publics vont continuer à bricoler ! n


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