Le démarrage des essais dynamiques et des premières circulations des trains sur la Ligne à Grande Vitesse (LGV) ont débuté durant la semaine du 6 février, affirme l'Office National des Chemin de Fer (ONCF) dans un communiqué relayé par l'agence de presse MAP. Après avoir franchi avec succès les phases d'essais des infrastructures des 40 premiers km de LGV sans circulation pour vérifier et valider le comportement des nouvelles rames à grande vitesse sur les rails conventionnels, l'ONCF entame une nouvelle étape très importante. Il s'agit de mener « tous les tests permettant de vérifier la compatibilité de tous les composants du système de la grande vitesse pour une circulation à 320 km/h, notamment la rame à grande vitesse circulant sur une voie équipée de sa caténaire, de son système de signalisation et de télécommunications ainsi que de son système d'alimentation électrique », lit-on dans le communiqué. Ces tests vont être réalisés en plusieurs étapes pour s'assurer minutieusement et progressivement de la performance globale. Dans ce sens, le réseau ferré a été alimenté d'un courant alternatif de 25 000 V. Les trains circuleront progressivement jusqu'à une vitesse maximale de 160 km/h sur un linéaire de 40 kms à partir de Kénitra. « Les montées en vitesse auront lieu progressivement par paliers, courant du deuxième semestre 2017, pour atteindre 320km/h sur une centaine de kms », ajoute la même source. Dans son communiqué, l'ONCF affirme que les essais couvriront tout le tracé y compris les raccordements au niveau de gare de Tanger et de Kénitra afin d'homologuer l'infrastructure et le matériel roulant sur l'ensemble de la LGV pour mettre en service la ligne à l'été 2018, précisant que plus de 175 kms de plateformes sont déjà réalisés sur un total de 200 kms, soit un taux d'avancement de 87%. Pour mener à bien leurs tests, l'ONCF et l'ensemble des entreprises impliquées ont pris toutes les mesures nécessaires pour sécuriser le périmètre des essais notamment la clôture de la ligne. « Plusieurs réunions de sensibilisation auprès des autorités locales et de la population riveraine le long du tracé ont eu lieu également pour informer des risques liés à la mise sous tension et aux circulations des trains », note le communiqué.