ONU : Les Emirats arabes unis réaffirment leur soutien au plan d'autonomie marocain    Gen Z : « Ignorer les revendications des jeunes, c'est ignorer l'avenir du Maroc », selon un militant    Ifrane : une feuille de route pour anticiper la saison des pluies    Industries manufacturières : baisse de l'indice des prix à la production de 0,1% en août    Pêche : baisse des prises, le poisson hors de portée !    Al Barid Bank : Un premier semestre de l'exercice 2025 marqué par des réalisations solides    CMR : Paiement des pensions aux nouveaux retraités de l'Education nationale    Maroc : les EHTC enregistrent plus de 17,13 millions de nuitées à fin juillet    Tenue de la commission mixte entre l'OMPIC et l'OEB    Incendies en Espagne: 34,5 millions d'euros pour la restauration des zones sinistrées    Ebola fait 42 morts en RDC depuis fin août    Espagne : Un trafic illégal de déchets textiles en provenance du Maroc    Embouteillages et tensions sur l'autoroute de Casablanca : 21 jeunes arrêtés par la police    Walid Regragui dévoilera sa liste jeudi avant les matches contre Bahreïn et le Congo    Maroc – Bahreïn : 30.000 billets déjà vendus pour le match amical à Rabat    10KM International WeCasablanca : Une édition réussie pour Casablanca capitale sportive    Sidi Ali, Eau Officielle de la CAN 2025    Des averses orageuses attendues mercredi et jeudi dans certaines régions    Températures prévues pour le mardi 30 septembre 2025    Rencontres de la Photographie : Dakhla au cœur de la commémoration de la Marche Verte 2025    Guinée. Rendez-vous aux urnes le 28 décembre    Les Etats-Unis lèvent les restrictions de visa contre le Ghana    Insertion des jeunes. Le Bénin a un plan    Santé éducation. Les vautours volent bas    Futsal: double confrontation amicale Maroc-Espagne, les 19 et 21 octobre à Rabat    Classement Stanford 2025 : l'UEMF place huit de ses scientifiques parmi les 2% les plus influents    Casablanca : pari réussi pour le 10 Km international    PJD et "GenZ" : tentative d'instrumentalisation des protestations ou règlement de comptes politiques ?    U20: Ouahbi heureux de la victoire du Maroc contre l'Espagne    Gen Z 212 : une nouvelle génération marocaine qui revendique des réformes dans le cadre des constantes nationales    Santé et éducation : La colère et la pression continuent à monter    Répression excessive lors des protestations de la Génération Z au Maroc : entre dérapages individuels et responsabilité institutionnelle    Averses orageuses, mercredi et jeudi, dans les provinces d'Aousserd et de Oued Ed-Dahab (DGM)    L'Hypertension non-maîtrisée touche 9,8 millions de Marocains (OMS)    ENSA d'Agadir : la justice impose la réintégration des étudiants exclus    Interview avec Xavier Driencourt : « Il n'y a plus rien à attendre du régime algérien »    Botola D1 / J3: MAS-CODM, l'affiche de ce dimanche    Sáhara: Argelia busca el veto ruso en el Consejo de Seguridad    Joe & The Juice abre su primera tienda en África con una tienda insignia en Rabat    Le Premier ministre du Niger à l'ONU : « L'uranium a fait la gloire de la France et apporté le malheur à notre peuple »    Saïd Jedidi, la voix espagnole de la télévision marocaine, tire sa révérence    MAGAZINE : Jimi Hendrix, d'ange heureux    Diaspo #408 : La réalisatrice Rachida El Garani transforme la douleur en récit    Sidi Bennour: L'INSAP annonce d'importantes découvertes archéologiques sur le site d'Al-Gharbiya    Gad Elmaleh sans filtre à Casablanca : entre rires, confessions et émotions    Le Festival national de l'Art Griha et Malhoun s'ouvre à Taroudant    Rabat – Quand la mémoire s'élève dans le ciel : lancement féerique de "Nostalgia by Drone" à Chellah    Si Sparte remplaçait Rome    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Santé : quelles sont les grands défis qui se profilent devant le gouvernement en 2022 ?
Publié dans 2M le 16 - 01 - 2022

L'année 2022 augure de nombreux défis qui planchent sur la table du gouvernement. Dans le domaine de la santé, secteur dont les lacunes ont été mises à nu avec la pandémie, le plus grand chantier actuellement est celui de la généralisation de la Protection sociale. Preuve en est : le ministère de tutelle a même été rebaptisé au nom du grand projet qu'il pilote actuellement. Mais pas que. Le point, de manière non-exhaustive, sur les grandes priorités du secteur de la santé avec Pr. Hakima Himmich, membre de la Commission spéciale sur le modèle de développement.
La généralisation de la protection sociale, numéro un des priorités, mais qui passe par d'importantes étapes :
Sans doute, le grand défi en matière de Santé pour le gouvernement en 2022 est la couverture sanitaire universelle (CSU). Pour la CSMD, la CSU repose à la fois sur la généralisation de la couverture maladie, conformément aux Hautes orientations royales, et sur le renforcement global du système de santé, affirme Pr. Himmich. Pour cela la CSMD a formulé des recommandations pour mener à bien la généralisation de la couverture maladie et assurer que celle-ci s'accompagne d'une amélioration de la qualité et de la disponibilité des soins pour l'ensemble de la population couverte, des recommandations consultables sur rapport du Nouveau modèle de développement.
* Comment peut-on financer le NMD? Les explications de Mohammed Benmoussa, membre de la CSMD (vidéo)
* Le DG de la CNSS détaille la logistique déployée pour généraliser la protection sociale (invité)
Le risque de crise sanitaires futures, une éventualité à ne pas négliger
Lorsque la pandémie a pris le monde au dépourvu, elle a aussi révélé à quel point les systèmes de santé de nombreux pays dans le monde étaient peu ou pas préparés aux crises sanitaires. Certes, le Maroc a déployé de grands efforts afin d'accéder aux vaccins et aux traitements parmi les premiers pays acheteurs du monde, mais l'inégalité d'accès aux sérums a révélé l'importance d'une gouvernance sanitaire indépendante.
C'est ainsi que le Maroc s'est lancé, sous Hautes directives royales, dans l'arène de l'industrie pharmaceutique afin de devenir producteur de vaccins contre la covid-19. Mais attention à ne pas s'y méprendre, cette évolution ne concerne pas que la pandémie de covid-19 mais vise à équiper le Maroc des moyens nécessaires à une auto-suffisance en tous types de vaccins. C'est ainsi que Pr. Himmich prône "le développement de la souveraineté sanitaire à travers une industrie pharmaceutique et médicale capable de produire des médicaments, des vaccins, des tests, des équipements et d'autres consommable médicaux critiques pour répondre autant aux besoins propres du Maroc qu'à ceux des pays partenaires d'Afrique", bien sûr, "parallèlement aux efforts en cours pour résister à l'épidémie actuelle".
* Enseignement: Convention pour la création d'un institut de formation dans les métiers de l'industrie pharmaceutique

Repenser le parcours de santé pour l'optimiser au maximum
Le parcours de soins doit être repensé dans ses détails, "des portes d'entrée aux les interlocuteurs du patient", estime Pr. Himmich. En premier lieu, mettre en place un système de médecin traitant qui assure le suivi sur le long terme et qui a la charge d'encadrer le recours des patients vers des médecins référents au sein de structures spécialisées. Cela a pour potentiel de "permettre un meilleur équilibrage entre régions, réduire la pression sur certaines structures hospitalières", estime-t-elle, ainsi que de réduire la distance et les délais d'accès aux structures de soins.
Afin d'améliorer la qualité des soins, il faut pallier à la pénurie en ressources humaines du secteur, estime Pr. Himmich. Il faudra s'atteler à la formation de davantage de médecins et paramédicaux.
D'un côté, "pour les médecins en réduisant la durée de la formation généraliste de 7 à 5 ans, en augmentant le nombre de places ouvertes aux concours d'entrée dans les facultés de médecine, en formant des professeurs en médecine en nombres suffisants, et en augmentant les postes budgétaires destinés au recrutement de médecins", détaille l'experte.
De l'autre, "pour les infirmiers et paramédicaux, en mettant à profit les écoles privées d'infirmières, et en augmentant les postes budgétaires".
"Le tout passe aussi par la valorisation du statut des professionnels de la santé du secteur public pour en renforcer la rétention et par l'optimisation du rendement", relève-t-elle. Il s'agit de faire du secteur public un secteur attractif afin de pallier à la migration des compétences vers le privé ou l'étranger.
La gouvernance globale du système de santé
"L'amélioration de la performance et de la qualité des services qui ne pourra se faire sans une gouvernance territorialisée et une autonomie accrue des centres hospitaliers. Le tout, dans un cadre de responsabilité autour d'engagements axés sur les résultats et la performance et des mécanismes réguliers d'évaluation", détaille Pr. Himmich.
Tout cela passe par le renforcement de la coopération entre les secteurs public et privé et de capitaliser sur leurs capacités respectives pour améliorer l'accès aux soins et améliorer l'efficience du système dans sa globalité, relève-t-elle.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.