Le Maroc a célébré en ce 12 janvier, le nouvel an amazigh. L'occasion de se pencher sur la place du patrimoine et de la langue Amazighs au Maroc, après plus de 6 ans de son officialisation. Le sujet a été débattu au plateau de Confidences de presse avec comme invité l'écrivain et défenseur des droits de l'Homme. Pour débattre du sujet Abdellah Tourabi a invité Mohamed Belkacem, journaliste au site d'information Hespress et Aziz Allilou journaliste à 2m.ma. Le nouvel an Amazigh rassemblent les Marocains Tout d'abord, il faut savoir que le début de l'année amazighe a été défini depuis des siècles en fonction du calendrier agraire. Pour Ahmed Assid, célébrer le début de l'année amazighe est une façon d'adresser un hymne à notre terre nourricière. « Alors qu'il été fêté avant juste par des minorités rurales, le nouvel an amazigh a pu rassembler les Marocains puisqu'il est célébré aux quatre coins du Royaume », explique l'écrivain et défenseur des droits de l'Homme. Pour cet intellectuel, la culture amazighe a toujours été une composante intrinsèque à l'identité marocaine malgré son officialisation récente. Un certain projet de loi organique L'écrivain déplore par contre, les lenteurs administratives qui empêchent l'adoption effective de la langue amazighe qui tarde à voir le jour. Il pointe du doigt le projet de loi organique relatif à la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe qui a mis beaucoup de temps avant d'être présenté à la commission de la culture, de l'enseignement et de la communication à la première Chambre. Pour suivre l'intégralité du débat, voici la Replay de cette édition.