Le ministère de la santé a fermement condamné les agressions récurrentes infligées au personnel hospitalier, médical et administratif. Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le département de Anas Doukkali a dénoncé les dommages occasionnés à l'infrastructure et à l'équipement biomédical onéreux dont disposent les différents centres de santé du royaume. Le ministère désapprouve notamment les comportements violents et irresponsables de certains des compagnons des patients. Ceux-ci seront poursuivis judiciairement", atteste le communiqué, faisant référence àtrois agressions commises récemment. La première a été subie lundi dernier par un infirmier en plein exercice de ses fonctions aux urgences de proximité relevant de l'arrondissement urbain d'Ait Ourei. Le ministre évoque également le cas d'un gynécologue de l'hôpital provincial Ibn Baja à Taza qui s'est vu infligé tous genre d'injures et d' "abus verbaux, physiques et psychologiques" de la part du proche d'une patiente. Le communiqué relate une troisième victime, exerçant entant que médecin interne à l'hôpital régional Hassan II à Agadir, agressée ce samedi 14 juillet à la salle des consultations médicales. Le ministère dit "condamner fermement ces agressions odieuses commises contre des cadres de santé, pointant du doigt des comportements ignobles et irresponsables, et promet une tolérance zéro à l'égard de quiconque qui enfreint la loi régissant les établissements de santé. Enfin le département s'engage à déployer tous les efforts nécéssaires en fin de défendre la dignité du corps médical qui fournissent de nobles prestations humanitaires, et travaillent, parfois dans des conditions corséesa fin de prendre en charge correctement les patients marocains.