C'est le rendez-vous de l'aviculture par excellence. La 21ème édition de « Dawajine », salon des professionnels du secteur avicole, se tient du 4 au 6 décembre à Casablanca. A travers cette manifestation internationale, le secteur souhaite consolider ses marchés à l'échelle continentale. Sous le thème « L'Aviculture, levier de la sécurité alimentaire en Afrique », cette édition reflète les problématiques actuelles selon Leseco.ma. En effet, selon Youssef Alaoui, président de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (Fisa) : « En dehors de quelques grands pays africains, comme le Maroc, la plupart importe du poulet congelé. Nous estimons qu'avec les conditions de ces pays, climatiques surtout, nous pouvons créer des écosystèmes sur place, tels que des élevages, des couvoirs, des usines, etc. Cela va non seulement garantir l'autosuffisance de ces pays, mais aussi créer beaucoup d'emplois ». Casablanca abritera ainsi ce hub international de ladite filière afin d'offrir une vitrine des compétences professionnelles du secteur mais aussi d'assurer le transfert de technologies. Dans ce sens, ce sont déjà 8 conventions de partenariats qui ont été scellées entre la Fisa et d'autres interprofessions avicoles africaines. L'aviculture, un indispensable du royaume Ce rassemblement comptera 400 exposants et marques de 25 pays différents, représentant ainsi l'ensemble des intervenants dans le secteur (professionnels, fournisseurs, partenaires marocains et étrangers du secteur avicole, administration, etc.). Les organisateurs prévoient ainsi d'accueillir plus de 12.000 visiteurs venus de partout. Le Royaume fait de l'aviculture une filière vitale. Et pour cause, elle garantit la sécurité alimentaire du pays, d'après le contrat-programme du secteur pour la période 2011-2020. De plus, l'aviculture a pour but d'améliorer l'efficience et la compétitivité. « L'aviculture s'est bien développée ces dernières années, avec des investissements entièrement privés. Nous sommes aujourd'hui autosuffisants, en matière de poulet, dinde, œufs et charcuterie. Des opérateurs marocains ont investi en Mauritanie, au Sénégal, au Mali et en Côte d'Ivoire », selon la même source.