Selon le rapport du World Resources Institute (WRI), le Maroc figure parmi les pays qui souffrent le plus du stress hydrique. Sur un total de 164 pays, le Royaume se hisse à la 23e place du classement mondial, selon les données du rapport. Ainsi, le Maroc se situe dans la case des pays avec un taux de stress hydriques « élevé ». Pour la région de l'Afrique du Nord, le Maroc (3,89 points) se positionne derrière la Libye, qui affiche un score total de 4,55 points, alors que l'Egypte vient en dernière position (3,07 points). Selon l'organisation, les régions les plus affectées au Maroc sont les zones les plus peuplées où l'agriculture est la plus développée. La région de Chaouia – Ouardigha est la plus menacée par les pénuries, avec un indice de 0,92 sur 1. Le Grand Casablanca se trouve dans les régions les plus tendues, avec un indice de 0,78, juste devant les régions de Marrakech – Tensift – Al Haouz, Tanger – Tétouan et Taza – Al Hoceïma – Taounate. L'organisation affirme que « douze des dix-sept pays les plus touchés par le stress hydrique font partie de la région MENA, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. La région est chaude et sèche. Les réserves d'eau sont très faibles et une forte demande a poussé la région dans une situation extrême ». Selon World Resources Institute, 82 % des eaux usées dans la région ne sont pas réutiliser. En exploitant ces eaux, la région pourrait combler, dans un certain niveau, ses besoins en ressources hydriques et résoudre les problèmes liés à l'eau sur la planète, préconise l'organisation pour palier à cette problématique.