Pour faire face à la montée en cadence de la production de la nouvelle Fiat Grande Panda à Kragujevac, Stellantis fait appel à des ressources marocaines. En raison d'un déficit de main-d'œuvre locale, le constructeur a déjà fait venir une centaine d'ouvriers marocains, et prévoit d'en recruter 200 supplémentaires d'ici fin septembre. Objectif : activer un troisième poste de nuit et atteindre la pleine capacité de l'usine serbe. Ce recours au personnel étranger s'explique, notamment, par le désintérêt des travailleurs serbes, peu enclins à accepter un salaire de base d'environ 600 euros mensuels. En parallèle, 150 techniciens italiens sont mobilisés sur place pour encadrer la montée en charge et garantir le respect des standards industriels du groupe.