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2022 sera-t-elle l'année de la fin de la pandémie? (Tayeb Hamdi)
Publié dans H24 Info le 02 - 01 - 2022

A quoi s'attendre en 2022 selon les experts ? Trois scenarios épidémiologiques de sortie de la pandémie. Rattrapage et rectification des erreurs de 2021 en matière d'inégalités vaccinales, des mesures barrières. Dix premières semaines difficiles. Mise au point de vaccins adaptés et de médicaments efficaces. Le pass vaccinal, contrôle aux frontières, régime de vaccination à trois doses. 2022 dans le monde et au Maroc.
Par Tayeb Hamd, médecin et chercheurs en politiques et systèmes de santé.
A l'échelle planétaire
2022 sera peut-être l'année de la fin, ou l'avant dernière, de la pandémie COVID 19, mais certainement pas du virus lui-même qui continuerait à vivre parmi nous sans perturbations sociales. Les scientifiques envisagent trois grands scenarios de sortie de la pandémie. Un scenario catastrophique, mais peu probable, où le virus serait hors de contrôle suite à une mutation ou une hybridation, le virus pourrait échapper à l'immunité naturelle ou vaccinale et devenir plus mortel. Un scenario moyen avec une succession de variants, et de vagues, qui résistent et déjouent l'immunité avec une nécessité de mesures sanitaires et de vaccins adaptés. C'est ce que nous vivons. Mais ce serait une phase transitoire vers une saisonnalité du virus. Un troisième scenario plus optimiste et le plus probable. Le virus ne disparaitra pas mais deviendra endémique, saisonnier comme la grippe. Les vaccins adaptés et l'infection vont assurer une protection contre les formes graves. L'immunité populationnelle atténuera la gravité du virus. L'avènement de médicaments anti covid, comme le Paxlovid de Pfizer, efficaces, faciles à prendre par voie orale sans hospitalisation, seront de précieux compléments. Seules les personnes vulnérables auront besoin de rappels vaccinaux, les vagues seraient espacées et les mesures sanitaires moins contraignantes.
Pour favoriser ce scenario le respect des mesures barrières individuelles et collectives ainsi qu'une large vaccination à l'échelle planétaire sera nécessaire pour freiner le virus et réduire le risque de l'émergence de nouveaux variants. Vacciner 70% de la population de tous les pays en milieu de 2022 a été recommandée par l'OMS pour espérer sortir de la pandémie fin 2022. Pour atteindre cet objectif il faudrait produire plus de vaccins, les distribuer d'une manière plus juste, et les utiliser largement sans hésitation. Les débats sur la levée des brevets, les inégalités vaccinales, l'hésitation, l'infodémie reviendront sur la table et devront être réglées en début de 2022.
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Beaucoup d'experts pensent qu'un autre variant émergerait avant le déclin de la pandémie. La mise à jour des vaccins sera certainement à l'ordre du jour dès 2022 pour faire face à l'après Omicron, même si le régime de vaccinations sur la base de trois doses serait capable d'assurer une bonne protection à long terme surtout pour les personnes non vulnérables.
Si 2021 a connu la contestation des anti vaccins, des hésitants, 2022 sera l'année de la colère des vaccinés. Ceux qui ont joué le jeu, mais qui sont toujours privés de leurs libertés et de leur vie normale à cause de l'incapacité des gouvernements à faire face aux non vaccinés qui maintiennent les pays à risque d'effondrement des systèmes de santé. Le mécontentement des uns et des autres mettra en difficulté les postulants au renouvellement de leurs mandats.
L'année 2022 sera incontestablement l'année du pass vaccinal et de l'obligation vaccinale pour plusieurs groupes socioprofessionnels.
Le contrôle aux frontières sera encore d'actualité en 2022 et 2023. La reprise économique de chaque pays sera tributaire des taux de couverture vaccinale et de la maitrise de la propagation du virus et des variants. Les pays retardataires seront économiquement et socialement pénalisés.
Au Maroc
Au Maroc les huit à dix premières semaines de 2022 seront difficiles à cause la vague actuelle amorcée par la saison froide avec le variant Delta et ravivée par le variant Omicron ultra transmissible. Le ralentissement de la vaccination et le non-respect des mesures barrières ont facilité encore plus la tache au variant Omicron. La hausse importante des cas constituera une menace pour notre système de santé même si Omicron serait moins virulent que Delta. Des mesures restrictives contraignantes pour la vie sociale, l'économie et l'école s'imposeraient.
Le printemps marquera une amélioration notable de la situation épidémique au Maroc et dans le monde. Un redémarrage rapide et massif de la vaccination est une condition urgente pour libérer le système de santé, la population, l'économie et l'école de l'emprise du virus et de ses mutations. La réduction de la propagation du virus est une urgence et une priorité dans les jours et semaines à venir. La troisième dose sera la clef de voute.
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L'application du pass vaccinal forcera les hésitants à prendre la bonne décision et protègera les personnes vulnérables et non vaccinées pour de saisons médicales, et assurera une vie presque normale à la population vaccinée.
La protection des enfants et surtout de leur scolarité, élément important de leur santé mentale et de leur développement, se basera sur le respect de mesures barrières et la large vaccination des adultes, mais nécessitera certainement la vaccination des moins de 12 ans.
Le virus continuera à circuler, mais sans impact sociétal grave du moment que les formes graves seront moins nombreuses et aisément prises en charge.
Le Maroc aura lancé sa production des vaccins inactivés Sinopharm qui aideront le Maroc et l'Afrique à mieux s'immuniser et repartir en post COVID. Un pas vers la Bio Tech, vers l'avenir, pour une souveraineté et une sécurité sanitaire et stratégique, et une capacité à faire face aux crises sanitaires dans l'avenir.


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