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D'anciens diplomates tunisiens outrés par la « démarche provocatrice » du président Saïed
Publié dans H24 Info le 01 - 09 - 2022

D'anciens diplomates tunisiens ont dénoncé l'accueil réservé par le président tunisien Kaïs Saïed au chef des séparatistes du « polisario » à l'occasion de la tenue à Tunis du forum de coopération Japon-Afrique (TICAD 8), dans une « flagrante atteinte aux constantes diplomatiques » et aux relations privilégiées liant la Tunisie au Maroc.
En fins connaisseurs de la dynamique des relations internationales et des questions géopolitiques, ces anciens diplomates se sont élevés contre la démarche du président tunisien hostile au royaume et préjudiciable à la stabilité de la région du Maghreb.
Dans ce sens, l'ancien ministre tunisien des Affaires étrangères, Ahmed Wanis, a qualifié l'acte du président tunisien d' »erreur qui aurait pu être évitée », notant que cet incident est préjudiciable à toute la région du Maghreb.
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La responsabilité de la Tunisie au cours de la TICAD ne se limitait pas à sa qualité de pays hôte du sommet, d'autant plus qu'elle appartient à la région du grand Maghreb et qu'elle partage un passé, un présent et un avenir commun avec les pays de la Région, dont le Maroc, fait valoir l'ancien chef de la diplomatie tunisienne, cité par des médias locaux.
« La Tunisie était au courant de la position du Japon qui refusait explicitement la participation de l'entité séparatiste », comme en témoignent des différentes correspondances, expliquant que l'accueil en grande pompe du chef des milices séparatistes vient s'ajouter à un cumul d'autres actes négatifs à l'égard du Royaume du Maroc.
Même son de cloche chez l'ancien diplomate tunisien, Elyes Kasri qui considère l'acte du président lors de la TICAD 8 comme un « mauvais calcul » et entraîne une « déstabilisation supplémentaire » de la région du Maghreb.
Il est incontestable que l'accueil en grande pompe du chef des milices des séparatistes du « polisario » « était au mieux un mauvais calcul et au pire une déstabilisation supplémentaire de la sous-région du Maghreb déjà tendue », a expliqué cet ancien Directeur général pour les Amériques et l'Asie au ministère tunisien des Affaires étrangères, dans une tribune publiée par le site d'information « Kapitalis ».
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Après le départ des délégations japonaise et africaines, « nous nous trouvons, par un mauvais calcul et une défaillance de la diplomatie et du protocole, dans une escalade grave avec le Maroc qui va accentuer l'instabilité de la région du Maghreb et exacerber l'isolement international de la Tunisie en intensifiant un tête-à-tête inégal avec l'Algérie qui a ses propres velléités, priorités et défis qui ne coïncident pas nécessairement avec les nôtres », a-t-il déploré.
Selon cet ancien ambassadeur de la Tunisie à Séoul, New Delhi, Tokyo et Berlin, « la Tunisie a ainsi compromis sa capacité d'intermédiation et d'apaisement des tensions au Maghreb ».
Un autre chevronné de la diplomatie tunisienne, Abdallah Laabidi, s'est indigné de l'acte hostile et inédit du président au détriment des relations maroco-tunisiennes.
« La diplomatie tunisienne a « plongé dans la médiocrité » au cours du sommet Japon-Afrique, regrette-il.
« L'incident avec le Maroc, suite à l'accueil officiel réservé par le président tunisien au chef des séparatistes du « polisario » « était tout à fait inutile », a indiqué Laabidi.
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Le président tunisien n' »avait pas à le faire, ni à octroyer au chef du « polisario », un rang officiel de chef d'Etat », a-t-il insisté, expliquant que beaucoup de fautes diplomatiques ont été, à l'occasion, commises, ce qui est de nature à « aggraver l'isolement de la Tunisie, sur le plan international ».
Laâbidi a assuré que « l'intérêt de la Tunisie était, plutôt, avec le Maroc, dont les liens et connaissances avec des parties influentes à l'international risqueraient de rendre encore plus difficile l'obtention de fonds par la Tunisie ».
L'ancien diplomate a critiqué toute l'action diplomatique de la Tunisie, assurant que « les décisions à ce sujet ne sont, même, pas prises au palais de Carthage, mais que les conseillers se laissaient influencer par des parties autres ».


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