Lundi après-midi, deux personnes ont été blessées grièvement par ballesdevant la mosquée de Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques. Le tireur présumé a été interpellé chez lui et c'est un octogénaire, qui fut en 2015 candidat FN malheureux aux départementales. L'homme de 84 ans est descendu de son véhicule et s'est dirigé vers la mosquée et a activé un engin explosif pour mettre le feu à la porte du lieu de culte quand, il fut surpris par deux fidèles, âgés de 74 et 78 ans, qui ont été attirés par le bruit alors qu'ils s'apprêtaient à faire leur prière De son pistolet, il fit feu à quatre reprises et les blessa, l'un au cou et l'autre au thorax. Le pronostic de l'un d'entre les deux hommes est réservé selon le terme approprié. Juste après l'attaque, le suspect a incendié une voiture à proximité de la mosquée et s'est enfui à bord de son véhicule. Grâce à des témoins qui ont relevé l'immatriculation, la police l'a appréhendé à son domicile Saint-Martinde-Seignanx, dans les Landes, situé à une dizaine de kilomètres du lieu de culte. L'octogénaire qui répond au nom de Claude Sinké a été placé en garde à vue pour tentative d'assassinats et aurait reconnu être l'auteur des tirs. Le suspect, est un ancien militaire et est aussi depuis sa retraite se dit sculpteur et écrivain. Peu inconnu dans sa commune de 5000 habitants, il est décrit comme « atypique », voire qui « donnait l'apparence de quelqu'un psychologiquement perturbé ». « Il avait une personnalité particulièrement brutale et perturbatrice de par un langage choquant. Claude Sinké avait en outre, du mal à supporter qu'on puisse porter le voile, par exemple. Claude Sinké, selon des médias locaux avait adressé la semaine dernière une lettre « rageuse » au bâtonnier de Bayonne et au procureur de Dax pour « porter plainte contre Emmanuel Macron », avec copie aux journaux qui ne l'ont pas publiée en raison de son caractère « discriminatoire et xénophobe ». Le président français, Emmanuel Macron a vite fait de réagir et dès 20 heures il a condamné « l'attaque » contre la mosquée de Bayonne « La République ne tolérera jamais la haine », a-t-il déclaré en s'engageant à « protéger nos compatriotes de confession musulmane ». De son côté, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, tout en saluant la réactivité des forces de l'ordre, a adressé son entière « solidarité et soutien à la communauté musulmane dont il mesure le choc et l'effroi », déclarant que « les faits commis à la mosquée de Bayonne émeuvent et indignent chacun d'entre nous ».