Le Royaume du Maroc et la République des Maldives ont conclu, vendredi à Rabat, quatre accords bilatéraux relatifs à l'exemption de visa, à la coopération en matière religieuse, au renforcement des consultations politiques et à la coopération entre les instituts d'études diplomatiques. Il s'agit de deux accords relatifs à l'exemption de visa et à la coopération en matière religieuse, ainsi que deux memorandum d'entente relatifs au renforcement des consultations politiques entre les deux pays et à l'approfondissement de la coopération entre l'Académie marocaine des études diplomatiques (AMED) et l'Institut des affaires étrangères du ministère maldivien, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, lors d'un point de presse à l'issue d'entretiens avec le ministre maldivien des Affaires étrangères, Abdulla Shahid. La visite de Shahid, la première d'un chef de la diplomatie maldivienne au Maroc, intervient au moment où les deux pays célèbrent le 30è anniversaire de leurs relations diplomatiques, a-t-il ajouté, soulignant que c'est l'occasion de réaffirmer la teneur des liens spirituels, religieux, culturels et humains qui lient les deux pays, d'autant que l'Islam a été introduit aux Maldives à travers un savant marocain hautement estimé au sein de cet Etat insulaire. Les entretiens ont porté sur les moyens de développer la coopération bilatérale à travers des projets concrets, a relevé M. Bourita, notant s'être mis d'accord avec son homologue maldivien sur le renforcement de la coopération et le partage d'expériences en matière d'agriculture, de pêche maritime et de tourisme, des secteurs importants pour les deux pays. Le renforcement de la formation a également été à l'ordre du jour à travers l'attribution de bourses pour la formation professionnelle et universitaire dès l'année prochaine, a fait savoir Bourita, précisant qu'il a également décidé avec Shahid de la mise en place d'un consulat honorifique du Maroc aux Maldives, en vue notamment de développer la coopération économique et d'assurer le suivi des projets qui seront conclus entre les deux pays.