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Webinaire Institut CDG : L'économie circulaire en question
Publié dans Hespress le 10 - 11 - 2020

L'économie linéaire n'ayant pas été initialement conçue avec un mécanisme de recyclage, l'environnement a longtemps été une décharge pour les déchets car il a fallu au fur et à mesure de la perte de la biodiversité (60%) qu'elle se réinvente et adopte moult modèles alternatifs avec de nouvelles notions comme l'économie verte, d'usage, industrielle, de fonctionnalité pour enfin, promouvoir l'économie circulaire qui elle se veut plus réparatrice.
Cette dernière s'interprète ainsi, les déchets et dérivés sont réinsérés dans la chaîne de production plutôt que rejetés, créant un cycle d'utilisation et de réutilisation que l'on voudrait à l'infini.
Dans ce contexte, l'Institut CDG dans son cycle de webinaires a organisé ce mardi 10 novembre 2020, son sixième séminaire virtuel autour du thème « Comment améliorer la durabilité des villes grâce à l'économie circulaire ? ».
Les intervenants ? Un parterre de panelistes, Radia Cheikh Lahlou, dont la notoriété n'est plus à faire, qui dirige Déclic, un cabinet de conseil en développement durable, accompagnant les organisations vers la croissance durable, Ghizlaine Maghnouj El Manjra, fondatrice de « Maroc Impact » , François-Michel Lambert député écologiste en France et Jean-Denis Curt responsable du Pôle Recyclage & Economie Circulaire du Groupe Renault et bien sûr Aziz Boucetta en bon modérateur comme à son habitude et qui au demeurant est directeur de Panorapost.
A la définition de l'économie circulaire Radia Cheikh Lahlou a répondu que « c'était un retour au bon sens, on s'est développés en pensant que ce que nous produisons allait, en fin de vie, s'évaporer dans l'air et que les ressources naturelles allaient être indéfinies ».
Et d'ajouter plus pertinemment que « l'économie linéaire (extraire fabriquer et jeter) arrivait à ses limites et qu'aujourd'hui, l'économie circulaire vise à réduire la pression sur les ressources naturelles à réparer et à recycler ». Puis passant à la ville, « c'est un terrain restreint, d'expérimentation et boucle courte pour mettre en œuvre l'économie circulaire ».
Pour François-Michel Lambert, « l'humanité est en hyper croissance, en hyper consommation, en hyper métropolisation également et depuis un an on voit qu'elle est dans une extrême fragilité de résilience face à des éléments extérieurs, là c'est une pandémie qui impacte les territoires les plus vulnérables, les métropoles. Mais au-delà de cela, nous continuons à consommer plus que ce que la Terre met à notre disposition, nous avons des modèles, notamment les espaces urbains, les métropoles qui consomment plus que le périmètre auquel ils ont accès, ne leur permet. Nous courons à l'effondrement ».
Et de paraphraser Patrick Ollier président de la Métropole du Grand Paris « L'économie circulaire doit nous aider en termes de résilience. Nous n'avons que trois jours d'approvisionnement alimentaire, nous n'avons quasiment aucun approvisionnement en termes de ressources issues de notre territoire. Comment allons-nous bâtir un modèle nous permettant une résilience ? ».
Mais tous, se sont accordés sur le fait que le modèle circulaire est un système économique dédié à l'efficacité et à la durabilité, qui minimise le gaspillage en optimisant la valeur que génèrent les ressources. Elle s'appuie fortement sur diverses méthodes de conservation et de recyclage pour se détacher de l'approche actuelle (linéaire et extractive), qui consiste à « saisir, produire et jeter».
Au contraire, dès la première étape de production, les externalités telles que les impacts environnementaux sont pris en compte : plus de produits écologiques sont fabriqués et des matières recyclables sont davantage utilisées pendant la production.
Ghislaine Maghnouj El Manjra ne s'en est d'ailleurs pas départie. « Avec ma casquette d'entrepreneur sociale, a-t-elle dit, je vais un peu compléter ces dires, tant il est vrai que l'économie circulaire est le seul modèle alternatif face à ce modèle linéaire qu'on a subi et qui finalement est un modèle de prédation qui a su prospérer sur des écosystèmes gratuits qu'on a dégradés et qui en réalité n'ont rien revendiqué. J'inscris l'économie circulaire dans une vision plus globale et elle est pour moi une économie de modération et de sobriété volontaire, non seulement au niveau micro des individus mais également au niveau des entreprises. L'économie circulaire replace le côté humanité au centre et surtout, c'est un outil efficace, ultra-critique et de réforme pour le système en place. Elle est complètement liée à l'économie solidaire et sociale ».
Pour Jean-Denis Curt « à l'image de ce qui a été dit, « rien ne se perd tout se transforme », dans ce sens où les organismes qui meurent, dans leur décomposition, vont nourrir les nouveaux organismes qui émergent, indéfiniment ».
Et d'ajouter, « je suis tout-à-fait d'accord avec le terme de résilience surtout pour les villes qui dépendent intégralement de matières et de productions qui proviennent de l'extérieur. On peut imaginer en cas de rupture d'approvisionnement, la détresse dans laquelle se trouverait n'importe quelle ville. L' économie circulaire est également un besoin de plus de sobriété et aussi un besoin d'une économie fonctionnant plus localement. Nous sommes dans un système mondialisé où lorsqu'on achète un produit, il est composé de bouts et d'éléments qui provenant des quatre coins de la planète. Il faut arriver à utiliser les matières d'une façon beaucoup plus rationnelle, durable, résiliente mais aussi, à les régénérer localement ».
Et ce n'était là, que la minute du panéliste, le débat vous vous en doutez était bien plus riche et donc avis aux amateurs qui soucieux d'en savoir plus, très certainement vont user de leurs clicks, si ce n'est déjà fait pour visionner le webinaire de l'Institut CDG facilement trouvable sur la toile.


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