La Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay, a appelé, mercredi 26 septembre, la communauté internationale à se mobiliser davantage pour l'éducation des filles. « L'éducation des filles est le moteur le plus puissant de la transformation mondiale. C'est aussi un droit fondamental et une question de dignité humaine », a affirmé Audrey Azoulay lors d'un événement tenu à New York dans le cadre des travaux de l'Assemblée générale des Nations Unies, organisés entre le Canada, la France et le Royaume-Uni. « Cette réunion est en effet un signal fort d'engagement politique de haut niveau sur un sujet qui se trouve à la croisée des deux défis les plus importants de notre temps : l'éducation et l'égalité des genres », a précisé la directrice générale de l'UNESCO, qui a réaffirmé l'engagement politique et financier pris au niveau mondial pour entreprendre des actions individuelles et collectives pour lever les obstacles à l'éducation des filles d'ici 2030. En outre, Audrey Azoulay a appelé à davantage de coordination, rôle qui pourrait être joué, selon elle, par l'UNESCO. « Nous devons travailler en synergie et de façon durable si nous voulons réaliser ensemble nos objectifs », a-t-elle précisé. Cette rencontre, qui s'est déroulée en présence du président français, Emmanuel Macron, du premier ministre canadien, Justin Trudeau, et des premières ministres Britannique et Norvégienne, Theresa May et Erna Solberg, a été marquée par l'organisation de trois tables rondes ayant mis l'accent sur la nécessité d'oeuvrer de concert pour la scolarisation des 132 millions de filles qui ne le sont pas aujourd'hui.