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David Govrin loue le côté pragmatique d'El Otmani et du PJD
Publié dans Hespress le 19 - 03 - 2021

David Govrin, le chargé d'affaires du bureau de liaison israélien au Maroc, dans une interview accordée au journal en ligne Hespress et à notre confrère Abderrahim El Asri, a salué le courage de Saâd Dine El Otmani, Chef du gouvernement du Maroc et secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD). Pour lui, la signature d'El Otmani en bas du parchemin de l'accord tripartite entre le Maroc, Israël et les Etats-Unis, exprime l'attitude d'une personne qui est orientée vers l'action pratique, louant également, le côté « pragmatique » perçu au sein des dirigeants PJDistes.
Pour ce qui est des relations entre le Maroc et Israël, pour Govrin il ne s'agit pas d'une normalisation ou un établissement mais bel et bien d'une reprise des relations diplomatiques entre les deux pays. Il estime que l'écrasante majorité des Marocains soutient, sans aucun doute, la reprise des relations entre Israël et le Maroc bien que, naturellement des divergences de point de vue puissent exister, mais le désaccord ne gâche pas la convivialité et le débat n'en est que plus sain.
Après ces bienvenues de circonstances donc, l'ambassadeur Govrin a également annoncé qu'une délégation officielle israélienne devrait bientôt se rendre au Maroc afin de finaliser le lancement de la liaison aérienne entre le Royaume et Israël que la crise sanitaire a retardé. Il a en outre a révélé, dans son entretien, le premier du genre à un média marocain, que l'ouverture du bureau de liaison marocain à Tel Aviv et de son homologue israélien à Rabat sera officiellement achevée dans les prochaines semaines. Cette ouverture aura lieu immédiatement après la Pessa'h (Pâque juive), célébrée en avril.
Le représentant israélien a évoqué en outre, et c'est une première, le dossier du Sahara marocain et la reconnaissance américaine de sa souveraineté sur ses provinces du sud. Il a assuré que l'administration Biden ne reviendra pas sur la décision de Donald Trump.
« Nous appuyons toute solution pacifique à ce conflit et je suis convaincu qu'avec le temps, nous trouverons une solution pacifique », a-t-il dit, notant qu'Israël, en tant qu'Etat, « appuie l'instauration de la paix dans toute la région et encourage les parties concernées à négocier et à prendre des mesures pacifiques. Bien sûr, les Israéliens d'origine marocaine soutiennent le Maroc en tout dans la mesure où ils soutiennent l'équipe nationale marocaine de football».
S'agissant des investissements israéliens au Sahara, l'ambassadeur de l'Etat hébreu a indiqué qu'ils sont liés aux hommes d'affaires et aux entreprises privées. Ce sont des organes indépendants qui prennent toute initiative concernant leurs investissements. La question est donc économique et de rentabilité et devrait se faire. Il a également insisté sur le fait qu'Israël et le Maroc peuvent coopérer dans divers domaines, et s'est dit sûr que les deux nations, atteindront des objectifs dans l'intérêt commun des deux peuples, « je pense qu'il existe un certain nombre de domaines dans lesquels Israël et le Maroc pourraient coopérer dans un premier temps comme les énergies renouvelables, l'eau, l'agriculture, le tourisme, le commerce et l'économie », a-t-il soutenu.
Puis passant au printemps arabe, un sujet qui lui tient à cœur pour avoir publié des ouvrages et études à propos, Govrin pense qu'il a causé d'énormes dégâts et même des guerres civiles dans plusieurs pays de la région, tels que la Syrie, l'Irak, le Yémen et la Libye. En ce qui concerne l'Egypte, par exemple, il a estimé que le printemps arabe n'a pas réussi à atteindre ses objectifs en termes politiques, économiques et sociaux.
Concernant le Maroc, la situation est différente, a assuré le diplomate, rappelant que le Roi a pris la décision de respecter la volonté du peuple marocain et tenait à intégrer les partis islamiques dont le Parti de la justice et du développement aujourd'hui dans la gouvernance. Le Royaume a réussi à relever les défis et à surmonter les difficultés d'une manière pacifique.
Pour ce qui est du renforcement de la sécurité et de la coopération militaire, le Maroc et Israël sont confrontés aux mêmes défis. Que ce soit pour des raisons de sécurité ou dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les activités iraniennes dans toute la région.
A ce propos, il a déclaré que « la menace iranienne est claire et nécessite la coopération de tous les pays de la région, et nous, en tant qu'Etat d'Israël, consultons tous nos amis à ce sujet, y compris le Maroc. Bahreïn et les Emirats arabes unis font face à des menaces directes de l'Iran, mais le reste des pays de la région fait face à une menace iranienne indirecte. C'est pourquoi nous devons explorer des approches communes pour faire face à ces menaces et défis ».
Quant au rôle du Maroc dans les négociations israélo-palestiniennes, Govrin a indiqué que « le Maroc a joué un rôle important dans les années 80 et 90 en tant que médiateur entre Israël et la Palestine et entre Israël et l'Egypte également, afin de signer des accords de paix. Israël se félicite du rôle du Maroc à cet égard, et le Royaume est considéré comme un modèle de coexistence et de tolérance dans toute la région, et il reflète une politique rationnelle, et pour ces raisons, nous pensons qu'il peut faire avancer la roue de la paix ».
Pour l'heure, selon le représentant d'Israël au Maroc les Palestiniens insistent sur la mise en place de conditions préalables, et Israël ne peut pas entamer des négociations sur cette base. Ces négociations sont censées avoir lieu entre les parties israélienne et palestinienne dans le cadre d'un dialogue ouvert et afin de trouver une solution pacifique à toutes les questions en suspens, mais sans conditions préalables, et bien sûr avec reconnaissance et respect mutuels.
A la question de savoir si la dispersion de l'unité palestinienne compliquait le succès des négociations, il a indiqué que cela ne faisait pas de doute, car à Gaza il y a l'autorité du «Hamas» et en Cisjordanie il y a l'autorité, «Fatah». Nous avons besoin d'une seule autorité pour démarrer les négociations et trouver une solution pacifique à toute la question palestinienne.


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