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Croissance: Après l'euphorie du rattrapage, l'ajustement
Publié dans Hespress le 07 - 09 - 2022

La complexité de la conjoncture internationale, la mondialisation des chaînes de valeur ou encore leur interdépendance, brouillent les perspectives de croissance de l'activité économique mondiale et nationale, dont les taux prévisionnels sont en permanence exposés au réajustement.
Les prévisions économiques pour l'année 2022, attendues comme celles de la relance post-Covid, semblent s'amenuiser sous le coup des vicissitudes du contexte géopolitique mondiale marqué par la crise russo-ukrainienne, les carences pluviométriques, la rupture des chaînes d'approvisionnement et le choc inflationniste général. L'ensemble de ces facteurs, pour la plupart exogènes, impactent le « fameux » taux de croissance prévisionnel que le gouvernement, les organismes publics et les institutions financières internationales s'évertuent de conjecturer à l'aune des dynamiques économiques nationales, des précipitations et des grandes évolutions mondiales.
En 2021, l'économie nationale, en plein boom, a enregistré un taux de croissance historique de 7,9%, après une profonde récession de 7,2% un an plutôt. Cette dynamique de relance, brève mais soutenue, aura permis de compenser une grande partie des pertes de production et d'emplois causées par la pandémie. Compte tenu du ralentissement prévisible et systématique de l'économie après l'euphorie du rattrapage, la Loi de Finances 2022 avait initialement prévu un taux de croissance de 3,2%. Les institutions prévisionnistes nationales et internationales emboîtent alors le pas au scénario gouvernemental pour escompter une croissance aux alentours des 3%, soit la moyenne que connaît habituellement le Maroc.
C'était sans compter sur la conjoncture mondiale singulière du premier semestre 2022, empreinte par la résurgence de la pandémie et la nouvelle donne géopolitique internationale qui auront eu raison de l'effet de rattrapage observé dans les économies émergentes jusqu'au début de l'année 2022. Plombées par l'incertitude et la complexité de l'environnement, les prévisions de la croissance nationale sont corrigées à 1,5%, d'après les dernières estimations du ministère de l'Économie et des Finances. Cette révision se caractérise principalement par fléchissement de la demande étrangère adressée au Maroc (5,9% en 2022 contre 10,9% en 2021) en provenance de ses principaux partenaires commerciaux, due à la revalorisation des taux directeurs, auquel s'ajoute les paramètres endogènes relatifs au déficit pluviométrique et au recul de la campagne céréalière.
De surcroît, l'explosion de la facture énergétique constitue un facteur essentiel de la baisse envisagée de la croissance. Face à la flambée des prix des carburants, du gaz et de l'électricité dans le monde, qui minent le pouvoir d'achat, et à la réorganisation des marchés internationaux, les industries sont contraintes de ralentir leurs activités créant ainsi un déséquilibre entre l'offre et la demande à l'origine de l'inflation.
Au terme du premier semestre de l'année, l'ensemble des centres de recherche internationaux se sont accordés sur un ralentissement de l'activité des puissances économiques. Selon les derniers chiffres de la Banque Mondiale, la croissance mondiale devrait chuter de 5,7% en 2021 à 2,9% en 2022, soit nettement moins que les 4,1% prévus en janvier dernier. Ce ralentissement s'explique principalement par un enlisement de la croissance dans les trois principales économies du monde, les États-Unis, la Chine et la zone euro, qui a des conséquences importantes sur les perspectives mondiales. Pourtant, malgré le réajustement vers le bas du taux de croissance prévisionnel, l'économie nationale peut compter sur les performances solides de son secteur industriel, la reprise rapide de l'activité touristique, ainsi que sur les réformes en cours d'établissement destinées à stimuler la croissance potentielle à court et moyen terme pour atteindre le rebond de 4,5% prévu par le ministère de tutelle en 2023.
En effet, de vastes chantiers de développement socio-économiques ont été lancés dans le sillage de la crise sanitaire. Portant essentiellement sur la création d'emplois, l'accompagnement des porteurs de projets et des petites entreprises, et sur l'investissement, « Awrach », « Forsa », et « Intelaka » déploient une vision pragmatique et synergique au service d'une croissance créatrice d'emplois, inclusive et durable.
Pour réussir le challenge de la relance économique et consolider la trajectoire de la croissance nationale, le Maroc est aux portes de l'opérationnalisation de la Nouvelle Charte de l'Investissement et du Fonds Mohammed VI pour l'Investissement. Deux leviers majeurs de la politique économique structurelle du Royaume basée sur la promotion de l'investissement privé, placé comme axe prioritaire de la note de cadrage du Projet de Loi de Finances 2023.


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