Après la propagation de certains détails sur l'affaire du « pédophile de la plage » d'El Jadida dans les réseaux sociaux et les médias, l'Organisation des Pionniers – Enfants du Maroc a pris l'initiative de démystifier quelques éléments pour l'opinion publique. Les détails. Dans un communiqué, l'Organisation des Pionniers – Enfants du Maroc a exprimé son profond désaccord et sa consternation face au crime odieux perpétré par l'individu, directeur d'une association sportive établie dans le quartier Anassi à Casablanca, faisant face à des accusations d'attentat à la pudeur sur un mineur. L'Organisation condamne fermement cet acte abominable et réclame des sanctions exemplaires à l'égard du coupable. Elle tient à clarifier pour le grand public qu'il ne s'agit pas d'un camp pour enfants, contrairement à ce que certains médias ont potentiellement suggéré. En réalité, il s'agissait d'une excursion sportive organisée par cet individu, qui a emmené 19 enfants sur une plage près de la ville d'El Jadida. De plus, la même source a éclairci que cet individu avait loué un appartement dans la ville d'El Jadida, qui ne répondait pas aux exigences de résidence. Dans cet appartement, il avait entassé ces enfants avec la pleine connaissance et l'accord de leurs parents, qui plaçaient leur confiance en cette personne et lui remettaient une somme d'argent comprise entre 400 et 700 dirhams par enfant. Il est important de noter, selon l'Organisation, que les camps d'été organisés par des associations éducatives spécialisées se déroulent dans le cadre du programme national de camps, sous la supervision du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en collaboration avec la Fédération Nationale des colonies de vacances. « Chaque association éducative participant au programme national de camping est soumise à une série de contrôles stricts conformes à la législation en vigueur« , a-t-elle affirmé. L'association souligne donc l'importance d'initier une enquête judiciaire concernant les détails et les conditions entourant cette affaire, et d'imputer des charges pénales à quiconque aurait contribué ou autorisé la présence d'enfants mineurs dans un appartement sans fondement juridique. De plus, elle réitère spécifiquement sa demande que les sanctions infligées au responsable soient rigoureuses, afin de servir d'exemple à tous ceux qui pourraient envisager des actes similaires à l'avenir et qui abusent du caractère sacré du corps d'autrui, qu'ils soient enfants ou femmes.