La présidence de la majorité gouvernementale se félicite de la dynamique positive autour de la question du Sahara marocain, mettant en avant le récent soutien du Royaume-Uni à l'initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine. Ce positionnement, qui s'inscrit dans une série de victoires diplomatiques, confirme le large consensus international en faveur d'une solution finale à ce différend régional. La présidence de la majorité gouvernementale se félicite de la dynamique positive et des succès diplomatiques consécutifs obtenus par le Maroc grâce aux efforts du Roi Mohammed VI concernant le Sahara, lesquels succès ont été consolidés par le positionnement du Royaume-Uni, membre permanent du Conseil de sécurité, qui reconnaît que « l'autonomie est la base la plus crédible, viable et pragmatique pour un règlement durable du différend ». « Le Royaume-Uni devient ainsi le troisième pays parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité à rejoindre cette dynamique internationale favorable à la marocanité du Sahara, après les États-Unis et la France, ce qui atteste de la crédibilité de l'initiative d'autonomie sous souveraineté marocaine qui bénéficie d'un large consensus international, dans le but de parvenir à une solution définitive au différend artificiel autour du Sahara marocain », lit-on dans le communiqué sanctionnant la réunion de l'instance de la présidence de la majorité gouvernementale, tenue lundi 2 juin sous la présidence de Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants (RNI), de Fatima-Zahra El Mansouri et Mohammed Mehdi Bensaïd, membres de la direction collégiale du secrétariat général du Parti authenticité et modernité (PAM), ainsi que de Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, et en présence de Mme Nadia Fettah Alaoui et de M. Abdeljebbar Rachidi. Concernant la situation au Moyen-Orient, la présidence de la majorité gouvernementale condamne les agressions continues d'Israël contre les civils palestiniens et la poursuite des violations du cessez-le-feu, estimant que ces actes compromettent sérieusement les perspectives de paix dans la région. Elle réaffirme à ce sujet la position constante du Royaume du Maroc, sous la conduite du le Roi Mohammed VI, en sa qualité de président du Comité Al-Qods, qui n'a de cesse insisté sur le fait que l'instauration d'un cessez-le-feu durable constitue une condition essentielle et décisive pour ouvrir la voie aux prochaines étapes et que l'accord sur ce cessez-le-feu ne saurait être l'objet de calculs étroits, de surenchères ni de marchandages, et que la solution juste et pérenne à ce conflit passe par l'établissement d'un État palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Par ailleurs, la présidence de la majorité gouvernementale valorise les acquis réalisés par le gouvernement dans la mise en œuvre du chantier de l'État social. Ces avancées, souligne le communiqué, concernent notamment la généralisation de la couverture sanitaire, le programme de soutien social direct, ainsi que le programme d'aide au logement. S'y ajoutent les réformes d'envergure menées dans les secteurs de la santé et de l'enseignement, ainsi que les avancées historiques et inédites au profit de la classe laborieuse dans le cadre du dialogue social. Autant d'éléments qui témoignent, lit-on dans le communiqué, du respect des engagements contenus dans le programme gouvernemental et de l'adhésion de l'Exécutif au projet royal de transition vers un nouveau modèle social marocain fondé sur la justice sociale, l'équité territoriale, la dignité pour tous les citoyens et une croissance inclusive et durable. La présidence de la majorité gouvernementale se félicite également de la réussite du gouvernement dans la consolidation des bases d'une économie marocaine forte et incitative, génératrice de richesse et d'opportunités d'emploi, et capable de faire face aux évolutions nationales et internationales. Cette tendance, lit-on dans le communiqué, se confirme à travers les derniers chiffres disponibles, notamment un taux de croissance de 4,2 % enregistré au premier trimestre de l'année en cours, soutenu par les performances positives de secteurs tels que l'agriculture, l'industrie, le commerce extérieur et le tourisme. La même source met également en avant une reprise significative en matière de création d'emplois, avec pas moins de 282.000 nouveaux postes générés entre le premier trimestre de 2024 et celui de 2025, ce qui vient conforter la pertinence des choix opérés par le gouvernement en matière de relance économique et de stimulation de l'emploi. La présidence de la majorité se félicite aussi de la rapidité de la réponse gouvernementale aux directives royales pour une restructuration durable du cheptel national, via un programme de soutien aux éleveurs basé sur cinq axes, comprenant la rééchelonnement des dettes, le soutien aux fourrages, la mise en place du marquage des femelles, une campagne sanitaire préventive et un encadrement technique des éleveurs. Enfin, et tout en saluant les efforts considérables déployés par le gouvernement dans la mise en œuvre des chantiers liés à la sécurité hydrique, à la transition énergétique et à la transformation numérique, la majorité exprime sa haute appréciation du travail législatif conduit en collaboration avec les deux chambres du Parlement. Elle réaffirme par ailleurs l'importance de poursuivre l'achèvement de ce chantier législatif afin de garantir une mise en œuvre optimale des différentes réformes et engagements gouvernementaux, en exécution des engagements prévus dans le programme gouvernemental. Et le communiqué de conclure que « consciente des grands enjeux qui marqueront le reste de l'actuelle législature, la majorité gouvernementale se félicite de la cohésion de ses composantes et de la convergence de leurs positions sur l'ensemble des dossiers, estimant que cette unité contribue positivement à la bonne conduite de l'action gouvernementale et au respect des engagements inscrits dans le programme de l'exécutif. Elle rend également hommage à l'opposition responsable, pour son rôle dans l'exercice du contrôle, la critique constructive et l'enrichissement du débat public, autant d'éléments qui renforcent la vitalité démocratique de notre pays ».