Au nom d'un ensemble regroupant quarante (40) États, le représentant de la République centrafricaine a réaffirmé, lors du débat général tenu dans le cadre de la 60e session du Conseil des droits de l'Homme, l'appui constant et indéfectible à la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses provinces du Sud ainsi qu'à l'initiative marocaine d'autonomie, que le Conseil de sécurité considère comme « sérieuse et crédible ». Dans une déclaration officielle, le diplomate a insisté sur la nécessité de préserver le caractère strictement bilatéral des interactions entre les États membres, le Conseil des droits de l'Homme et le Haut-Commissariat. Il a souligné que ces échanges doivent rester fidèles à leur mission première et se prémunir de toute tentative d'instrumentalisation qui risquerait de transformer cette enceinte en tribune de débats politiques improductifs. Le représentant centrafricain a également mis en exergue les progrès notables, tant sur le plan diplomatique qu'économique, réalisés dans les provinces du Sud. Il a relevé, à ce titre, l'ouverture de nombreux consulats généraux dans les villes de Dakhla et de Laâyoune, considérée comme une preuve tangible du soutien croissant de la communauté internationale. Cette dynamique, a-t-il ajouté, constitue un levier essentiel pour le renforcement de la coopération régionale, la promotion de l'investissement et l'accélération du développement aux niveaux régional et continental. En rappelant que la question du Sahara marocain relève exclusivement de la compétence du Conseil de sécurité, le représentant de la République centrafricaine a mis l'accent sur la primauté de l'initiative marocaine d'autonomie. Il l'a qualifiée de base à la fois réaliste et pragmatique pour parvenir à une solution politique durable et consensuelle. Dans le même esprit, il a renouvelé son soutien aux efforts visant à relancer le processus politique onusien, dans le cadre des tables rondes de Genève et conformément aux résolutions pertinentes, en particulier la résolution 2756 adoptée en octobre 2024. A la fin de son intervention, le représentant centrafricain a invité les délégations à consulter le texte intégral de la déclaration, réaffirmant la détermination du groupe des 40 pays à œuvrer pour un règlement pacifique du différend, fondé sur le consensus et sur l'initiative marocaine.