Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a eu, lundi à New York, une séance de travail avec l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura. Cette rencontre, tenue à la demande de l'émissaire onusien, s'inscrit dans le cadre des consultations préparatoires aux prochaines échéances du Conseil de sécurité. L'entretien tenu au siège des Nations Unis à New York, auquel a pris part Omar Hilale, ambassadeur et représentant permanent du Royaume auprès de l'ONU, a permis de réaffirmer la position constante du Maroc sur la question du Sahara, telle que définie par le Roi Mohammed VI, à savoir parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable, fondée exclusivement sur l'Initiative marocaine d'autonomie et dans le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume. Le chef de la diplomatie marocaine a également renouvelé le soutien de Rabat aux efforts du Secrétaire général de l'ONU et de son envoyé personnel, rappelant l'élan international grandissant en faveur de la marocanité du Sahara et l'appui croissant à l'initiative d'autonomie comme unique base de règlement du différend régional. En marge de cette réunion, Bourita a multiplié les entretiens bilatéraux dans le cadre de la 80e session de l'Assemblée générale. Il s'est ainsi entretenu avec le commissaire de l'Union africaine aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye, avec le ministre des Affaires étrangères de Djibouti, Abdoulkader Houssein Omar, ainsi qu'avec son homologue islandaise, Thorgerdur Katrín Gunnarsdóttir. Le ministre a également rencontré son homologue bahreïni, Abdullatif bin Rashid Al Zayani, ainsi que la ministre des Affaires étrangères du Libéria, Sara Beysolow Nyanti. Ces discussions ont porté sur le renforcement des relations bilatérales et de coopération, mais aussi sur la coordination des positions communes au sein des instances internationales, à un moment où les enjeux régionaux et globaux exigent une concertation renforcée.