Le constructeur d'automobile nippon Nissan ne devrait pas tarder à annoncer jeudi des réductions drastiques de son capital humain. Même si actuellement aucune information n'a filtré de la part du groupe, la presse japonaise estime que les suppressions de postes concerneront 10.000 employés. A cause de sa situation compliquée causée par des baisses significatives des ventes et du scandale de l'affaire Ghosn, le constructeur japonais devra opérer des changements profond dans sa structure et changer aussi de modèle de leadership. Selon l'agence japonaise Kyodo, le constructeur japonais devrait annoncer jeudi avec la publication de ses résultats annoncés déjà bas, un bon nombre de suppressions de postes près de 7% des 139.000 collaborateurs, sans doute au moins 5.200 emplois en plus des 4.800 déjà annoncés en mai dernier. Mais l'un des portes parole de Nissan a voulu calmer le jeu en déclarant que le groupe n'allait « pas commenter les spéculation ». Mais le l'actuel patron du constructeur automobile, Hiroto Saikawa, l'héritier du trône de Carlos Ghosn, avait déjà prévenu de « douloureuse » réformes causées par la stratégie d'expansion forcée par Carlos Ghosn qui avait sauvé l'entreprise de la faillite. La marque automobile devrait par ailleurs recourir à une restructuration à grande échelle pour sauver la situation des ventes en berne notamment aux Etats-Unis et en Europe. Hiroto Saikawa lui aussi, ne devrait pas rester installé confortablement à son siège de patron après le scandale de Carlos Ghosn qu'il a lui-même orchestré.