Le président comorien met en avant le partenariat stratégique entre son pays et le Maroc    AMMC : visa sur le prospectus relatif à l'augmentation du capital de TGCC    Aéroport Mohammed V : coup d'envoi des travaux du nouveau terminal    Marketing prédictif : entre promesse d'anticipation et risque d'automatisation des comportements    Economie sociale en Afrique : La Fondation OCP réaffirme son engagement    Les prévisions du lundi 7 juillet    Rabat: Lancement de la 16è édition de l'Université d'été en faveur des jeunes MRE    France : Expulsée d'une plage pour son burkini, une jeune femme renonce à se baigner    Maroc : Un événement parallèle au Forum mondial de sociologie consacré à la Palestine    Équité sportive : le football féminin africain face à un débat délicat    Adam Aznou, l'heure du choix    Le Sporting de Charleroi enrôle le Lionceau Yassine Khalifi    Mobilize Duo : Un véhicule sort de l'usine de Tanger toutes les 48 min, voici le process    Paiement multicanal : M2T lance son offre «Chaabi Payment»    El Partido Popular de España reafirma su postura sobre el Sáhara Occidental en su congreso    Une femme recherchée par la Belgique pour enlèvement de mineurs interpellée au Maroc    Salé : Amende pour un parlementaire après un accident en état d'ébriété    Jazzablanca 2025 : Seu Jorge, samba de feu et nuit électrisée    USA: Les inondations au Texas font 59 morts selon le dernier bilan    Les FAR participent à un défilé militaire aux Comores    CAN féminine: L'équipe d'Algérie bat le Botswana (1-0)    Presse au Maroc : La FMEJ rejette le projet de loi relatif au CNP    Mondial des clubs : Le PSG dans le carré d'as, Achraf Hakimi passeur décisif    Marocains du Monde : Levier Incontournable pour un Maroc Ambitieux en 2026    Province de Nouaceur : Un garçon se noie dans un bassin de collecte des eaux usées (autorités locales)    Finance participative : Pourquoi n'atteint-on pas le plein régime ?    Jazzablanca : Black Eyed Peas, Caravan Palace et Nubya Garcia galvanisent les foules    Jazzablanca : La nuit la plus folle est signée Caravan Palace et Black Eyed Peas    Maroc : A Rabat, les projections de la Nuit blanche du cinéma interdites    Settat : 450 bénéficiaires d'une caravane médicale pour le traitement de la cataracte    Entretien avec ALDAR... L'expert international chinois Bernard Sok : Le Sahara est une terre marocaine    17e Sommet des BRICS : Un bloc grandissant, une alternative pour une gouvernance plus inclusive    Gérard Araud : l'Algérie n'a pas d'identité historique, il y a par contre une identité historique marocaine"    «L'Algérie subit une dictature manipulatrice, corruptrice, dissimulatrice», écrit le JDD après le verdict contre Boualem Sansal    Canada: Adoption de nouvelles normes pour améliorer la qualité de l'air    Transport aérien : nouveau record du trafic passagers en Corée    Gabon : le président Brice Oligui Nguema lance son parti politique    Safi : Coup d'évoi à la 7ème édition du Salon National du Câprier    Un acte de sabotage du réseau d'eau menace la fermeture de la piscine municipale de Meknès    USA: Elon Musk annonce la création d'un nouveau parti politique    Le Sahara et le Sahel au cœur d'un entretien maroco-russe à Moscou    Karim El Aynaoui : «Sans repolitisation, l'Afrique et l'Europe resteront étrangères l'une à l'autre»    Le Maroc mise sur un million de touristes chinois d'ici 2030    Lancement des travaux de rénovation de l'Institut Cervantès de Casablanca    MAGAZINE : Salim Halali, la voix sismique    Détails révélateurs : une découverte génétique relie les anciens Egyptiens au Maroc...    Jazzablanca : Black Eyed Peas, Nubya Garcia et Caravan Palace enflamment la scène    Coupe du trône de basketball : Le FUS Rabat sacré champion aux dépens de l'AS Salé    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Cybercriminalité : de l'artisanat à l'art de la guerre
Publié dans Jeunes du Maroc le 04 - 03 - 2005

La cybercriminalité a connu un virage stratégique en 2004 avec des méthodes de vol, de racket et de chantage de plus en plus élaborées et efficaces. C'est la conclusion du panorama de la cybercriminalité 2004 dressé par le Clusif (Club de la sécurité des systèmes d'information français). Le Club dégage deux tendances majeures : la volonté d'enrichissement, notamment à travers les spywares, les robots et les rackets, la déstabilisation économique à travers la multiplication des vols de données et codes sources et les attaques concurrentielles.
Aujourd'hui, les cyber-escrocs n'utilisent plus de méthodes artisanales pour entourlouper les internautes particuliers. Ils sont désormais devenus de véritables professionnels s'attaquant aux grandes entreprises grâce à des outils de plus en plus efficaces. Le moteur reste néanmoins toujours le même : l'appât du gain. Le Clusif a donc identifié deux méthodes de racket sur Internet : le vol de données et le chantage. L'année 2004 s'est en effet illustrée par trois affaires majeures de vol de données rappelle le Clusif. En février, Microsoft annonçait le vol de 13,5 millions de lignes de code de Windows 2000 et NT4, et sa mise à disposition sur les réseaux.
Ce vol a remis en question toutes les procédures de sécurité qui entourent la protection des codes sources des produits de la firme, des joyaux inestimables pour Microsoft. C'est tout un système, fort complexe, qu'il a fallu revoir. En mai 2004, c'est une partie du code source de l'IOS de Cisco qui se retrouve dans la nature. Le code source partiellement dérobé concerne la version 12.3 d'IOS, le système d'exploitation qui équipe les gros routeurs de la gamme 7000 de Cisco ou encore les commutateurs Catalyst 6000. La version volée daterait de 1996. Enfin, en novembre, c'est la banque américaine Wells Fargo qui se faisait dérober des données clients. Un de leur sous-traitant avait été délesté de trois portables et d'une station de travail.
Ces PC contiendraient les noms, adresses, numéros de prêts et cartes de sécurité sociales de centaines de clients. Dans toutes ces affaires, on s'aperçoit que les données sont la plupart du temps dérobées par des mafias qui les revendent ensuite en ligne ou aux plus offrants selon les cas. Mais le vol de données n'est qu'une arme parmi d'autres. Les cyber-escrocs utilisent désormais de plus en plus le chantage et le racket. En clair, ils menacent les entreprises de paralyser leurs systèmes d'information en ligne si elles ne payent pas de rançons. Les exemples sont déjà nombreux : Softbank s'est vu réclamer 28 millions de dollars contre la non divulgation de données personnelles de 4,5 millions de clients. Google a été menacé de paralysie s'il ne payait pas 100.000 dollars etc.
Pire, ces maîtres-chanteurs s'attaquent aussi aux employés comme les secrétaires en exigeant des petites sommes que ces salariés préfèrent payer plutôt que d'avertir leurs directions. Il faut dire que ces escrocs ont les moyens de leurs ambitions. Les outils d'attaque sont désormais connus, faciles à utiliser et largement disponibles sur la Toile, souligne le Clusif. Pour paralyser un site il suffit de le bombarder de requêtes. Ces attaques par déni de service distribué (DDoS) sont générées par des armées de PC infectés (machines zombies) par des virus ou des chevaux de Trois programmés pour "faire tomber" un site. Ces réseaux de robots (botnet) se développent à très grande vitesse. Il y a donc de quoi être inquiet car ces phénomènes devraient encore prendre de l'ampleur. Une seule solution pour se protéger selon le Clusif : limiter l'information mise en ligne. Soit un sacré retour en arrière !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.