On pensait être sur la bonne voie dans la lutte contre la violence. Mais voilà que la bêtise vient des joueurs, des dirigeants et entraîneurs qui viennent de marquer par leur stupidité déconcertante, la dernière journée du championnat de football. A Oujda, deux équipes de « l'élite », étaient conviées à jouer au football. Mais au coup de sifflet final, le malheureux Bouhezma, bien que protégé par de grands gaillards en civil, sera boxé par un joueur safiot fou furieux, qui a asséné un autre coup de poing assassin à l'entraîneur oujdi, Karkach, qui s'en était mêlé, et que s'ensuive une bataille rangée. Un dirigeant du club visiteur dira sans rougir: « je n'ai pas de reproches à faire aux joueurs, mais à l'arbitre qui ne mérite pas d'officier à ce niveau ». C'est vrai que le niveau de cette trempe de dirigeants est trop bas. Et on ne peut même pas s'offrir le luxe de parler d'une malheureuse exception! Le lendemain, sur la plus belle pelouse du Royaume, on a servi les mêmes tristes images tout aussi stupides, avec toujours le même motif : l'arbitrage. Quelques joueurs tristement encadrés par quelques dirigeants à côté de la plaque et par un entraîneur, qui, au lieu de se concentrer sur le match n'arrête pas de gesticuler, ce qui a le don d'énerver tout le monde. Le sire Modovan n'en est d'ailleurs pas à sa première bévue. Viré de l'IZK, il atterrit à Agadir où il a vite fait d'écoper d'une suspension de…trois mois. Il reprendra tout de même du service, pour s'illustrer dans une finale de la Coupe, qui a consacré en toute logique l'OCK, par ses mêmes gestes incongrus et par sa contestation chronique de l'arbitrage, sans que cela lui épargne un licenciement depuis les vestiaires. Il trouve preneur ailleurs. C'est le CODM qui lui ouvre les bras. Face au Raja, il donnera la preuve qu'il n'a pas retenu la leçon et que les arbitres sont immanquablement la cause de ses ratages. Le pire devait nous être servi par un certain Zerouali. Un secrétaire général du grand CODM qui ignore complètement les raisons justifiant le dépôt d'une réserve technique. On en a eu un large aperçu, grâce au micro fouineur du chevronné Khouyibaba, lors de l'émission phare de Casa FM, menée d'une main de maître par l'inégalé Abousahl. Le même Zerouali aura vu des penalties là où il n'y en avait pas et …vice versa, ainsi que de l'arbitraire dans la distribution de cartons, même quand il s'agit de faute de main volontaire, ou de graves accusations à l'adresse du référé. Et son explication, assurément lumineuse, c'est que c'était «prémédité et préfabriqué». Autrement dit, c'est l'arbitre et, dans la foulée le, GNF et la Fédération, qui voulaient la victoire du Raja et la défaite du CODM. Des preuves Monsieur Zerouali ? Enfin chapeau bas à Kaïssi, ce joueur du CODM qui a dignement accepté de quitter prématurément le terrain pour une faute qui lui a valu un deuxième carton jaune.