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Présidentielles américaines: l'ex-Première dame d'abord
Publié dans La Gazette du Maroc le 17 - 11 - 2007

Les Républicains s'entredéchirent et Hilary Clinton occupe la place de candidate favorite. Quelqu'un pourra-t-il l'arrêter ? Elle est au coude-à-coude avec Rudy Giuliani dans les
sondages qui les confrontent. Mais, un récent sondage qui a mis en scène Barack Obama donne ce dernier vainqueur devant les deux favoris.
u Kentucky, le gouvernorat républicain n'a été que de courte durée. Après plus de 30 ans de règne démocrate, le palais du gouverneur n'a été occupé par Ernie Fletcher que le temps d'un mandat, avant d'être cédé à un autre démocrate, Steve Beshear, le mardi 6 Novembre. A la fin de son mandat, Flechter a été en proie à des problèmes juridiques qui ont retourné les électeurs contre lui. Partout ailleurs, les démocrates, qui n'ont pas eu ce genre de problème, ont eu de bons résultats. Les électeurs ont choisi des maires démocrates, là où on s'y attendait. Ils ont même réussi à prendre le Sénat de Virginie, renforçant la probabilité que l'Etat pourrait devenir un important champ de bataille de l'élection présidentielle l'année prochaine.
Mais qui devrait être le porte-drapeau??? Donnée largement vainqueur par les sondages, Hillary Clinton semble d'ores et déjà la candidate désignée du clan démocrate, alors que la course pour la candidature républicaine est encore ouverte. Le fait que Mme Clinton occupe la place de candidate favorite des démocrates, lui donne le statut de vedette dans le débat entre les deux parties. Ils cherchent à déterminer le candidat capable de la battre. Les manœuvres des candidats démocrates contre Mme Clinton ont également commencé de façon sérieuse. Mais Barack Obama a-t-il une chance dans les primaires, qui commencera dans moins de deux mois ? Et les Républicains peuvent-ils trouver un candidat pour affronter Mme Clinton? Le week-end dernier au congrès démocrate, Bill Clinton a accusé les rivaux démocrates de son épouse d'user de la tactique des «Swift Boat». Le terme entré dans le lexique politique américain en 2004, lorsque les républicains ont attaqué John Kerry, un vétéran du Vietnam, sur son point fort, disant que sa médaille de guerre était imaginaire ou exagérée. L'audacieuse tactique a bien marché. George Bush a remporté une victoire de justesse sur John Kerry. Cette fois, Bill Clinton surestime sans doute l'importance de l'attaque contre son épouse. La semaine dernière, ses challengers démocrates, en particulier Barack Obama et John Edwards, l'ont titillé sur sa position relativement alarmiste concernant l'Irak et sa réponse saugrenue concernant les permis de conduire pour les immigrants sans-papiers dans un débat télévisé. C'était jusqu'ici l'attaque la plus directe et la plus rude à laquelle a fait face Mme Clinton et venant de son propre parti. Cela a donné l'occasion aux commentateurs d'évaluer si l'ancienne Première Dame est déterminée à briguer l'ancien poste de son mari. Barack Obama, en particulier, a vu sa situation s'améliorer dans plusieurs sondages, mais les attaques provenaient principalement de John Edwards. Ce dernier s'est opposé au statut de favori de Mme Clinton, mais également à la popularité grandissante d'Obama. Peu de temps après le congrès, Mme Clinton a lancé un appel à la solidarité fraternelle dans un discours prononcé dans son ancienne université, Wellesely (un établissement uniquement réservé aux femmes). Elle a affirmé que les politiciens présidentiables faisaient partie d'un «club réservé aux garçons», ce qu'elle avait réussi à casser avec succès.
Signes de panique
Dans sa campagne, elle a mis l'accent à plusieurs reprises sur sa force de faire face aux attaques lancées par les hommes. Peu de temps après, son mari a fait allusion aux «swift-boat». Ce que certains commentateurs n'ont pas hésité à qualifier de signes de panique. Néanmoins, Mme Clinton conserve sa place de favorite. Un sondage réalisé par RealClearPolitics.com lui donne un avantage de 21 points sur Barack Obama. Elle a une petite longueur d'avance dans l'Iowa, un Etat crucial au début des primaires. Et, dans le New Hampshire, son avance est encore plus confortable. Les Républicains, quant à eux, semblent loin derrière. Le président Bush est impopulaire et la réduction de la violence en Iraq n'a pas changé grand chose. Les candidats sont en train de décevoir l'idéologie républicaine : le candidat de tête, Rudy Giuliani, est peu apprécié d'une grande partie de la base chrétienne qui est essentielle pour son éventuelle élection. Le nombre de ses propres rivaux signifie qu'ils n'ont pas trouvé un terrain d'entente. En tant que véritable favorite des démocrates contre des Républicains démoralisés et divisés, pourquoi Mme Clinton devrait-elle s'inquiéter? En fait, elle n'a plus qu'un seul point d'avance sur Rudy Giuliani, ou les autres républicains dans les sondages réalisés dans l'hypothèse d'un affrontement. Elle est tout sauf le vainqueur déclaré des prochaines échéances de novembre et beaucoup de facteurs peuvent faire en sorte que la chance des Républicains augmente d'ici là. L'autre crainte c'est que les démocrates, notamment dans les Etats des élections primaires, pourraient paniquer sur la présidentiabilité d'Hilary Clinton.
Bien que Barack Obama soit loin derrière elle dans les sondages pour les primaires, il réussit à avoir le même score dans l'hypothèse des élections générales contre Giuliani, et fait mieux contre les autres Républicains, dont Mitt Romney et Fred Thompson. Un sondage intrigant liste les candidats des deux partis, et demande comment les électeurs devaient choisir parmi eux tous. Les électeurs placent Barack Obama comme vainqueur devant les favoris des deux partis. La réaction de Mme Clinton au congrès de la semaine dernière montre peut-être qu'elle est bien plus inquiète qu'elle ne veut le laisser paraître. La campagne excentrique de Rudy Giuliani et le message unificateur d'Obama's pourraient bien avoir de beaux jours devant eux.


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