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Rani Mukherjee «Reine de Bollywood»
Publié dans La Gazette du Maroc le 30 - 05 - 2008


Mariage
Je ne me marierai pas avec l'homme que ma mère aurait choisi ; mais avec celui que moi, j'ai choisi ! Il s'appele Aditya Chopra et il est divorcé. Je sais bien que Yash et Pamela, (les parents de mon fiancé) n'approuvent pas vraiment ce mariage… Je pense que le mariage est une affaire strictement privée qui ne regarde que nous.
CV
Je suis née à Kolkata, dans le Bengale le 21 mars 1978. C'est un état particulièrement cultivé et intellectuel, qui a donné des réalisateurs du calibre de Satyajit Ray et Hrishikesh Mukherjee ou des écrivains comme Rabindranath Tagore, prix nobel de littérature. Plusieurs membres de ma famille travaillent dans l'industrie cinématographique : mon père Ram Mukherjee est réalisateur, mon frère Raja est producteur et mes cousines Kajol et Tanisha sont actrices. Alors que vouliez-vous que je puisse faire d'autre ? A part actrice !
Carrière
Elle a commencé en 1997 par un petit rôle dans Raja Ki Ayegi Baraat.C'est grâce à mon père producteur, et réalisateur à ses heures, que j'ai commencé à jouer.
C'est lui qui m'a mis le pied à l'étrier. Puis, bénéficiant de mes références familiales, j'ai obtenu de jouer dans Ghulam, un film qui doit son succès à l'acteur Aamir Khan qui y tient le rôle principal. A cause de ma voix erraillée, le réalisateur m'a fait doublé, de crainte de heurter le public.
Bof !
Malheureusement, ma carrière a connu ensuite surtout des bas, dans une foultitude de films largement oubliables. Mais j'y ai appris mon métier d'actrice.
Ce n'est qu'avec Kuch Kuch Hota Hai (devenu un film culte au Maroc aussi, je crois), que j'ai décroché mon premier rôle marquant, pour lequel j'ai reçu le Filmfare Award de la meilleure actrice de soutien. Pourtant là aussi, le réalisateur avait songé à faire doubler ma voix. Mais je crois avoir une personnalité plutôt forte et j'ai réussi à m'imposer, et enfin être acceptée comme je suis. A l'époque, c'était d'autant plus difficile que je jouais aux côtés du couple star de l'époque, Shahrukh Khan et Kajol. J'ai enchaîné ensuite jusqu'en 2001 des films, disons… inégaux.
Youpi !
En 2001, l'énorme succès de Kabhi Khushi Kabhie Gham a été le vrai départ de ma carrière.
Dans Saathiya, on a écrit que j'avais volé la vedette à Vivek Oberoi. En tout cas j'y ai gagné le Filmfare Award de la meilleure actrice pour l'année 2002. J'ai remplacé ensuite, au pied levé Aishwarya Rai sur le tournage de Chalte.
En 2004, le magazine Filmfare m'a classée dans les dix plus importantes personnalités de Bollywood.
Consécration
2005 est l'année de la consécration  : meilleure actrice pour Hum Tum et meilleur second rôle féminin pour Yuva, aux Filmfare Awards. Même récompense en 2006 pour Black. Le rôle avait été proposé à plusieurs actrices avant moi, dont ma cousine Kajol. Elles ont toutes pleuré… et refusé le rôle. Moi j'ai pleuré aussi mais j'ai accepté le rôle. Cela m'a permis de montrer que je peux aussi être une tragédienne.
Maroc
En juillet 2005, quand j'ai été acclamée par 50 000 personnes lors du festival de Casablanca où j'étais venue présenter Veer-Zaara, Chalte Chalte, Saathiya et Black; je n'en revenais pas. Je n'en reviens toujours pas d'ailleurs.
Engagement
Je suis plutôt discrète dans les médias, je préfère m'exprimer par mon travail. Aujourd'hui, on dit que je fais preuve d'une certaine intelligence en choisissant soigneusement mes rôles. C'est vrai que j'ai envie de jouer à la fois dans des films populaires et des films portés par des réalisateurs à forte personnalité comme SL Bhansali ou encore Mani Ratnam.
Avec lui, quand j'interprète dans son film Yuva un rôle à contre-emploi de femme au foyer traditionnelle Bengalie, en contradiction avec l'image moderne et glamour de la femme dans les films de Bollywood, j'ai le sentiment de faire bouger quelques petites choses dans mon pays en ce qui concerne le statut de la femme.
Dans Black, j'ai fait prendre conscience à des millions d'Indiens de la condition des handicapés dans mon pays.
Mélodrame conjugal (Chalte Chalte), conte traditionnel onirique (Paheli), comédie d'action (Bunty Aur Babli) ou film historique (Mangal Pandey)... C'est la diversité qui m'intéresse.
Notoriété
Il paraît que je suis devenue une valeur sûre des producteurs et des cinéphiles. Je suis également devenue l'actrice la plus rentable financièrement, mes films dépassant en recettes celles de mes homologues masculins, Shah Rukh Khan compris. Je ne dis pas ça pour me vanter mais pour prouver qu'une femme dans notre pays peut devenir l'égale d'un homme et même le dépasser, dans un domaine où l'on attend le moins les femmes.
Avenir
Mes craintes aujourd'hui ? Moi-même, puisqu'avec trois à cinq films par an, ma propre surexposition pourrait avoir raison de ma forme. Mais avec le mariage et les enfants que j'espère nombreux très vite, je vais avoir d'autres chats à fouetter pour cette année…


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