Le bêtisier de la semaine dernière a traité de la proposition de Mohamed Alouah, fondateur du Parti libéral réformateur, au sujet de la demande d'amnistie pour tous les accusés de délit économique. Celui-ci tient à éclaircir sa position. En effet, la demande de grâce royale que notre parti, le “Parti libéral réformateur” avait formulée, s'inscrit en réalité dans le cadre de la réalisation d'une véritable paix sociale, nécessaire pour la réussite du plan économique et social d'urgence que notre parti, le PLR, compte défendre lors des prochaines élections législatives. Pour qu'un véritable décollage économique réussisse, nous estimons que notre pays a besoin de toutes ses forces vives, y compris celles qui détiennent les capitaux. Tout véritable développement économique n'est possible que si les détenteurs de ces capitaux veulent bien les investir. Pour cela, il faudrait créer un climat de totale confiance. Avec l'avènement de notre jeune Roi, Sa Majesté Mohammed VI, avec le nouveau concept de l'autorité et de l'Etat de droit qui caractérisent notre nouvelle ère, nous devons partir du bon pied, sur de nouvelles bases, tout en créant un climat propice pour que nos riches participent activement à l'effort de développement de notre économie. Nous n'avons nullement à payer pour les erreurs commises, lors des dernières décades, par un système qui a encouragé l'enrichissement par des moyens peu démocratiques. Aussi le PLR estime que l'amnistie proposée est le meilleur moyen de rallier toutes les franges de notre société autour d'un nouveau projet sociétaire. Exclure ceux qui ont de l'argent, en voulant pratiquer la chasse aux sorcières et être des justiciers avant terme, n'est pas fait pour créer la nouvelle symbiose dont on a un grand besoin, surtout devant les défis que nous avons à relever. La confiance est à ce prix ! Rien n'empêchera de servir après cette amnistie ! Dont acte ! Avec mes remerciements anticipés.