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Interrogations après un meurtre
Publié dans La Gazette du Maroc le 28 - 07 - 2003

Jeudi 11 septembre 2003, vers midi trente, deux individus de sexe masculin, cagoulés, ont ouvert le feu sur un Marocain de confession juive, Albert Rebibo, 57 ans, alors qu'il s'apprêtait à fermer son magasin de commerce de bois sis à “l'ancienne route de Mediouna” (Trik Mediouna lakdima) dans le grand quartier Koréa. Selon des témoins oculaires, sept coups de feu ont retenti, Albert aura été touché de trois balles dans le dos, deux dans le ventre et sur le flanc et la balle fatale au visage. Crime antisémite ou règlement de comptes ? Samedi 13 septembre, à Meknès, dans la matinée, un autre juif marocain, Afriat Elie Ben Abraham, un propriétaire terrien, tombe sous les coups de couteau d'un autre criminel (voir encadré).
Nous sommes devant le numéro 1190 sur l'ancienne route de Mediouna, au quartier Koréa, là où tous les chefs menuisiers ont leurs habitudes. Un coin de rue, qui donne sur le mur de clôture de l'autoroute, presque un cul-de-sac, n'était-ce une petite bifurcation qui permet aux gens du derb de circuler entre deux ruelles parallèles. C'est là qu'Albert Rebibo, juif marocain, natif de Casablanca, un homme sans problèmes, sans histoires, tient un magasin de bois, très réputé dans tout le pays. Il a des clients qui viennent le voir des quatre coins du Maroc parce qu'il est le seul à avoir certains types de bois et surtout une qualité supérieure de formica.
Correct, disent ces mêmes clients. Un homme juste, très sympathique, qui évoluait dans le tissu social où il travaillait. Les voisins l'aimaient bien. C'était l'un des leurs. Jamais d'altercation avec qui que ce soit, aucun scandale à propos d'une mauvaise transaction, aucun coup de gueule dans un moment de colère. Les jeunes qui travaillaient pour lui ainsi que les autres, tous les “hitistes” du coin, déplorent un homme souriant, plein de courtoisie et qui ne jouait pas au grand patron. Le 1190 appartenait à son père qui le lui a laissé après sa mort pour y fructifier l'affaire familiale. On imagine le père Rebibo comptant sur un fils que l'on dit très doué pour les affaires et très débrouillard. Intelligent de surcroît, ce qui tranquillise le père et promet de belles années de prospérité pour le commerce.
Vingt ans après, Albert Rebibo est toujours là, au même numéro. Malgré un incendie qui a duré trois jours il y a cinq ans, il a pu repartir du bon pied et remettre les affaires en marche. Le seul Marocain de confession juive qui n'ait pas quitté les lieux. Le seul qui ait soutenu devant tout le Monde que “quoi qu'il arrive, je suis ici. Et je n'ai pas peur de mourir. Parce qu'il n'y a aucune raison d'avoir peur. Je suis Marocain comme vous tous, s'ils s'attaquent à moi, c'est qu'ils peuvent s'attaquer à vous aussi”. Il était très confiant, parlait le dialecte marocain mieux que les Marocains et les gens “appréciaient cet homme qui était parfaitement intégré et ami avec tous les autres Marocains du quartier”. Père de deux filles, dans la fleur de l'âge, adolescentes insouciantes qui ne pensaient jamais que le malheur allait un jour les frapper. Sa femme Deborah est médecin. L'entourage parlait d'une histoire de divorce qui a traîné, mais la veuve ou l'ex-épouse pleure de chaudes larmes sur ce compagnon de chemin qui a été emporté par la haine.
D'un crime à l'autre
“Ils étaient organisés. Les deux types, l'un très maigre et l'autre gros, sont arrivés au moment où il était en train de baisser le rideau du magasin. Le maigre a sorti le revolver et a tiré d'abord trois coups dans le dos. Albert est tombé. Il lui a ensuite tiré deux autres balles l'une dans le ventre et l'autre sur le côté. C'est là que les deux assaillants ont tourné le dos pour courir. Le maigre se retourne encore une dernière fois et entend les gémissements d'Albert. Alors il revient et lui tire une balle en plein visage. C'est celle-là qui l'a achevé”. A ce moment, tout le quartier est alerté, les gens sont déjà devant le corps gisant d'Albert. Une mare de sang coule sous son corps et à ses pieds. Des jeunes décident de poursuivre les assaillants qui avaient pris le petit tournant qui communique avec l'arrière de la ruelle. Un groupe de voisins les surprend de l'autre côté et commence à leur jeter des bouts de ferrailles, des pierres, tout ce qui leur tombait sous la main. Certains criaient au meurtre pour ameuter le quartier et encercler les assassins. “C'est là qu'ils ont sauté le mur vers l'autoroute. On les a suivi, on leur jetait tout ce qu'on pouvait. Ils étaient bien encerclés, armes à la main et visant les gens pour leur faire peur. On y était presque. On allait les prendre, mais ce sont les revolvers qui ont cloué les gens à leur place. Ils ont arrêté une Kangoo et voulaient faire descendre le chauffeur, mais on a commencé à taper sur la voiture et à hurler. Ils ont laissé partir le mec et sont revenus vers nous. C'est là que le gardien les a attaqués de très près avec de grosses pierres. Le gros avait perdu sa cagoule et on voyait son visage. Il était monstrueux. Un visage horrible (Mkhasser, Khaïb). Le maigre était plus agile et plus coriace. Il savait comment jouer avec sa cagoule pour respirer parce qu'à chaque fois il portait la main à son nez. Le gardien s'approchait de très près malgré la menace des flingues. C'est là que le gros, qui avait une arme chromée, a armé le tir et a tiré une balle. Le gardien dans sa fuite, glisse et tombe, c'est ce qui l'a sauvé. Quand il s'est relevé, l'autre avait disparu. Il devait réaliser qu'il était passé à deux doigts de la mort. Les gens ont pris peur après ce coup de feu. Les deux criminels sont revenus vers l'autoroute, ont arrêté une Mercedes 250, ont fait descendre le conducteur et sa femme et ont filé à toute allure”.
Les assaillants, selon les témoins, étaient de taille moyenne. Le gros avait des dents qui manquaient. Ils avaient deux revolvers, l'un noir, celui qui a servi pour tuer Albert, et l'autre chromé qui a tiré sur le gardien. Selon les témoins, le gros devait avoir entre 30 et 34 ans. Le maigre semble ne pas avoir d'âge vu que la cagoule avait collé à son visage durant toute cette course-poursuite. Ils n'étaient pas barbus. Dans l'après-midi, on apprend que la Mercedes 250 a été retrouvée vers Hay Sadri, près de Bournazel et de Ben M'sik. Aucun autre indice sur place, aucune déclaration officielle pour déterminer la nature du crime ni qui était derrière.
Au cimetière
Vendredi 12 septembre à 15 heures au cimetière juif de Casablanca. Des dizaines de voitures sont devant les lieux. La sécurité est au maximum. Normal. Nous ne sommes pas à l'abri d'une autre attaque. Tout est filtré au peigne fin. Du vrai travail de tamis pour éviter tout dérapage. A l'intérieur, des centaines de personnes sont là pour accompagner Albert Rebibo à sa dernière demeure. Juifs marocains, Juifs d'ailleurs, Musulmans, Chrétiens, toutes les confessions étaient présentes comme pour lancer un défi à tous ceux qui voulaient semer la zizanie et la haine dans les cœurs. Les gens pleuraient, des hommes, des femmes, qui répétaient son nom et n'arrivaient pas à s'expliquer pourquoi: “C'était un homme de bien. Pourquoi lui ? Si c'était un autre qui avait des affaires louches ou des démêlés avec les gens, un homme qui ne marchait pas droit, je l'aurai compris. Mais Albert était un monsieur tout ce qu'il y avait de plus juste et de plus propre. Ceux qui l'ont tué savaient qu'ils allaient nous toucher plus parce que c'était un homme que nous aimions et respections ”. Sa femme et ses filles ainsi que sa sœur Rachel, sont là. Elles étaient en sanglots. Quand on a inhumé son corps, une vague de détresse absolue s'est abattue sur le cimetière. Des voix fortes, déchirant le silence, lui ont adressé un dernier appel, un dernier mot, un dernier adieu. “Albert était un homme consciencieux, juste et droit”, dit Déborah, le visage défait, le regard absent. “Les gens l'aimaient parce qu'il les respectait. Il était tellement bien intégré que beaucoup le prenaient pour un Musulman”. Et son cousin, venu de Paris, d'ajouter : “Albert était fier d'être Marocain. Il aimait les traditions de son pays. Le Maroc était sa vie, toute sa vie. Vous savez, il y a des membres de sa famille qui sont partis, mais lui a décidé de rester contre l'avis de tous”.
“Nous allons faire notre devoir qui est de rester fermes, solides, Marocains depuis 2.000 ans et pour 2.000 ans encore” dit Simon Lévy, l'une des plus grandes figures de la communauté juive marocaine, écoeuré par ce crime abominable. Il ajoute “il faut que notre communauté soit entourée, comme elle l'est, de la sympathie générale, de la solidarité. Et je crois, qu'il faut moins d'irresponsabilité dans la vie quotidienne, dans la vie politique… Je pense qu'il est temps de faire une analyse de fond des choses, des responsabilités de chacun, de chaque parti, de chaque administration, de tout ce qui a une parcelle de pouvoir dans ce pays, parce que c'est notre pays qui est en danger…grave. On a cru après le 16 mai et la manifestation du 25 mai, que c'était terminé ! Non, rien n'est terminé. On a arrêté des criminels ? Oui, on les a arrêtés. Mais le problème est idéologique. Il faut une véritable bataille politique. Il faut affronter les mauvaises idées pour les sortir de nos têtes. Et ceci est plus difficile à faire que des élections. Je pense que nous sommes arrivés à un moment où il faut des actions suivies et responsables. Et sachez une chose : je suis confiant dans notre peuple et notre pays”. Simon Lévy pose le doigt sur un réel problème : la bataille idéologique qui s'est jouée au Maroc depuis presque deux décennies où l'islamisme radical et les discours de haine qui sont ses corollaires, ont envahi le tissu social. Serge Berdugo enchérit : “Ce qu'on a voulu tuer aujourd'hui n'est pas un homme, mais une idée du Maroc, un Maroc tolérant, ouvert, démocratique. Enfin un Maroc qui est l'exemple pour tous les pays de la convivialité et la tolérance entre deux religions, un pays de l'ouverture vers le monde et les cultures. Les Juifs du Maroc aujourd'hui ont dit qu'ils ne plieraient pas, qu'ils resteraient ancrés dans leur pays pour pouvoir montrer au monde que la solidarité entre Juifs et Musulmans existe ici au Maroc et qu'elle peut exister ailleurs si tout le monde acceptait de se battre pour la justice et l'équité dans le monde. Nous avons été extrêmement sensibles à la présence spontanée de dizaines de nos amis musulmans qui sont venus nous dire: nous sommes avec vous parce que le combat d'aujourd'hui n'est pas celui des Juifs mais de tous les Marocains pour que leur avenir soit brillant comme l'a été leur passé”.
Comment réagir aujourd'hui face à cette montée de colère et cet esprit de vengeance qui anime une partie des Marocains ? Le 16 mai nous a révélé une partie de l'iceberg, des centaines de personnes ont été appréhendées et jugées. Mais combien sont ceux qui sont inconnus, ceux de l'ombre, tapis, à l'affût de la moindre date symbolique pour frapper ? Quels sont les réseaux dormants ou éveillés? Où manœuvrent -ils ? Qui leur fournit la logistique ? Qui leur met des armes à feu entre les mains pour tirer sur le Juif, le Chrétien et le Musulman ? La question est là, dans cette circulation d'armes à feu qui se font voir de temps à autre et dont l'opinion publique ignore la provenance. Qui sont enfin tous ces jeunes embrigadés, entraînés et qui sont prêts à venir tirer sur un homme à midi en plein ruelle commerçante ? Nous ne sommes pas dans les ghettos à New York, ni dans les bas-fonds de Lahore, mais ça y ressemble…
Un autre Juif tué à Meknès
Dans l'entourage d'Albert, nombreux sont ceux qui n'écartent pas le crime antisémite. D'aucuns voient dans cette date du 11 septembre, un symbole pour asséner un coup à la communauté juive et à tous les Marocains. Sion Assidon pense que ce sont là des actes qui visent à déstabiliser le pays, qui veulent faire en sorte que les Juifs marocains émigrent vers la Palestine pour servir les intérêts criminels de Sharon et consorts. Et ce que d'autres pensaient bas sans oser le dire, vient de se confirmer ce samedi 13 septembre puisqu'un autre Juif marocain est tombé sous les coups de couteau d'un autre criminel.
Mais il est encore trop tôt de faire le lien entre les deux meurtres. D'autant plus que l'activité du mort de Meknès laisserait, semble-t-il, à désirer.
Dans l'entourage proche d'Albert, il y en a qui pensent que c'est parce qu'il était le seul Juif, resté dans les parages qu'il a été tué. Cela supposerait que sa présence au milieu des autres Musulmans, dans un quartier où les barbes fleurissent à vue d'œil, était prise pour un défi, une bravade. Y aurait-il des endroits dans ce pays où les citoyens d'autres confessions religieuses sont interdits d'accès ? Qu'on ne se voile pas la face, et sans donner dans la psychose ni la surenchère gratuite, il y a un grand malaise que l'on se doit, tous, gouvernement, partis politiques, société civile, citoyens des différentes confessions, affronter, mettre sur la table pour débattre de quel Maroc nous voulons. Un pays tolérant, calme et stable ou une copie affreuse des grandes cités du crime et de la haine raciale comme Islamabad, Karachi et Peshawar ? Il y a un choix de société à faire. Un projet citoyen à mettre en place. Des responsabilités humaines à prendre.
Le temps n'est plus à la politique de l'autruche, aux doubles discours et à l'hypocrisie politico-politicienne. Il faut agir, se mettre au travail selon des règles et des directives bien définies qui ont été tracées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors de ses derniers discours à la nation. Ce n'est pas là le Maroc où nous avons grandi ni celui que nous voulons pour nos enfants.
Assassinat à Meknès
Elie Afriat, citoyen marocain de confession juive, âgé de soixante dix huit ans, a été poignardé mortellement samedi 13 septembre vers huit heures du matin tout près de son domicile à Meknès. La nouvelle s'est vite répandue et les commentaires sont allés bon train surtout que le meurtre est intervenu deux jours après l'assassinat d'Albert Rebibo à Casablanca pour lequel les milieux extrémistes étaient pointés du doigt. Donc, logiquement, la rumeur a fait le lien entre ces deux événements douloureux. Cependant, des sources confirment qu'Elie Afriat a été victime, il y a deux ans, d'une agression similaire à cause de son activité d'usurier et de son exercice de la magie et du charlatanisme. Par conséquent, il est probable que le meurtre d'Elie Afriat soit un règlement de comptes ou le fait d'un époux victime de son activité.


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