Madrid. Shéhérazade Fechtali, la mère d'Hicham Mandari, un ancien courtisan d'Hassan II puis contempteur du pouvoir chérifien, s'et constituée partie civile, jeudi 26 août, dans la procédure engagée à la suite de l'assassinat de son fils, retrouvé exécuté d'une balle dans la tête, le 5 août, à Fuengirola, près de Malaga sur la Costa del Sol. Lors d'une conférence de presse à Malaga, ses avocats ont affirmé qu'elle était venue, aussi, pour réclamer le corps de son fils, afin de le rap,3atrier au Maroc, et pour mettre un terme à la polémique autour de la filiation d'Hicham Mandari, qui, avant sa mort, s'était vanté dans la presse d'être le fils d'Hassan II et de la concubine favorite du défunt souverain, Farida Cherkaoui. “Ma cliente est disposée à faire des preuves génétiques légales”, a indiqué Me Gonzalez Isquierdo en présence de Mme Fechtali, qui est apparue très affectée mais n'a pas souhaité faire de déclaration. “Nous n'avons aucun soupçon précis sur les auteurs de l'assassinat”, a ajouté son avocat. Poursuivi dans plusieurs affaires d'escroquerie en France, dont un trafic de faux dinars du Bahreïn pour un volume de 350 millions d'euros, Hicham Mandari était engagé dans une surenchère de chantages-révélations avec le pouvoir chérifien depuis sa fuite du Maroc, en septembre 1997, après un vol d'une douzaine de chèques en blanc d'Hassan II au palais de Rabat. (Intérim). Le Monde : samedi 28 août